Arrivée des Voronda d'Arras

[Arras]

Toute la petite famille se préparait. La charrette avait été amenée devant chez eux afin d'y charger tout ce qu'il leur fallait pour leur séjour au domaine de Lndil et Nefi.

Afin des les aider, ils avaient solliciter Yvéric, l'un de ses apprentis, et Yselda la nounou de Fleur.

Arrivée des Voronda d'Arras 536870voronda1

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Fleur fut installée la première, toute fière. Sous la surveillance de sa nourrice, la petite fille s'agita de joie lorsque Scap vint la rejoindre bien décidé à rester avec la famille. Yvéric avait arrimé les malles et tenait compagnie à Yselda tandis que Liptis allait chercher Canasson. Il passa un licol à l'animal et l'entraina près de la charrette. Son pas puissant faisait qu'il prenait un malin plaisir à bousculer légèrement son maitre.

Yvéric, soyez assez aimable d'atteler Canasson. Je vais chercher Bathilde. Il vit la petite moue sur le visage de son apprenti mais ne dit rien. Décidément la vieille femme savait se faire apprécier par bien du monde.

Alors qu'il allait chercher Bathilde il croisa son coeur. Ils échangèrent un léger baiser. Mon coeur, tout est prêt et notre petit trésor est bien installé. Il sourit et s'en alla toquer à la porte de la maison de la vieille femme, non loin de là. Il espérait que sa mère viendrait et avait accepter l'invitation.

Messages : 5 Date d'inscription : 09/04/2016

Yselda m'avait déposé dans le grand chariot .

Je le connais bien ce grand chariot ! Quand on monte dedans c'est qu'on va à la campagne avec ma maman et mon papa et ça ... j'aime bien !

" CAP ! .... CAP ! "

voilà Scap qui saute dans le chariot ... j'arrive pas à dire comme papa ... SCAP c'est dur à dire !

" CAP ... CAP ... "

pouah ! maman va encore me passer de l'eau sur la frimousse ... elle fait ça chaque fois que Cap me léchouille ... et j'aime pas, moi ...

je vais plus vite que lui, à quatre pattes dans le fond du chariot et ça fait rire Yselda et Yveric .

Sont où mon papa et ma maman ? on va se promener ?

Messages : 24 Date d'inscription : 17/10/2010 Localisation : Arras

Elle avait reçu une invitation de l'épouse de Lndil. Longtemps elle avait regardé le message. Que devait-elle faire ? Son fils, qui vivait dans la même ville qu'elle, ne venait la voir que de temps de temps. Ah il faut dire qu'il était bien occupé depuis quelques temps. Elle avait été mise, une fois encore, devant le fait accompli.

Mais il y avait si longtemps qu'elle ne l'avait pas vu... Il avait du bien changer le jeune Lndil. Qu'il était loin le temps où elle s'occupait de lui.

La cloche de l'église d'Arras la sortit de sa rêverie. Mais que faisait Liptis à la fin. Sa jeunette et sa fille le distrayaient tellement qu'il n'était plus capable de venir chercher sa mère à l'heure. Elle l'attendait, debout au milieu de la grande pièce de son habitation, une malle posée non loin. Son visage sévère de nature était encore accentué par l'exaspération de l'attente. Enfin, son fils se fit annoncer. Ah il était bien habillé, il n'y avait rien à dire là dessus.

Bonjour mon fils ! j'ai failli attendre sachez le ! Et de sortir de chez elle sans voir les yeux au ciel de sa progéniture qui peina à soulever la malle.

Ah, nous devons allez à pied ? Vous n'avez pas les moyens de vous offrir un attelage ? Trop de dépense pour la petite famille et rien pour moi, bien sur !

Elle soupira et s'en alla rejoindre la maison... à quelques pas de là.

Arrivée devant la grande maison elle resta atterrée. Quelques personnes, regroupées devant la charrette, riaient tandis que des petits cris s'y faisaient entendre. Son fils l'invita à s'avancer et à aller prendre place. Comme si elle avait besoin qu'on le lui dise ! Elle salua distraitement la compagne de son fils et le couple et s'avança pour monter à bord. Elle se retrouva alors nez à nez avec un monstre à quatre pattes et poussa un cri d'effroi.

Mon coeur, tout est prêt et notre petit trésor est bien installé

Un panier dans chaque main, elle rejoignit le grand chariot accueillie par sa fille criant sa joie et un Scap qui ne savait plus comment manifester son plaisir et jappait tout énervé .
Beaucoup de bisous et des caresses plus tard, elle plaisantait avec Yselda et Yvéric , quand elle vit son roi approcher avec sa mère .
Redevenant sérieuse … la vieille dame l’intimidait tellement … elle alla à sa rencontre

Bonjour Dame … - comment l’appeler ? Grand Maman ? non c’était pour leurs enfants ça … Mère ? non, pas encore … Bathilde ? impensable, c’était bien trop familier … Dame Bathilde ? oui, c’était sans doute le mieux ou le moins mal ! - Bonjour Dame Bathilde … comment allez vous ? permettez moi de vous aider à vous installer …

Sa proposition tomba à l’eau … Grand Maman lui accorda à peine un regard et s’avança dignement vers le chariot .
Se retournant vers leurs amis et les voyant pouffer de rire, elle retrouva le sourire .

Un cri d’effroi, derrière elle, la cloua sur place .
Rapide demi tour qui lui permit juste de voir la dame lâcher son petit sac et hurler en désignant l’arrière du chariot, une touffe de poils disparaître en jappant de peur et surtout une toute petite fille qui faisait la moue et regardait sa Grand Maman les yeux écarquillés .

Elle se précipita pour prendre Fleur dans ses bras, tandis qu’Yselda partait à la recherche du petit Scap terré sous les paquets .
Yvéric tenait fermement le licol de Canasson que le hurlement grand mamannesque faisait s’énerver entre les brancards .

La place s’était figée, tous les regards étaient tournés vers eux attendant la suite des évènements .

Ce n’est rien mon trésor ! tout va bien …. Chutttt .. voilà - elle embrassait sa fille et la câlinait – Grand Maman ne connait pas encore notre gentil Scap, elle a été surprise .. c’est tout !

Floryna cherchait l’appui de son roi, ne sachant comment parler à Bathilde qui semblait sur le point d’exploser

Il avait été attendu par maman Bathilde. A son regard, nul doute qu'elle était mécontente. Bah, ce ne serait pas la première fois. Il se savait à l'heure mais rien ne pouvait la convaincre de penser autrement. Il avait à peine eu le temps de l'embrasser qu'elle disparaissait, lui laissant la malle à porter. Il la chargea sur son dos, grimaçant, et tirant légèrement la langue.

Arrivée près de la charrette, Yvéric vint l'aider, le soulageant en partie de la lourde charge. Ils l'installait à l'arrière lorsqu'un grand cri se fit entendre ; il en lâcha le meuble qui, retenu uniquement pas son apprenti, tomba lourdement au sol.

Que se passe-t-il ? Mère, pourquoi avez vous hurler ?

Grand Maman ne connait pas encore notre gentil Scap, elle a été surprise .. c’est tout ! entendit il Floryna expliquer le pourquoi à une petite Fleur décontenancée et malheureuse.

Ah oui maman Bathilde et les animaux ne faisaient pas forcément bon ménage. Il sentit sur lui bien des regards dont ceux noirs de sa mère.

Oh j'ai oublié de vous prévenir qu'il vivait à la maison lui aussi... Scap descend, tu ne peux pas venir avec nous. Tu restes ici... Et il s'empara du louveteau qui le regarda comme s'il était son sauveur, celui qui le sauvait de cette furie. Voyant le regard de sa fille, il s'approcha et, doucement lui dit : on ne peut pas l'emmener Fleur. Ce n'était pas prévu. Yselda va bien s'occuper de lui et de tout le monde, ne t'en fait pas. Le baiser paternel mais plus encore la léchouille scapienne eurent raison de la tristesse de la petite fille qui fit un petit signe de la main à Scap qui lui, aimerait bien être du voyage même si la dame était elle aussi présente.

Mon coeur, si tout le monde est prêt, nous pourrions y aller, qu'en pensez vous ? Yvéric avait réussit à installer la malle à l'arrière tandis que Liptis aidait maman Bathilde, furieuse, à s'installer confortablement auprès de sa petite fille.

Messages : 5 Date d'inscription : 09/04/2016

Petit signe de la main à son Scap d'un air tout tristounet .
La petite fille n'aimait pas être séparée de son louveteau,
Il était son meilleur ami à quatre pattes et son papa avait dit que personne ne les séparerait jamais .

Mais son attention fut détournée vers l'installation de Grand Maman .
Pourquoi ne souriait elle pas ? tout le monde lui souriait et lui parlait gentiment ... sa marraine l'appelait même d'un joli nom : princesse ! elle ne savait pas ce que c'était, mais ça devait être bien !

Bon ... revenons à Grand Maman !

Fleur se dirigea d'un quatre pattes décidé vers sa grand mère et, s'agrippant à ses vêtements, grimpa sur ses genoux .

" AHHHH guiivipfffahhh " - s'en suivit tout un gazouillis en cascade déversé en riant .
Les petits yeux s'arrondirent en voyant les colliers qui brillaient sous le menton de la vieille dame . Impossible de résister ... Maurin disait que c'était des trucs de filles ....pffff il n'y connaissait rien ... c'était tout de même plus joli que les escargots .... non ? n'empèche qu'elle les aimait bien les cagouilles de son copain et son copain aussi

Les deux menottes se tendirent et attrapèrent délicatement les bijoux . Mais fallait gouter ! c'est comme ça qu'elle faisait connaissance en machouillant . Petite grimace ... c'était aussi mauvais que son papillon et que son médaillon .

Lachant les colliers, Fleur attrapa ses bijoux offerts par sa marraine et sa tati et les tendit à sa Grand Maman avec un sourire radieux . Le babillage reprit de plus belle ... fallait bien lui expliquer ! elle savait pas, elle ! -

Messages : 24 Date d'inscription : 17/10/2010 Localisation : Arras

Elle s'était installée avec l'aide de son fils. Heureusement, ce dernier avait fait disparaitre cette chose pleine de poils avant qu'elle ne monte dans la charrette. Son fils avait bien changé depuis peu. Le voila maintenant qui aimait les animaux. Surement l'influence de la jeunette qu'il allait épouser, enfin c'est ce qu'elle avait cru comprendre... De toute façon, il n'aurait pas le choix... D'autant que... Ses pensées furent interrompues lorsque sa petite fille arriva vers elle. Elle la regarda, sévère ; comment s'appelait elle déjà cette gamine ?

La vieille femme regardait devant elle laissant la gamine toucher ses bijoux. La gamine revint à la charge parlant son langage incompréhensible. Elle ne put faire moins que de la regarder puis sa mère qui ne semblait savoir quel comportement adopter. Elle reporta son regard sur la petite fille et la regarda. Nul doute qu'elle était mignonne et ne put faire moins que de lui sourire légèrement.

Il sont beaux tes bijoux. Elle sentait le regard de la compagne de son fils sur elle et vit les regards que jetait le conducteur. Il prit la petite fille dans ses bras et : Tes parents pourraient t'amener me voir, tu ne trouves pas qu'ils exagèrent ?

L'attelage avait prit la route, elle était contente de retrouver Nefi et Lndil et de connaitre leur domaine . Leur fille et ce bébé, qui commençait à se manifester dans son ventre, étaient bien des Voronda et entraient dans leur famille .

Elle s'était retournée plusieurs fois pour observer Dame Bathilde et Fleur . Elle avait failli intervenir quand la petite avait escaladé les genoux de sa grand mère, mais son roi, qui aussi avait vu, d'un clignement d'yeux l'avait retenue .

Il sont beaux tes bijoux. .... Tes parents pourraient t'amener me voir, tu ne trouves pas qu'ils exagèrent ?

La grand-mère parlait à sa petite-fille ! Mais le message était pour eux . Floryna posa sa main sur la cuisse de son amour et la serra . Elle le regarda, les yeux brillants . Se retournant, elle sourit à la vieille dame :

Nous le ferons avec grand plaisir ... Dame ... Fleur sera très heureuse d'aller visiter sa grand maman . Mais, il ne faudrait pas que ce soit source de fatigue pour vous ... ce sera à votre demande ...

Elle n'osait pas dire que Bathilde pourrait aussi venir chez eux dès qu'ils seraient mariés ... elle ne savait pas si son roi avait prévenu sa mère de leurs épousailles ... mais avec les commères d'Arras, elle devait être au courant .

Ils avançaient à un bon rythme ; 'Canasson' était heureux de retrouver de nouvelles routes et de trotter allègrement. Près de son coeur, il prêtait une oreille attentive aux propos de sa mère et aux babillement de Fleur. La petite fille arriverait-elle à amadouer sa grand mère ? Elle avait des ressources son petit trésor et nul doute que ses grands yeux charmeurs et son sourire rivé sur son beau visage sauraient dompter son aïeule.

Régulièrement il regardait sa compagne au fur et à mesure de l'échange il souriait. Sa fille n'arrêtait pas, racontant allez savoir quoi à Grand maman. Il fut tout de même très surpris d'entendre Bathilde parler à Fleur et ce, d'une voix douce. Il jeta un coup d'oeil discret à l'arrière et toucha discrètement la main de Floryna l'invitant à regarder. Bathilde avait prit Fleur dans son giron et l'écoutait attentivement.

Il n'en revenait pas mais était si heureux. Sa petite Fleur savait faire des miracles. Ils ne virent pas le temps passé. Son coeur et lui, main dans la main prenait plaisir à se regarder, à se sourire. Enfin le château leur apparu, majestueux !

Messages : 24 Date d'inscription : 17/10/2010 Localisation : Arras

Ne s'occupant pas des parents, mais avec un sourire en coin, elle s'empara de sa petite fille et la tint contre elle. Elle ne put retenir un sourire d'entendre la petite parler, parler... Rien à voir avec son père... De plus elle affichait un magnifique sourire et fut touchée de sentir la petite s'accrocher à elle.

Et bien ma petite chérie, tu parles beaucoup... Tu en as des choses à raconter à ta grand maman... Il est vrai que je n'ai pas encore eu l'occasion de bien t'avoir près de moi et d'apprendre à mieux te connaitre.

Le voyage avançait. Bathilde montrait à Fleur certains arbres, des animaux. Elle fut très étonnée de sa réaction envers les animaux... Ainsi c'était cette petite qui influençait, en partie, son fils. Elle regarda discrètement les parents de la petite, et vit leurs mains s'unirent. Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre que son dadais de fils lui annonce la suite des événements.

Le château de Lens apparu alors au détour d'un sous bois.

Regarde Fleur. Regarde le beau château. C'est là que nous allons. Il appartient à ton oncle Lndil et à ta tante Nefi. Tu les as déjà rencontré ? Elle regardait la petite fille qui ouvrait ses grands yeux qui lui rappelaient ceux de son fils. Elle passa la main dans les cheveux soyeux de la petite qui finit par s'approcher du bord de la charrette, babillant de plus belle et semblant montrer quelque chose à sa grand mère. Bathilde s'approcha et regarda dans la direction, voyant l'entrée du château.

Regarde là bas Fleur. C'est là que nous allons nous arrêter et que nous serons accueillis.

Messages : 5 Date d'inscription : 09/04/2016

" Je l’aime ma Grand Maman … elle me montre plein de choses … et moi aussi je lui montre !

Un lapin ! t’as vu Grand Maman ? " biiiareuuuuffsee … ahhhh effff " ... ça ressemble pas à « lapin » ça ! je fais ce que je peux pourtant ! dur dur d’être un bébé

Le petit doigt de Fleur n’arrêtait pas de désigner tout ce qui lui plaisait … ça allait d’un oiseau qui s’envolait en piaillant dérangé par l’attelage à une touffe d’herbe fleurie . Elle était ravie, tout comme ses parents, sa grand-mère s’interessait à ce qu’elle « disait » .

Lorsque la vieille dame avait caressé ses cheveux, elle s’était retournée et était venue plaquer un énorme bisou sur sa joue, nouant ses petits bras autour de son cou

Regarde Fleur. Regarde le beau château.

Château ? c’est quoi ça ? ah oui …. Papa m’a montré des images avec des maisons comme ça

Ils arrivèrent enfin devant l'imposant château. La charrette stoppa devant la grande porte et le conducteur mit pied à terre. Il contourna le cheval qu'il flatta et remercia pour la bonne allure durant le trajet et s'approcha de l'élégante passagère. Lui offrant sa main pour l'aider à descendre : Nous voici arrivés mon coeur. Voici le château du vicomte de Lens.

S'approchant de l'arrière il sourit largement.

Mère, je crois que Fleur a su vous conquérir... Il s'empara de sa fille qu'il bisa et lui montra le beau château de son oncle... Tu as vu Fleur : Un grand château... Puis il confia la petite fille à Floryna et aida Bathilde à s'extirper de la carriole.

Toute la petite famille étant prête, il s'avança vers la lourde porte et cogna....

Veuillez annoncer l'arrivée de Liptis et de sa famille je vous prie !

Admin Messages : 24 Date d'inscription : 11/10/2010 Age : 585

Je m'étais préparé à l'arrivée du frère à Lndil. Nous les avions vu arriver et d'ailleurs Néfi et Lndil avaient été avertis.
Je descendis donc à la porte et hélai les autres domestiques pour venir prêter main forte.
J'entendis frapper à la grande porte et un : Veuillez annoncer l'arrivée de Liptis et de sa famille je vous prie !

Arf, je m'en voulais de n'avoir pu anticiper cela pour ouvrir la porte en amont.
J'ouvris donc avec un grand sourire.
Messire Liptis... soyez le bienvenu vous et votre famille... votre frère et sa femme vous attend bien entendu, nous vous avons vu arriver.
M'inclinant devant eux, je rajouta.
Pouvons nous vous aider en quoi que ce soit ? Je me tiens à votre entière disposition.

Leur petit trésor installé sur sa hanche, elle avait vu la grande porte s'ouvrir sur une personne qui les accueillait de façon très aimable .

Au sourire qu'il affichait, elle compris immédiatement qu'il s'agissait de messire Fredal , l'intendant du grand domaine . Son roi lui en avait parlé, vantant sa compétence, son expérience et son extrème gentillesse .
Le plaisir qu'il manifestait à leur vue n'était pas feint et elle en éprouva du contentement . Ne sachant pas les us, elle hésitait à s'adresser à lui ... elle se décida pour la façon la plus simple .

" bonjour Fredal ... je suis Floryna et voici Fleur, notre fille " - elle se tut, se contentant de lui sourire . Dame Bathilde s'avançait et elle lui céda la place -

Admin Messages : 24 Date d'inscription : 11/10/2010 Age : 585

Un femme s'avança à la suite de Liptis. Je savait qu'il s'agissait de sa compagne. Vivant Arras, j'avais déjà eu l'occasion de la voir.
Elle se présenta ainsi que leur fille.
Bonjour Dame Floryna, heureux de faire officiellement votre rencontre. J'en profite d'ailleurs pour vous féliciter de cette merveilleuse petite fille que vous portez.
Je présenta un doigt à la petite qui s'en saisit.
Comme je l'ai dit à votre conjoint, demandez si vous avez un quelconque besoin et je ferai ce qu'il faudra.
A ces mots, elle me fit un sourire et céda la place à la la belle mère.
J'avais toujours eu des difficultés à me tenir face à elle, ne sachant pas ce qu'elle pensait, si je faisais bien ou mal.
Je décidai de rester sobre.
Dame Bathilde, mes hommages. Soyez la bienvenue à nouveau en ces terres.

Il s'avança vers l'homme de confiance du domaine qu'il connaissait bien.

"Bonjour Fredal. Comment allez vous ? Toujours fidèle au poste." Sourit à l'homme qui a su rester au service de Lndil même lors d'une triste période.

"Montrez moi où je peux conduire mon cheval et vous pourrez faire porter nos malles je vous prie." Il avait vu le comportement de l'homme lorsque Bathilde s'était avancée. Décidément ! Enfin il fallait espérer que le charme de Fleur saurait transformer la vieille femme... enfin un peu, il ne fallait pas non plus trop en demander.

"C'est toujours aussi beau ici..."

Il s'empara du bras de son coeur sous l'oeil sombre de maman Bathilde et murmura... "Et si vous confiez Fleur à sa grand mère mon coeur ?"

"Et si vous confiez Fleur à sa grand mère, mon coeur ?"

Elle ne put que sourire au souhait de son roi, si heureuse que cette idée lui soit venue naturellement . Voilà bien comme elle espérait voir évoluer leur famille ...
aie !!! se posait à nouveau le problème du comment s'adresser à sa future belle mère

Dame Bathilde .... voudriez vous prendre Fleur, s'il vous plaît ... le temps pour moi d'aider mon ... d'aider votre fils ?

le temps de déposer un tendre bisou sur la joue toute fraiche de leur fille et elle la tendait à sa grand-mère en souriant . La petite fille, connaissant bien sa grand-maman maintenant, lança ses petits bras vers elle et partit dans un babillage très convainquant

Admin Messages : 24 Date d'inscription : 11/10/2010 Age : 585

J'écoutais le sieur Voronda puis je lui montrais la direction de l'écurie.
Quelqu'un va s'occuper de votre cheval. Si vous voulez bien me suivre.
Je pris un bagage et demanda aux autres valets de venir aider. Le palefrenier pris soin du cheval.
Et oui, bien sur, toujours présent... quand je ne suis pas en vadrouille en tant que MA ou soldat. Le comté manque toujours de bras.
Après concernant la beauté des lieux, vous vous doutez bien que Néfi ni est pas étrangère. Il y avait besoin de quelques rafraichissements au sortir de l'Hiver.
Je pris la tête de la petite troupe pour l'amener aux différentes chambres que Néfi avait prévu.

Je m'étonnais de ne voir les propriétaires mais me souvins rapidement que ceux-ci m'avait dit qu'ils nous attendraient : à l'entrée du château pardi !
Je vous mène à l'entrée du château où Néfi et Lndil vous attendent.

Messages : 24 Date d'inscription : 17/10/2010 Localisation : Arras

La vieille femme salua le domestique lorsqu'on lui confia le bébé qui s'accrocha à son cou, malmenant les voiles de sa coiffe. Quelle bavarde cette petite. Elle se tint avec sa petite fille dans un coin, attendant de suivre le petit groupe.
Enfin le domestique les entraina plus avant dans la cour du château. Tandis qu'on entrainait le cheval vers l'écurie d'autres serviteurs s'occupaient de leurs bagages. La petite Fleur tournait la tête à droite, à gauche, tendant le doigt partout, manquant son nez à plusieurs reprises et devant rajuster plusieurs fois sa coiffe tant la petite s'agitait dans ses bras.

"Veux tu te calmer... Fleur !"

Fleur, quelle idée pour un prénom. Il aurait préféré que la petite porte le nom de sa propre mère, Javotte. Mais bon son fils n'en fait qu'à sa tête au lieu de demander.

Tandis qu'ils avançaient dans la grande cour où l'on entendait plus la petite Fleur que le reste de la maisonnée, elle vit au loin les maitres des lieux.

"Regarde Fleur, regarde là bas ! On nous attend..."

Laissant leur fille dans les bras de sa grand maman, elle glissa sa main dans celle de son roi et en souriant à l'intendant

Nous vous suivons Fredal , avec grand plaisir .

Elle admirait le château , quelle magnifique demeure !

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