[RP] Ainsi font font ... Acte II (avril 1459)

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

[Chambre vicomtale.]

Euh...euh....non ça va mon ange mais euh....

Mais eu quoi ?
Ce que tu peux être agaçant là ! Ne te rends-tu pas compte de l'angoisse qui m'étreint.
As-tu mal ?
Parle, bon sang de bois !

Elle devrait cesser de trembloter car cela commence à avoir un léger effet sur ma personne, enfin sur une partie de moi-même, si tu vois ce que je veux dire.

Elle devrait cesser ??? Mais de quoi ou qui parlait-il ? Et pourquoi regardait-il derrière elle ?

Hi, hi, en tout cas, un bon moyen de savoir si ça fonctionne encore mais bon tu aurais pu le faire toi même hein. Je n'ai rien contre la main d'œuvre étrangère mais je ne te savais pas si prêteuse.

Sa nuque pivota vers sa droite. Complètement figée par la surprise, Ombeline croisa les émeraudes apeurées de Marie ... Elle hésita, la suivant du regard et réalisa avec stupéfaction qu’elle n’avait qu'une envie celle de l'expédier sur la lune manu militari en comprenait maintenant ce qui c'était réellement passé. La jeune femme serra les poings de rage ... rage qui décupla en voyant la domestique s'emberlificoter dans ses explications.

Je ... Je .... Je .... Par .... par .... par tous tous les .... saints .... saints .... Je .... Je .... Je .... ne .... faisais que .... que .... que .... que .... Oh maiisssssssssssssssssssss ....

Saperlipopette, elle luttait de plus en plus contre une envie de le gifler à mesure qu’elle l'entendait geindre.

Je .... n'ai .... n'ai .... n'ai .... fait .... fait que .... ce .... ce .... ce .... ce .... que .... que .... que .... vous m'avez demandé ....

Ce que je vous ai demandé ?

La réponse lui en coupa la chique ... La jeune femme se repassa la scène. Peu à peu les souvenirs de ses paroles affluaient dans son esprit ... De l'aide, bien entendu qu'elle en avait demandé mais pas à elle ! Comment pouvait-elle ... Elle la regarda et s'adressa cette fois, un ton plus bas ...

Marie, mais enfin !
Comment avez-vous pu une seule seconde imaginer que je vous demandai de faire un tel acte, vous connaissant si ...
Enfin, que vous est-il passé par la tête ?
Avez-vous perdu l'esprit ?

Ombeline soupira. Cette Marie voulait-elle la rendre dingue ? Et si cette histoire à dormir debout dans la lingerie avec son compagnon lui était montée à la tête ? Se ferait-elle des idées ? Se jouait-elle d'elle sous ses airs de sainte nitouche pour mieux la poignarder dans le dos et prendre sa place dans sa couche ? Ah mais ce que la vicomtesse avait vite fait de se faire tout un tas de contes dans sa jolie petite bien faite. ^^ Bien qu'une tempête intérieure faisait rage, c'est d'un calme olympien qu'elle répliqua.

Relevez-vous Marie. Je ne vais pas vous battre !
Je vous conseille de retourner en votre chambrée à présent vous reposer, vous semblez en avoir bien besoin, et je vous conseille fortement aussi de ne souffler mot de cette petite histoire à personne .. sans quoi je me verrais dans l'obligation de .... Hum ... Je crois qu'il vaut mieux pour vous que je ne précise cela ... Allons séchez vos larmes ... vous êtes bouleversée, je le vois bien ... Simple malentendu, affaire close, oust !

Lui dit-elle d’un ton sans appel en désignant la porte.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La jeune Marie

Sans dire un mot, Marie se releva apeurée. Tête basse, elle se dirigea vers la sortie. Au moment de franchir la porte, elle se retourna et s'inclina.

Désolé, par tous les Saints, désolé.
Oui, c'était un malentendu.

Bredouilla-t-elle.
Elle sortit de la pièce et referma la porte. Elle resta dos collé contre la porte, les jambes flageolantes. La jeune dévote, encore toute retournée, égraina son rosaire, les yeux hagards.

Par tous les Saints ... Accordez-moi Votre Grâce ... J'ai péché ...

Elle se mit à prier, là ... le dos toujours collé à la porte ... Elle resta ainsi de longues minutes avant de quitter les lieux comme une automate.

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Je ... Je .... Je .... Par .... par .... par tous tous les .... saints .... saints .... Je .... Je .... Je .... ne .... faisais que .... que .... que .... que .... Oh maiisssssssssssssssssssss ....

La Marie se mit à pleurer et s'écroula au sol avec son rosaire à la main.

Je .... n'ai .... n'ai .... n'ai .... fait .... fait que .... ce .... ce .... ce .... ce .... que .... que .... que .... vous m'avez demandé ....

Ce que je vous ai demandé?

Bah! mon ange, il est exact que tu as demandé de l'aide. J'ai cru aussi que tu....

Marie, mais enfin !
Comment avez-vous pu une seule seconde imaginer que je vous demandais de faire un tel acte, vous connaissant si ...
Enfin, que vous est-il passé par la tête ?
Avez-vous perdu l'esprit ?

Lou sourit intérieurement.

Calmement, Omby continua :

Relevez-vous Marie. Je ne vais pas vous battre !
Je vous conseille de retourner en votre chambrée à présent vous reposer, vous semblez en avoir bien besoin, et je vous conseille fortement aussi de ne souffler mot de cette petite histoire à personne .. sans quoi je me verrais dans l'obligation de .... Hum ... Je crois qu'il vaut mieux pour vous que je ne précise cela ... Allons séchez vos larmes ... vous êtes bouleversée, je le vois bien ... Simple malentendu, affaire close, oust !

Oui Marie, ce n'est pas bien grave. Il ne s'agit là que d'un acte médical.

Marie se dirigea vers la porte.

Désolé, par tous les Saints, désolé.
Oui, c'était un malentendu.

Elle quitta la chambre.

Mon ange, tu crois qu'elle va nous préparer de la saucisse, ce soir?

Il éclata de rire avant de reprendre.

Tu ne voudrais pas reprendre où Marie a laissé? Pas bien de ne pas terminer son travail.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

[Chambre vicomtale.]

Quand Marie quitta la chambre, la jeune femme retourna au chevet de son compagnon.

Mon ange, tu crois qu'elle va nous préparer de la saucisse, ce soir?

Il éclata de rire sous cette tirade ... Son rire retentit en écho ....

Tu ne voudrais pas reprendre où Marie a laissé? Pas bien de ne pas terminer son travail.

Dis donc, ne crois-tu pas que tu profites finalement allègrement de la situation ?
J'ai l'impression que tu ne souffres pas tant que cela.
Je conseille pas moins d'une bonne semaine de repos ... Ce n'est pas la première fois que cela t'arrive, alors mollo mollo, messire Leportel. Il serait fort dommageable pour vous que vous ne passiez eunuque pour un manque de patience et de prudence, n'est-il pas ?

dit-elle d'un air mutin, afin de se rapprocher au plus près de lui. Elle caressa ses longs cheveux bruns d‘une main joueuse puis noua ses bras autour de son cou. Leurs yeux se croisèrent et la jeune femme vit une lueur luire dans ceux de son homme. Leurs doigts s’entrelacèrent. Elle se pencha sur ses lèvres, puis pressa celles-ci pour l'embrasser tendrement. Ombeline sentit la langue de Lou venir chercher la sienne pour s'envoler en un ballet dont seul le couple avait le secret. Elle recula doucement, et lui adressa un regard plein d'amour.

Bien, profitons de ton temps de repos pour régler quelques détails du voyage ... à moins que tu souhaites papoter des futurs entretiens ? As-tu certains souhaits sur les postulants ? Je parle en terme de compétences professionnelles, hein, mon cœur. Quels seraient les tâches les plus urgentes à exécuter par exemple.

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Dis donc, ne crois-tu pas que tu profites finalement allègrement de la situation ?
J'ai l'impression que tu ne souffres pas tant que cela.
Je conseille pas moins d'une bonne semaine de repos ... Ce n'est pas la première fois que cela t'arrive, alors mollo mollo, messire Leportel. Il serait fort dommageable pour vous que vous ne passiez eunuque pour un manque de patience et de prudence, n'est-il pas ?

Moi, en profiter...rho! mon ange, tu me connais, je ne suis pas de ce genre.
Si, si je souffre mais je suis doudouille aussi, tu le sais bien. Et parfois, la douceur d'une main peut-être trés réparatrice, ne crois tu pas?

Il s'étrangla.

Une semaine de, de....privation...Mais c'est un scandale, une honte, une torture, une....
Rho...un eunuque, bah dis donc, j'aurai tout entendu. Vous me torturez moralement vicomtesse alors que j'aurai besoin de beaucoup de tendresse.

Bien, profitons de ton temps de repos pour régler quelques détails du voyage ... à moins que tu souhaites papoter des futurs entretiens ? As-tu certains souhaits sur les postulants ? Je parle en terme de compétences professionnelles, hein, mon cœur. Quels seraient les tâches les plus urgentes à exécuter par exemple.

Bah le voyage, qu'en dire...on verra bien au jour le jour hein. De planifier, ce n'est pas mon genre....Nous partons à l'aventure.
On peut néanmoins envisager au moins une escale en normandie pour descendre nos passagers et trouver du cidre. Une, à La Rochelle pour le sel. Une à Bordeaux pour le vin et ensuite on verra bien, on mettra le bateau dans un port.
Hum...les futures entretiens? Des souhaits? Bah....je dirai, mignonnes et blondes à forte poitrine....

Il éclata de rire en voyant la tête de son ange mais arrêta aussi sec en sentant la douleur se réveiller.

Houlà, je dirai donc une masseuse de roubignolles. Bon, bon, je vais être sérieux un peu.
Alors, je pensais déjà à une sorte d'intendant adjoint. Enfin, en douceur pour ne pas vexer le pépére, hein. On aura qu'à donner une promotion au vioc, disons intendant chef.
Hi hi, il ne va plus se sentir pisser.
Ensuite, je vois bien un homme à tout faire mais surtout bon bricoleur.
Peut-être un garde chasse qui pourra aussi s'occuper de l'entretien extérieur.
Un jardinier.
Un forgeron qui sache s'occuper aussi d'une écurie serait pas mal aussi.
Une cuisinière adjointe sinon Marie va nous péter une roue de charrette.
Un ou une secrétaire particulière. Plutôt une ainsi elle peut te servir de dame de compagnie pour remplacer Jehanne quand elle est absente.
Hum...je vois un peu grand mais si tu recrutes tout ce monde, il faudra également embaucher des personnes pour s'occuper de l'intérieur.
Il va vraiment falloir se mettre à la restauration du domaine.

Il sourit.

Je suis entrain de penser que si moi j'ai mal aux bourses, ça risque de faire mal à la tienne toutes ces embauches. Il serait temps de creuser un peu partout pour voir s'il n'y a pas un trésor caché quelque part.
Hi, hi...

[Au domaine, au grand air]

Rufus suait à grosses gouttes, portant à bout de bras, la brunette. Il s'enfonçait aussi,sans rien pouvoir y faire dans une espèce de bourbier. De surcroit, le contact de Sylvine avec sa moustache perturbait sa concentration. Ferait-elle exprès pour l'émoustiller au vu de la position fort indécente ? C'est qu'il fallait peu de chose afin que le pépère s'imagine bien vite des choses.

Tenez bon. Je vais essayer de me dégager.

Zety j' tiens ben bion, j'zuizze zolide comme zun roc.
Elle craint rein d'rein, zavec moua. Qu'elle appuie ben bien fort, et elle verra.
J'pourrai t'nir des zemaines comme za, zavec une jolie donzelle comme vious.
Champion d'bras d'fer, moua.

Répliqua le bonhomme, qui ne pouvait s'empêcher de vanter ses qualités. Ses noeilnoeils se perdirent à un moment donné sur les courbes de cette sirène ... mais ne purent guère trop se rincer les mirettes car ses bras le faisaient souffrir. Pas légère la donzelle ou lui, tout simplement pas assez entrainé à ce genre d'exercice, ou encore n'avait-il pas abusé des brioches toutes chaudes quelques heures plus tôt, chapardées en la réserve ... C'est vrai qu'il se sentait tout ballonné.

Il la vit néanmoins prendre son bouquet entre les dents. Cela lui fit un de ses effets en s'imaginant à la place de ce bouquet ... bien vite oublié par une douleur inhabituelle sur sa couenne quand elle s'extirpa avec vigueur d'un coup de rein en arrière. Il en devint tout blanc, et la boue engloutit davantage sa carcasse.

Vous allez bien, messire Rufus?
Je vais chercher de quoi vous aider. Ne bougez pas trop.
Vous êtes sur un... Vous êtes embourbé.

Le pépère déglutit mais ne put dire de mots sensés ... Seuls quelques balbutiements plaintifs sortirent de sa bouche.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

[Chambre vicomtale.]

Bah le voyage, qu'en dire...on verra bien au jour le jour hein. De planifier, ce n'est pas mon genre....Nous partons à l'aventure.
On peut néanmoins envisager au moins une escale en normandie pour descendre nos passagers et trouver du cidre. Une, à La Rochelle pour le sel. Une à Bordeaux pour le vin et ensuite on verra bien, on mettra le bateau dans un port.
Hum...les futures entretiens? Des souhaits? Bah....je dirai, mignonnes et blondes à forte poitrine....

Ben voyons !
Ce ne sont pas des maistresses, que nous cherchons à l'heure actuelle pour vous divertir, messire Leportel !!!

Répliqua-t-elle vivement avant de rire à son tour.

Houlà, je dirai donc une masseuse de roubignolles. Bon, bon, je vais être sérieux un peu.
Alors, je pensais déjà à une sorte d'intendant adjoint. Enfin, en douceur pour ne pas vexer le pépére, hein. On aura qu'à donner une promotion au vioc, disons intendant chef.
Hi hi, il ne va plus se sentir pisser.
Ensuite, je vois bien un homme à tout faire mais surtout bon bricoleur.
Peut-être un garde chasse qui pourra aussi s'occuper de l'entretien extérieur.
Un jardinier.
Un forgeron qui sache s'occuper aussi d'une écurie serait pas mal aussi.
Une cuisinière adjointe sinon Marie va nous péter une roue de charrette.
Un ou une secrétaire particulière. Plutôt une ainsi elle peut te servir de dame de compagnie pour remplacer Jehanne quand elle est absente.
Hum...je vois un peu grand mais si tu recrutes tout ce monde, il faudra également embaucher des personnes pour s'occuper de l'intérieur.
Il va vraiment falloir se mettre à la restauration du domaine.

Elle poussa un soupir en entendant les dernières paroles de son compagnon.

Arfff, tu as raison. Nous avons encore tout l'intérieur à terminer d'aménager. De surcroit, je n'ai pas encore visiter toutes les ailes depuis que j'y demeure. J'espère que Sieur Balthazar terminera ses propositions pour les aménagements avant que nous larguions les amarres ... cela permettra de débuter les travaux durant notre périple ...

Je suis entrain de penser que si moi j'ai mal aux bourses, ça risque de faire mal à la tienne toutes ces embauches. Il serait temps de creuser un peu partout pour voir s'il n'y a pas un trésor caché quelque part.
Hi, hi...

Plissement de nez ... Haussement de sourcils ... Fierté de la vicomtesse venait d'être piquée au vif.

Dîtes voir Messire Leportel, oseriez-vous insinuer que je ne vais point savoir gérer mes comptes ... Taratatata !
J'escompte investir ! Et pis, de toute manière, y'a toujours des solutions à tout, n'est-ce pas mon coeur ?

Reprit d'elle d'une voix suave et usant de nouveau du tutoiement.
Petite pause marquée.

Dis voir, j'y songe.
Ce serait une sacrée chance que de dénicher un trésor qui dormirait depuis des lustres sous nos pieds ... mais bon, il faut arrêter de rêver tout d'bout. J'ai eu plus souvent croisé la poisse que l'étoile chance.

Rires cristallins de la jeune femme.

Tiens, à ce propos, je ne me suis jamais penchée sur l'histoire de ce domaine ... qui était l'ancien propriétaire, ses habitants ... Il faudrait que je le fasse, ça pourrait être intéressant.

dit-elle songeuse.

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Dîtes voir Messire Leportel, oseriez-vous insinuer que je ne vais point savoir gérer mes comptes ... Taratatata !
J'escompte investir ! Et pis, de toute manière, y'a toujours des solutions à tout, n'est-ce pas mon coeur ?

Tout à fait d'accord avec toi, quand les bourses sont pleines, il y a toujours moyen de les vider.

Dis voir, j'y songe.
Ce serait une sacrée chance que de dénicher un trésor qui dormirait depuis des lustres sous nos pieds ... mais bon, il faut arrêter de rêver tout d'bout. J'ai eu plus souvent croisé la poisse que l'étoile chance.

Ah oui effectivement, ce serait un sacré coup de chance ça. On devrait effectivement commencer à chercher. Je sais d'ailleurs par où commencer.
Aussitôt qu'on a un peu de temps libre tous les deux, on attaquera ça.

Rires cristallins d'Omby.

Tiens, à ce propos, je ne me suis jamais penchée sur l'histoire de ce domaine ... qui était l'ancien propriétaire, ses habitants ... Il faudrait que je le fasse, ça pourrait être intéressant.

Oui, cela pourrait être intéressant. Au moins, moi je n'ai pas ce souci. Jer me suis réveillé un jour à Azin avec une énorme bosse au sommet du crâne. J'en ai oublié tout mon passé.
Puis la citation suivante, me va bien : on ne choisit pas sa famille mais on choisit ses amis. Ainsi, je n'ai point de déception.

Il sourit.

Roh, si ça se trouve, je suis issu d'une grande lignée de nobles.

Il éclata de rire.

Arf...je ne pense vraiment pas, j'ai l'air trop normal.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

[Chambrée vicomtale.]

Oui, cela pourrait être intéressant. Au moins, moi je n'ai pas ce souci. Je me suis réveillé un jour à Azin avec une énorme bosse au sommet du crâne. J'en ai oublié tout mon passé.
Puis la citation suivante, me va bien : on ne choisit pas sa famille mais on choisit ses amis. Ainsi, je n'ai point de déception.

La jeune femme opina du chef à ses propos, bien qu'elle resta songeuse à sa petite tribu ... De vieux souvenirs passés lui revenaient en tête. Il est vrai que parfois dans certaine famille, ce n'était pas triste et il valait mieux une petite famille que tout un tas de cousins, oncles, arrière cousin et péta-couffin qui s'étripent.

Roh, si ça se trouve, je suis issu d'une grande lignée de nobles.

Le rire de lou fut communicatif, les rires de la jeune femme suivirent de peu avant que les deux ne reprennent contenance.

Arf...je ne pense vraiment pas, j'ai l'air trop normal.

Taratata, que sous entends-tu là ?
Je ne serais pas normale ?
Et pis qu'est-ce donc que la normalité, hein ? Messire Leportel aurait-il une définition à fournir ?

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Taratata, que sous entends-tu là ?
Je ne serai pas normale ?
Et pis qu'est-ce donc que la normalité, hein ? Messire Leportel aurait-il une définition à fournir ?

Je te rassure, tu es tout à fait normal et tu as tout ce qu'il faut là où il faut.

Ses yeux se mirent à briller et ses mains glissérent sur certaines courbes trés avantageuses.

Je confirme, c'est parfait.
Sinon, une définition. Euh...non pas excatement mais tu sais très bien ce que je pense à ce sujet. Je respecte les nobles au mérite mais je déteste ceux qui ont pu obtenir ce titre grâce à de jolis dessins ou simplement par copinage.
Arf....mieux vaut changer de sujet, cela va me mettre en colère.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

[Chambrée vicomtale.]

Je te rassure, tu es tout à fait normal et tu as tout ce qu'il faut là où il faut.

Taratata, je ne te parle pas de cela, quel cabochard fais-tu toi alors.
Qu'est-ce que tu ... Oh Lou !!!

Protesta-t-elle pour la forme quand elle sentit les mains du sacripant glisser sur elle.

Je confirme, c'est parfait.
Sinon, une définition. Euh...non pas exactement mais tu sais très bien ce que je pense à ce sujet. Je respecte les nobles au mérite mais je déteste ceux qui ont pu obtenir ce titre grâce à de jolis dessins ou simplement par copinage.
Arf....mieux vaut changer de sujet, cela va me mettre en colère.

Humhum, au moins avec toi, pas de changement de discours et ça c'est plaisant.
Et je vois que tu vas déjà mieux ... Tu vois rien de mieux que des bonnes compresses froides pour tes bobos... mais pas encore l'heure de faire des tagada tsoin tsoin.

Lança-t-elle avec malice avant de se lever. Elle se déplaça d'un pas tranquille vers la fenêtre, et observa l'extérieur ... avant de s'exclama avec une petite pointe de déception.

Afff quel dommage que tu t'es blessé, obligeant à raccourcir cette promenade. Je me prenais goût à ce petit tête à tête sans personne dans nos pattes. Je me méfie un peu du bricolage de Rufus, je demanderai à un charpentier du village de nous réparer la balançoire.

Sur ses mots, elle fit volte face et le regarda, toujours installé sur le lit. Elle se remémora quelques paroles échangées plus tôt et l'interrogea.

Mais au fait, tu disais savoir où chercher pour dénicher un trésor ?
Tu sais le domaine est immense. Te souviens-tu que des souterrains en bon nombre parcourent le domaine. Est-ce là que tu songes débuter tes recherches ?

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Afff quel dommage que tu t'es blessé, obligeant à raccourcir cette promenade. Je me prenais goût à ce petit tête à tête sans personne dans nos pattes. Je me méfie un peu du bricolage de Rufus, je demanderai à un charpentier du village de nous réparer la balançoire.

Ah oui, quel dommage et résultat des courses, les baballes endolories.
Hum...je ne pense pas que cela soit réparable mon ange. Je parle de la balançoire.

Mais au fait, tu disais savoir où chercher pour dénicher un trésor ?
Tu sais le domaine est immense. Te souviens-tu que des souterrains en bon nombre parcourent le domaine. Est-ce là que tu songes débuter tes recherches ?

Euh...j'ai toujours entendu dire que dans ces anciens domaines, toutes les constructions étaient reliées entr'elles. Il suffirait peut-être de chercher un souterrain allant d'ici à la chapelle par exemple.
Avec un peu de chance, on y fera de belles découvertes.

Sinon, les balloches ça donne quoi?

Messages : 112 Date d'inscription : 20/06/2010

[Au domaine, au grand air]

Sylvine remonta le talus et fouilla les buissons et les berges. Il n’était guère facile de trouver des branches mortes. Les rives étaient bien entretenues.
Elle récupéra une tresse de chanvre fort usée qu'elle jeta un peu plus loin.

Vous tenez messire Rufus.?
Elle jeta un regard inquiet vers le corps allongé, plaintif.
La jeune femme accéléra ses recherches.

En désespoir, elle tira sur la repousse la plus basse d'un châtaigner. Elle y mit tout son poids dessus. La branche ploya mais ne rompit pas.

Elle descendit, prit de l'élan, sauta et s’acharna dessus.

Cornebleu! Tu vas te casser oui !!!!!

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

[Chambrée vicomtale.]

Euh...j'ai toujours entendu dire que dans ces anciens domaines, toutes les constructions étaient reliées entr'elles. Il suffirait peut-être de chercher un souterrain allant d'ici à la chapelle par exemple.
Avec un peu de chance, on y fera de belles découvertes.

Fort possible

dit-elle soudainement songeuse. De vieux souvenirs lui revinrent en tête, alors qu'il l'interrogea d'un ton un tantinet inquiet. Qui ne le serait moins, au vu des circonstances.

Sinon, les balloches ça donne quoi?

Un sourire ourla ses lèvres et elle s'approcha du grand blessé.

Voyons voir cela.

La belle se pencha et souleva le carré d'étoffe, avec moult précautions, c'est que le sieur était douillet^^. Elle resta muette, prunelles rivées sur l'objet de toute son attention. Silence qui dura que trop longtemps au gout du sieur ... Elle sentit une certaine impatience chez lui. Elle releva le nez vers Lou, et souffla en esquissant une petite moue :

Comment te sens-tu toi ?
Pas de hum douleurs particulières ?

Petit raclement de gorge.

C'est que je trouve que ...

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

[Chambrée vicomtale.]

Voyons voir cela.

Omby se pencha et souleva le carré d'étoffe. Le silence lui parut une éternité mais elle finit par relever son minois pour arborer une petite moue.

Comment te sens-tu toi ?
Pas de hum douleurs particulières ?

Non ça va à peu près. Bon, je veux bien reconnaître une petite douleur de temps en temps mais sans plus....

Petit raclement de gorge.

C'est que je trouve que ...

Tu trouves quoi? Qu'est ce qui se passe?
Grrrrr.....Mets une glace que je vois l'état de mes roubignolles.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

[Chambrée vicomtale.]

Tu trouves quoi? Qu'est ce qui se passe ?

Ben c'est que ...

Grrrrr.....Mets une glace que je vois l'état de mes roubignolles.

Tressaillement vicomtal. Bouuuuu ce qu'elle n'aimait point qu'il s'énerve. Ses doigts lâchèrent le carré d'étoffe.

Es-tu certain ?

L'interrogea-t-elle vivement avant d'ajouter précipitamment au vu de sa tête.

D'accord, d'accord ... Ce que Homme veut, Homme aura.

Sous un ton se voulant humoristique parce que bon y'avait sans doute pas quoi fouetter un chat bien que quand même ... Allez zoup, cherchons donc ce miroir avant qu'il ne le fasse lui même. Et là voilà qui farfouille dans ses tiroirs ... ouvrant et refermant ces derniers ... Raclements, grincements, bruits d'objets qu'on bouscule brusquement ... Et la vicomtesse soupira un brin énervée.

Ben ça alors, où est ce fichu miroir !!!
Je suis certaine de le ranger pourtant ici. Saperlipopette.
Çà arrive, ça arrive mon cœur, ne bouge pas ! Une question de seconde.

Nouveaux grincements et raclements ... La valse des ouvertures et fermetures de tiroirs se poursuivent mais se conclut bien vite par un juron fleuri d'Ombeline et son abdication. Enfin presque !!! Elle avait plus d'une corde à son arc, la vicomtesse. Les prunelles englobèrent la pièce ... et se posèrent sur la psyché de plein pied. Lou montrait de gros signes d'impatience, pour preuve, il tentait déjà de s'extirper du lit, elle l'interpela pour suspendre son geste.

J'aiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Restez où vous êtes Lieutenant !!!

Allez hop, p'tit ordre militaire qui en général faisait toujours leur effet.

Allez vaille que vaille ... chuchota-t-elle pour elle-même.

Et là voilà revenant à son chevet, trainant le long miroir, de plus grand qu'elle.

Voilà, voilà.

Côté discrétion, elle repassera, songea-t-elle.

Hum ... peux-tu enfin euu me hum enfin me guider quand à l'orientation du miroir.

Une main se posa bien vite sur le bras de Lou, barrant tout geste.

Mais avant toute chose, je te rassure, elles sont toujours là !
Il ne faut pas que tu enfin tu sais ... Faut pas de fier aux apparences ... Promets-moi, hein promets-moi de enfin de ne pas ... enfin bref ... Je pense que c'est normal après le coup reçu ...

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La jeune Marie

Après s'être récuré plusieurs longues et intenses minutes les mains, au point que la peau en fut rougie, la bigote finit par se lever de son tabouret. Elle se rendit dans la cour afin de respirer l'air frais et chasser de sa tête toutes ses images et pensées impures et si obscènes. Par tous les saints, comment avait-elle fait pour comprendre qu'il fallait tenir le......la......enfin le bout de chair souillé du Maistre.

Elle n'oserait plus regarder le Maistre et Madame en face. A cet instant présent, seule la mort ou encore le Très Haut pouvait la laver d'un tel péché. Par tous les Saints des saints, quelle abomination ! Par Aristote, quelle luxure à laquelle elle s'était épanchée. Elle en eut des frissons tout le long de l'échine. Bien qu'elle se soit pourtant lavé, elle avait encore en mémoire cette chair entre ses doigts. Machinalement, elle se dirigea vers la mare aux grenouilles.

Zety j' tiens ben bion, j'zuizze zolide comme zun roc.
Elle craint rein d'rein, zavec moua. Qu'elle appuie ben bien fort, et elle verra.
J'pourrai t'nir des zemaines comme za, zavec une jolie donzelle comme vious.
Champion d'bras d'fer, moua.

Cornebleu! Tu vas te casser oui !!!!!

Elle sursauta en entendant la voix de Rufus qui se trouvait dans la mare. Au même moment, elle entendit celle de la préceptrice qui se battait avec une branche. S'approchant prudemment de l'intendant, elle remarqua ce dernier en bien fâcheuse posture. Posture qui lui soutira un sourire et ce fut sous un ton sarcastique, que la jeune domestique s'adressa à cet étrange équilibriste.

Mais par tous les saints que faîtes vous donc là-dedans ? Assumeriez-vous enfin jusqu'à la corne, l'cochon que vous êtes ?
A moins que vous soyez devenu civilisé, et tendance ... Seriez-vous un adepte du bain de boue en plein air ?
Par Aristote, bien la peine de vous gausser de ma poire, l'autre matin. Vous allez l'air frais ainsi !
Et, avec vos braies, croyez-vous que cela sera réellement efficace ?

conclut-elle sous des hoquets rieurs.

Zéty ma bielle,tu zé, z'a qu'à venir me les z'enlever.

Les rires redoublèrent. Si l'homme n'était pas des plus antipathiques, paresseux, pervers, peloteur, chapardeur, maladroit et bien d'autres encore traits de travers, il eut au moins le don de lui faire oublier en quelques instants la scène insupportable de tantôt.

Zéty bondiou de fion qu'elle voit t'y pas la bigote que suizze coincé
Zéty aussi qu'la sylvine, z'elle revient pas
Foutrediou, donne mooué donc la paluche pour me zortir d'là

Quoi ??? Ma quoi ???? Vous y songez pas, par tous les Saints vous vous êtes vu ?

Zé vu quoi?

Par Aristote, votre état repoussant !!!!

Dit-elle en faisant une grimace, et portant sa main à sa bouche.

Zéty pas d'ma faute à moué

La domestique contempla le spectacle ... Et songeant que peut-être était-ce là une volonté du Très Haut afin de se racheter ... Accomplir une BA, bonne action quoi ... mais tout d'même ... L'homme était tout boueux. Les lèvres pincées, fermant les yeux, elle tendit la main afin de lui porter secours.

Par tous les saints, c'est bien par charité aristotélicienne ou vous voyant en si mauvaise passe, mon dieur ce que vous me faite faire.

Zéty qu'elle à qu'à z'enlever zà robe là, zéty une question de vie ou de mort
j' m'enfonze là

Ma robe comment cela ? Et pourquoi donc !!! Espece de pervers !!!

zéty j'penze pas z'à ça mais z'a vos zolis z'habits

Comment osez-vous par tous les saints !!! Fornicateur ! Suppôt de Satan ! Démon !

zéty qu'elle va ze taire z'un peu et plutôt m'aider z'à remonter

Nan, seule ma main vous aurez par tous les saints ! Prenez la ou je vous laisse dans votre fange.

Il attrapa la main tendue et l'effet escompté ne fut pas au rendez-vous. Aucune remontée ne se fut mais plutôt la descente de Marie qui piqua la tête en avant recouvrant avec ses jupons celle de l'intendant.

zéty quoi qui s'pazze
zéty, j'vous plus rien
J'm'enfonze
J'me nouaaaaaaaaa

Par Aristoteeeeeeeeeeeeeeeeeee, voulez-vous me lâcher !!!
Lâchez-moi, lâchez-moi !!!
Ah nan par tous les saints, nan, nan tenez moi, tenez moi.
Je vais glisser, oh la la la, tenez moi par tous les saints !!!

Son pont rufulesque s'enfonça sous le poids supplémentaire dans la boue.

Zéty vous z'êtes où, z'y vois rien

Des paluches boueuses la pelotèrent involontairement ou non, enfin fallait bien que le pépère s'agrippa sur quelque chose ... effet rapide chez la domestique qui se tortilla sur lui et exprima son mécontentement.

Par Aristote, arrêtez pervers !!!

Énervée, elle bougeait que trop et l'équilibre n'en devint que plus précaire ... Une chose verdâtre bondit sur le pont rufulesque, et cela juste sous le nez de la Marie. La chose fit un croaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, quand à Marie, bien entendu hurla.

Oh de grâce, aidez-moiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Mon père, je vous en prie, je n'ai pas mérité cela ... Je vous le jure, on ne m'y reprendra plus et plus de chair je toucherai !!!
Par pitié, j'ai compris le message divin ... Libérez moi !!! Sauvez moi !!!

zéty zé koi ze poisson poilu que zé sur le pif

Messages : 112 Date d'inscription : 20/06/2010

Sylvine se désespérait de craquer la grosse ramure. Elle se retrouva sur le séant tout échevelée mais avec le morceau de bois.
Elle se releva et dégagea d’une main, les cheveux épars sur son visage.

Elle prit à deux mains le morceau de bois tel un gourdin et courut vers Rufus.
Elle s’arrêta net devant le tableau.
Que voyait-elle ???? Deux corps enchevêtrés qui se débattaient dans la gadoue.
Zéty vous z'êtes où, z'y vois rien

Par Aristote, arrêtez pervers !!!

La jeune femme regarda sa branche puis le couple.

Soudain la femme allongée cria lui vrillant les oreilles.

Ne bougez pas !!!!!! Surtout arrêtez de gesticuler sinon on ne pourra secourir aucun d’entre vous !!!!
Elle posa cependant la grande branche près de la jambe de la femme .

Je vais chercher secours mais de grâce restez calme !!!

La brunette releva ses cotillons à mi-genoux et courut jusqu’au manoir.

A l’aide !!!A l’aide !!!
Deux personnes sont aux prises des sables mouvants !!! A la mare ! Venez me prêter main forte. Je ne peux le faire seule !!!

Elle s’enfourna dans l’écurie à la recherche de licols.

Invité

Respiration qui s'accélère. Pouls qui s'affole. La silhouette, cachée derrière un bosquet, observe. Dissimulé sous une tignasse hirsute et crasseuse, ses yeux roulent mais ne perdent pas une miette de la scène. Ça lui fait peur ces bêtes debout et en même temps ça l'intrigue.

Il serre une pierre dans sa main. Une pierre qui a le don de le rassurer et lui faire prendre confiance en lui. Il a faim. Une grosse bête comme ça devrait le faire tenir plusieurs jours. L'une d'elle aux poils noirs ramasse de la nourriture. (fleurs) L'autre avec des poils, couleur terre, sur le visage, s'agite plus loin. La brune, une femelle, il croit, s'approche de sa cachette. Il peut la sentir. Il hume l'air. Elle sent bizarre. Ça lui chatouille le nez. Il s'apprête à la viser avec sa pierre quand elle se met à courir vers le mâle. Il est frustré. Il a manqué une belle occasion. Tout n'est pas perdu. Le couple fait une sorte de parade. Çà il n'a jamais vu. Ses yeux fixent la danse étrange. Ça se ressemble un peu aux bêtes à longues plumes et à la fois, à tout autre chose. La parade termine dans l'eau.

Il en a assez vu, et préfère se retirer. Il a faim mais ils font trop de bruit. Ça lui fait mal aux oreilles. La silhouette se détourne du gibier à deux pattes. Elle se déplace à quatre pattes vite comme à son habitude. Les cris redoublent d'intensité. Çà fait mal, très mal. Il se bouche les oreilles mais ça continue de faire mal. Faut que ça cesse. Il retourne au bosquet. Il y a trois bêtes maintenant. Celle qui a repéré, pousse des cris.

A l’aide !!!A l’aide !!!
Deux personnes sont aux prises des sables mouvants !!! A la mare ! Venez me prêter main forte. Je ne peux le faire seule !!!

Il secoua la tête, et ne sut pourquoi mais se mit à découvert. La brune, pouvait découvrir face à elle un garçon moitié nu, moitié vêtu de peaux de bête, au corps noir de terre, aux ongles longs et durs comme des griffes, et à la longue tignasse crasseuse, et au visage balafré ... une pierre à la main. A vu de nez, il a une taille d'un enfant de huit ans.

Il jette un œil sur le mâle qui paradait avec une autre femelle. Il a le regard fuyant, l'empêchant de se fixer sur la brune. Il la contourne de très loin, et tire une énorme branche d'arbre vers la mare. Pour sa taille et son âge, il s'avère être très costaud et agile. Il pousse des cris, pour éviter que la brune ne s'approche de trop près de lui. Il ne sait pas pourquoi mais veut aider mais en même temps garde ses distances. Il fait rouler la grosse branche et la balance près de deux autres bêtes. Il saute dessus à quatre pattes. Il pousse encore des cris, pour faire comprendre à la brune de venir l'assister. Il attrape la femelle et la pousse de toutes ses forces sur l'herbe. Le mâle lui, lui fait peur. Il ne reste pas, trop effrayé. Il déguerpit et disparait dans les bois.

Messages : 112 Date d'inscription : 20/06/2010

Sylvine revenait avec une corde en main, lorsque surgit une forme,des fourrés.
Elle eut un mouvement de recul, croyant à une bête sauvage blessée.

Cela avait des griffes et une sorte de crinière.
Mais la manière de se tenir n’était pas celle d’un ourson ou d’un loup.

Elle plissa les yeux et se rendit compte qu’en face d’elle, c’était un enfant en bien triste état.
Elle le sentit sur le qui vive. Elle fit quelques pas en sa direction, il poussa des cris stridents. Elle n’osa faire de mouvements brusques et laissa une distance entre eux.

A sa grande surprise, le petit être déplaça une forte branche jusqu'à l'étang et sautilla dessus pour prêter secours à la femme qu’il projeta sur le talus.
Celle-ci se retourna. Le visage de la cuisinière d’Ytres apparut.
Marie? Vous allez bien ?

La Brunette accourut vers la branche. Son regard noisette croisa celui du petite faune.
Comment tu t’appelles, bonhomme ?
Il n’y eut pas de réponse, il disparut dans les fourrés.

Des marmonnements lui rappelèrent la position du pauvre Rufus.
Elle s’empressa d’entourer un tronc et de faire un nœud avec la tresse de chanvre et de lancer l’autre extrémité à l’intendant.

Tirez sur la corde et aidez-vous de la branche, Messire Rufus

Elle jeta un regard vers les buissons.
D’où viens-tu ?

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: [La Jeune Marie]

Ne bougez pas !!!!!! Surtout arrêtez de gesticuler sinon on ne pourra secourir aucun d’entre vous !!!!

Par tous les saints, bous croyez que c'est facile avec ce vieux sknock sous les jupes !!!
Il n'arrête pas de me tripoter, mais arrêtez donc, par tous les saints, c'est indécent !!!
Vais me plaindre à Madame, il vous en cuira, espèce de démon.

Zety j' fais ze qué j'peux moua.
Elle fait que gigoter, bonté d'mère.
Et pis zetes pas mon genre, y'a rein à tâter sous la paluche, moua je vious l'dis.

Oh goujat, goujat, goujat par Aristote

Une grande branche fut déposée près de sa jambe.

Je vais chercher secours mais de grâce restez calme !!!

Hâtez-vous, hâtez-vous, argggg mais arrêtez de m'tripoter, par tous les saints.

Zety elle va s'taire un peu la greluche ou j' t'envoie plou loin moua

Goujat, goujat, goujat !!!!!!!!!!!!!

Aieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Vous m'avez pincé le ohhhhhhhhhhhhhh

Et zety j'yremets zun coup zi elle beugle zencore, capiche ?
Bonté d'mère, zety pas zune drôlesse qué va taper les nerfs, hein.

La blondinette ferma le clapet, et fit ce qu'elle savait le mieux faire ... tendit son Esprit et appela à l'aide le Très Haut.

A l’aide !!!A l’aide !!!
Deux personnes sont aux prises des sables mouvants !!! A la mare ! Venez me prêter main forte. Je ne peux le faire seule !!!

Sauvez-nous ô mon Père, ayez pitié de ce pauvre être qui n'y entend rien ... qui nage dans la fange et la fornication des péchés ... C'est un être vivant après tout, soyez bon, oui je sais que vous l'êtes ... ayez pitié de son corps et son âme ...Au fond de lui, très très profondément, il y a encore une chance d'y trouver bonté et ... blablablablabla ...

Quand elle ouvrit de nouveau les yeux, une terreur incommensurable brillait. Un petit être sale, et monstrueux se tenait devant elle, à quatre pattes sur deux grosses branches. Tant elle était effrayée par cette chose, elle ne put crier ... Aucun son ne sortit non plus de sa bouche quand il la poussa sur la terre ferme. Sous le choc, elle ne put répondre à Sylvine, ses yeux étaient rivés encore sur le petit démon qui fuyait.

Marie? Vous allez bien ?

Les premiers mots franchirent enfin ses lèvres quand l'Intendant était extirpé de son marécage.

PAR TOUS LES SAINTS !!!
AVEZ-VOUS VU CETTE BÊTE ????
PAR ARISTOTE, C'EST C'EST C'EST UN MONSTRE !!!!
FAUT LE .... LE .... LE .... OH .... FAUT SONNER L'ALERTE !!! FAIRE VENIR LA GARDE, NON L'ARMÉE MÊME !!!
QUELLE HORREUR !!!
IL GROGNAIT !!!
UN CANNIBALE SI ÇA SE TROUVE !!!
On aurait pu nous dévorer !!!
Par tous les saints, des saints, oh oh oh oh oh oh

Et voilà la Marie, les sens tous retournés ... en pleine crise hystérique ...

Y-a pas à dire les femelles étaient gonflantes, songea le pépère sous le labourage de la bigote qui avait le culot de se plaindre. Il fallait bien qu'il s'amarra quelque part, pour pas s'enfoncer davantage. Après un échange corsé entre les deux, il eut le dessus, encore heureux même, après tout qui c'est le MÂLE ? LUI !!!

Et puis, le poids mort disparut. Le pépère se sentit plus léger et pouvait enfin respirer à grande goulée. Il revivrait presque et aurait sauter de joie s'il n'était pas encore embourbé la dedans. Il crut entendre Sylvine causer à quelqu'un mais sans le nommer. Ben pas grave, tant que ça venait aider à le sortir de ce bourbier !

Tirez sur la corde et aidez-vous de la branche, Messire Rufus

Une corde lui arriva dans les paluches. Le pépère ne se le fit pas dire deux fois et se tortilla pour se hisser sur la grosse branche. Au bout de longues minutes qui lui parurent interminables et où il sua à grosses gouttes et souffla comme un buffle, il finit par s'extirper de là. Avachi sur l'herbe, il tâchait de reprendre sa respiration le pépère quand la voix de la bigote lui vrilla les tympans.

Zety pas pozzible, elle a un grain !!!
Za va pas d'couiner comme za vindioussssssssss !!!
L'on peut plou mourireuuuuuu pénard, bonté d'mère.

Il s'assit sur l'herbe et la regarda de travers. Il se secoua la caboche et fit signe à Sylvine qu'elle ne devait pas avoir toute sa tête. Il lâcha ensuite quand même à la brunette un

Merzi, mon p'tit rayon d'nuit.
Zety zune chanze qué vious ayez pas deux mains dans l'sabot vious alors.
Mais qu'est-ze qu'elle a à couiner comme za ????
Gné pas pozzible.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

[Chambrée vicomtale.]

Les prunelles se fixèrent dans les saphirs un long instant puis elle décida de tourner doucement le miroir... ce qui n'était guère trop tôt car il pesait son poids celui-là !

Bien n'hurle pas ... Le miroir grossit toujours, enfin surtout celui-là.

En voulant le ménager, elle y alla en douceur, tant et si bien, qu'avec la fatigue de tendre les bras ce lourd miroir, et sa posture guère confortable pour le maintenir ... arriva ce qui devait arriver ... Le miroir lui échapper des mains ... Un bruit de verre retentit dans toute la chambrée ... La jeune femme sursauta sur place avec un air désespéré en voyant le désastre.

%*@GRGRGR ^>#

Volée de jurons fleuris.

Messages : 115 Date d'inscription : 30/05/2010

[Chambrée vicomtale.]

Le Grand Maistre passait par là par le pur des hasards.

Il observait à travers le petit trou de serrure aussi par le pur des hasards.
Et par le plus grand des hasards aussi, ouvrit la porte à la volée de la chambrée vicomtal avec un air des plus catastrophées.

Exquise Vicomtesse … Que se passe-t-il donc ? J’ai accouru de suite à vous quand j’ai entendu ce tappage anormal.

Dit-il en gesticulant toujours avec ses airs effémines et sortant son mouchoir dont les odeurs d’eucalyptus embaumèrent la pièce rapidement. Il s’arrêta devant un gros bris de miroir jonchant le sol.

Oh mes aïeux, qu’avez-vous fait ? Mes aïeux, qu’avez-vous fait ?
Sept ans de malheur !
Et oh que.

Les yeux de fouine restèrent rivés sur l’Etalon, vu sous toute sa splendeur.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

[Chambrée vicomtale.]

Exquise Vicomtesse … Que se passe-t-il donc ? J’ai accouru de suite à vous quand j’ai entendu ce tappage anormal.

Yeux ronds, la belle le regardait d'un air dépité. Cet homme ne changeait jamais et l'énervait toujours autant avec ses manières. Pouahhhhhhhhhh, et cette odeur ... quelques gouttes passaient mais là, cela empestait toute la chambrée ... Elle émit un gros soupir, lasse et passa machinalement la main dans sa chevelure.

Oh mes aïeux, qu’avez-vous fait ? Mes aïeux, qu’avez-vous fait ?
Sept ans de malheur !
Et oh que.

Et le voilà qui remettait cela. Tout à coup, un silence d'ange se montra. Chose anormal connaissant l'hurluberlu. Ses prunelles le fixèrent puis se tournèrent vers ce qu'il contemplait avec tant de euuuu envie ??? délectation ??? Gné ????

Sieur Balthazar !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ecoutez si vous n'êtes ici d'aucune aide, veuillez partir, je vous prie !!!
C'est vraiment pas le moment de rester ainsi les bras ballants et de grgrgr Sieur Balthzar, vous m'écoutez ????
Il suffit, je vous dis !

Dit-elle furieusement et se rapprocha de lui ... En croisant son regard, elle sentit son mouvement de recul.

Mes aïeux, mes aïeux, mes aïeuxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Quoi ?
Quoi ???
Quoi !!!

Vous vous vous

Mais quoi bon sang de bois !

Et l'homme articula difficilement ... Elle dut se rapprocher de lui.

Sa_______

Avant de s'effondrer comme une feuille.

Non mais qui m'a collé un bras cassé pareil.
Qu'a-t-il donc ?

Grommela-t-elle en passant sa main ensanglantée sur son front.

Bon, je n'ai plus qu'à appeler de l'aide maintenant pour lui aussi.