[RP] Ainsi font font ... Acte II (avril 1459)

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

[Suite du [RP] Ainsi font, font ..., des jours bien après l'accouchement qui se situe au printemps 1459 pour rappel.]

***

Le cours des choses reprenait peu à peu au sein du manoir ... du moins presque. Une nouvelle routine s'était installée tournoyant notamment autour de l'enfançon qui faisait la joie des parents et du reste de la petite troupe. La jeune femme avait pris du retard ... point de nourrice encore de trouvée, point d'annonce placardée, point faite non plus celle pour étoffer un peu la domesticité au sein du domaine ... Et la date du voyage qui s'approchait à grand pas. Le mois de juin était encore loin mais il sera bien là assez tôt, songea la jeune femme qui avait pris place en son bureau avec déjà une plume en main.

Un vélin fut bien vite attrapé et là voilà, rédigeant la future annonce ...

Citation :: Oyez, Oyez !
A tous ceux qui liront cette annonce,
Qu’il soit sut qu’à partir de ce jour,

Nous, Ombeline, Vicomtesse de Fruge, Baronne d’Ytres, Dames d’Avesnes_les_Bapaume

Recherchons et recrutons en nostre mesnée, chaque homme et chaque femme, prêt à nous servir corps et âme, n’ayant point peur de l'inhabituel. Ainsi, sont à pouvoir pour un temps certain, un poste de nourrice pour s'occuper de notre enfant déjà né. Le service commencera le plus vite possible !
Un poste de jardinier, de Maistre de chais, de lingère/cuisinière/commis d'intendance sont aussi à pouvoir.

Entre contre partie, vous serez logé, nourri, blanchi, et recevrez une certaine somme à définir en temps voulu.

Aux courageux qui seraient intéressés de nous offrir leur service, nous les attendons en nostre manoir, sises en terres d'Ytres, situé au alentour de la bonne vieille ville de Bertincourt, en Artois pour un entretien.

Avril 1459

La plume s'agita nerveusement sur le vélin ... L'annonce prit rapidement corps. Elle souffla sur l'encre puis s'en fit lecture à haute voix. Allait-elle trouver chausse à son pied, enfin façon de parler puisque chausse, elle avait déjà trouvé pour elle-même. Bon, y'avait plus qu'à faire relayer cette annonce dans tous les pâtés à la ronde, voir la gazette même. Elle resta un instant songeuse, contemplant sans vraiment le faire la fine écriture noircissant le parchemin. N'avait-elle rien omis ? Ha hum ... Seul l'avenir le dira. Elle se leva doucement et d'un pas serein ouvrit la fenêtre afin d'interpeler Rufus dont elle avait pu entendre le timbre depuis son bureau.

RUFUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
Veuillez monter, je vous prie ... Une commission urgente à vous charger.

Alors que des rouspétances rufunesques habituelles se firent entendre, son regard fut attiré par deux silhouettes se déplaçant non loin de l'orée des bois. Un sourire se dessina sur ses lèvres, en les identifiant. Lou et Nathy ... que manigançaient-ils encore ces deux là ?

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Comme en ayant pris l'habitude depuis la naissance de Gwanaelle, Lou et Nathy avaient été piquer une tête dans l'étang. Ce dernier se débrouillait de mieux en mieux et nageait convenablement maintenant.

Alors qu'ils rentraient tranquillement en longeant l'orée du bois.

Il y a bien longtemps que l'on a pas fait une petite crasse à quelqu'un. Je pensais faire un tour pendable à la Marie. Qu'en penses-tu?
J'ai même ma petite idée la-dessus.

Du doigt, il lui montra le domaine.

Tu vois la fenêtre de ta chambre là bas et ragarde juste au dessus, c'est celle de la marie.
On va confectionner un pantin avec de la paille, un drap blanc et une chaîne. A l'aide d'une corde, on va le descendre dans la cheminée. Tu resteras dans ta chambre pour tenir la corde et tu la descendras tout doucement. L'autre, quand elle verra le 'fantôme', elle va se mettre à hurler.
Moi, j'irai sur le toit et je ferai des bruits bpour qu'elle entende.
Hum, ça me plait pas mal ça. Qu'en penses-tu?
Euh...pas un mot à m'man, hein?
Bon, c'est pas tout ça mais ça donne faim de réfléchir, que dirais tu d'un petit repas d'hommes?
Ensuite, un petit bisou à ta mère et on se met au travail.

Clin d'oeil complice et direction la cuisine.

[Entretien avec la patronne.]

En plein sieste euuuuuuuuu labeur d'intense cogitation, allongé sur le banc face à la fontaine de l'une des cours du domaine, le Ruru entendit la douce voix de sa patronne bien aimée teintée jusqu'à ses esgourdes.

RUFUSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS
Veuillez monter, je vous prie ... Une commission urgente à vous charger.

Levant le nez en l'air, et le chapio qui le protégeait de l'astre solaire trop chaleureux^^, il mira en direction de la fenêtre du bureau de la patronne ... source de ce réveil ou plutôt appel d'importance qu'il lui avait été adressé. Une fois l'information transmise à son cerveau, il se redressa, s'étira de tout son long. Il fit craquer quelques articulations, et ronchonna ses habituels répliques, se plaignant encore de turbiner à outrance. Une quinte de toux le prit. Après plusieurs secousses, et coup de poings en sa poitrine venue, un énorme glaire visqueux fut éjecté du fond de son gosier.

Bondioussssssssssss, zacré morzeau que zelui-là !

Il s'étira de nouveau, se gratta la couenne du dos et bas du dos, pendant qu'il y était puis petit détour aux écuries, tant qu'à faire. Une fois l'inspection faite, il finit par lever sa carcasse et prendre la direction du manoir pour ... Ah ben, petit rafraichissement au passage dans la fontaine de sa fiole d'ange. Délicat tout d'même le pépère. Une fois, la remise en place de sa chevelure faite, le bonhomme se mit en route, tout en cogitant sec sur la nature de cette fameuse commission urgente. Il ne manquait guère d'imagination le pépère. Imagination fertile,quand tu nous tiens.

Quelques instants plus tard, il tambourina joyeusement trois coups dans la porte et claironna à travers la planche de bois.

C'est moua qué voila !

Entrez, entrez Rufus.

Le pépère pénétra dans l'antre et s'avança vers le bureau, sourire édenté en avant.

L'a zu d'zuite zety moua qué voila.
Za zé du lien ou j'm'y connais pas, moua, hein.
Zune commizzion d'importanze, patronneuuuuu ?
J'zuizze vostre homme !!!
J'zuizze tout za viousssssssssssssssss, zordonnez, dispozerrrrrrrrrrrrrrr, faites vious plaizir, ô ben bien aimée patronneuuuuuuu.

Roooo, Rufus,vous savez toujours autant me faire rire.
Toutefois, l'heure n'est point aux pitreries, j'ai déjà pris beaucoup de retards pour cette affaire.
Celle-ci, fort délicate, et d'importance pour l'avenir de cette maisonnée ne peut attendre plus. J'ai besoin de vous pour la mener à bien. Vous êtes comme qui dirait une pièce maîtresse puisque je ne puis encore sortir du manoir, et crapahuter à droite et à gauche ... qui me fatiguerait bien trop ... et pis avec la petiote sur le dos, je serai fort ralentie et ... enfin bref, avez-vous quelques disponibilités cette après-midi malgré votre programme, que je sais est sans nulle doute fort chargé déjà.

Il croisa les mirettes de la Vicomtesse. Un étrange regard, de surcroit extrêmement sérieux. Il chuchota d'un air si intrigué que cela lui donnait un air plus niais qu'à l'accoutumée.

L'avenir d'zette maizonnée ?
Mé disponiblités ???
Ben euu zety que muimui, va falloir que j'repouzze tout zun tas d'turbin, moua zencore.
Zéque l'domaine m'en donne za tout d'bras, voir même d'gambette !!!
Zi vous zaviez, zé pas aidé zen plus que za. Certains s'la coule zacrément douze, moua j' vous l'dis.

Certes, certes.
Hum
...
Vous me le faites bien souvent entendre, mon cher Rufus.
Je vais songer à augmenter vos gages, après tout, je vous le dois bien.
Cela fait si longtemps que vous êtes à mon service.
Et justement, en exécutant cette tâche, vous vous le rendrez indirectement vous même.

Ah ?
Zety pozzible que za ?

Évidemment puisque je vous le dis !
Remettriez-vous en doute ma parole ?

Jamais patronneuuuuuuuuu
Vous zavez fiaire les bions choix, m'avez zengagé, zety ben bien la zune preuve.
Bon, y'a des fois zune ou dieux zerreurs d'pilotage notamment zavec ...

Venons en au fait.
Pardonnez moi de vous couper si hâtivement.
Voilà, j'escompte agrandir la domesticité.

Gné ? La domesticité ?
Zety quoi que za zincore ?
Va y'avoir de nouviaux travaux avec l'emplumé d'la Roquette ?

Du tout, du tout.
J'escompte étoffer l'effectif du personnel ... ainsi, que vous ayez, Marie, Glass, Jehanne, et vous, quelques aides en plus. Cela fait fort longtemps que j'y songeais mais les ressources n'étaient guère florissantes à l'époque.

Ah
Et zety meilleur maintenant ?

Point vraiment, mon brave Rufus.
Toutefois, l'arrivée d'une nourrice me faciliterait aussi la tâche pour gérer la petite.

Ben ze zur d' zur, j'peux pas fournir d'lait moua, pas d'mamelle. Wuhuhuhuhuhu.
Et zety pour l' reste, l'est trop petiote zencore.

Oh, Rufus,voyons !

Il se gaussa mais se reprit bien vite avant de se prendre une soufflante dans les bronches.

Fiston avide d'apprentissage Messages : 301 Date d'inscription : 22/05/2010

Nathy écoutait son pap' trés attentivement. Le fait de faire peur à la Marie l'intéressait fortement.

Super idée ça pap'. Dis, on fait ça ce soir, hein pap'?
Tiens, j'y pense, tu n'as qu'à préparer à manger, moi je vais foncer dans la chambre de la marie afin de vérifier si cela est possible et que rien ne gêne à la cheminée.
Je viens de la voir se diriger vers le potager, j'ai donc le temps.

Il se mit à détaler comme un lapin et rapidement il arriva devant la chambre de la cuisinière. Après avoir vérifié que personne ne le voyait, il y pénétra.

Bin dis donc, c'est drôlement propre ici et tout est bien rangé.

Il se dirigea vers la cheminée, se pencha et constata qu'on voyait parfaitement le ciel.

Hi, hi pap' va être content, on va drôlement bien s'amuser.

Au moment de sortir, il réalisa qu'il avait réussi à voir presque toutes les femmes nues du domaine dans leurs chambres. Par contre, elles étaient toutes situées au premier étage.
Il se demanda s'il était possible que ce soit pareil à cet étage là.
Il se mit à pousser les pierres et regarder derrière les tableaux mais il ne découvrit rien.
Il se mit à réfléchir.

Ma chambre est juste en dessous.
S'il y a un passage, il ne peut être fait que de la même façon.

Il retourna dans le couloir et chercha une entrée possible, en vain.

Que suis je bête.

Il fonça au grenier et par déduction, il localisa la chambre de la Marie et découvrit rapidement un bout de plancher qui pivotait en le soulevant légèrement.
Il put y voir la chambre complète et impossible d'être apreçu d'en bas, l'ouverture donnant dans une rosace du plafond.

Alors là je vais pouvoir me rincer l'oeil tranquillement. Je me demande bien ce qu'elle peut faire le soir toute seule.
Houlà, j'ai oublié pap'.

Il regagna rapidement la cuisine tout en étant persuadé qu'il devait y avoir un passage donnant dans la chambre. Il retournerait voir ça de plus prés.

Oh c'est déjà prêt Pap', t'as fait vite dis donc. Je suis repassé par ma chambre et je pense que tout est bien pour qu'on s'amuse.

[Entretien avec la patronne.]

Bien, je disais donc ... renforcer votre équipe ne devrait pas faire de mal. De surcroit, avec notre voyage, il faudra bien icelieu une aide pour l'intendance ... Vous faites parti du voyage, comme vous le savez, à moins d'un changement de programme. Si cette aide s'avère des plus efficaces, il va de soit qu'à notre retour, il sera même envisagé de la garder. Vous qui vous vous plaigniez souvent d'être le seul à la tâche, voyez comme je pense à vous. Ainsi donc, en cette annonce, je d'mande aussi un maistre de chais, un jardinier, et une sorte d'intendant bis pour l'intérieur ...

Le pépère tira la grimace ... un maistre de chais, un jardinier ... Il ne savait pas à quoi ça correspondait bien ce type de chais, mais tout comme l'arrivée d'un jardiner avec ses grosses paluches, il ne voyait pas cela d'un bon œil ... un moyen comme un autre, de lui faire passer la pilule, qu'il était temps de passer la main que ça ... Les neurones se mirent en branle à diverses manières d'éviter l'arrivée d'inopportuns. Lissant sa moustache, et toute à sa cogitation, il ne vit point de suite, le pli tendu par la patronne. Ce fut sa quinte de toux volontaire qui le fit réagir.

Zety quoi qué za ?
Déjà zun nom pour l' turbin ?

Du tout, mon bon Rufus.
Voici l'annonce que je vous demande de porter aux imprimeurs et ensuite assurer qu'elle soit transmise un peu partout, afin de retenir l'attention du plus grand nombre. En fonction des réponses, nous fixerons une date pour recevoir tous les postulants.

Vous croyez y'aura d'monde ?

Et bien,nous le saurons qu'une fois la recherche lancée, mon cher.
Pouvez-vous vous en charger cette après-midi ?

Le pépère prit le temps de cogiter puis répondit de sa voix caverneuse.

Ben, va d'voir répouzzer du turbin mais va le faire.
Zinquiéter pas patronneuuu.
Vious pouvez comptez zur moua zen tout'zérénitude !

Parfait.
M'en voila soulagée.
Vous pouvez disposé en ce cas. Je sais que vous avez fort affaire en travail.

Il lui fit une petite courbette, et quitta le bureau, pli rangé dans la poche de ses braies. Avant d'entamer quoique ce soit, et même de réfléchir à un plan d'attaque, la panse devait être remplie. Une bidoche bien remplie permettait toujours mieux reflectionner ! Il se dirigea d'un pas nonchalant vers les cuisines. Pénétrant dans la salle, il put entendre le mouflet causer.

Oh c'est déjà prêt Pap', t'as fait vite dis donc. Je suis repassé par ma chambre et je pense que tout est bien pour qu'on s'amuse.

Les propos l'intriguèrent au plus au point, pensez-vous bien. Qu'avaient manigancé ces deux là ? Il devait avoir l'œil le pépère. Il aurait bien fait demi-tour avant que les deux ne se rendent compte de sa présence mais il se prit le pied dans je ne sais quoi qui trainaillait encore par terre et se vautra de tout son long par terre. Il s'encoléra.

Mortecouille, peut pas fichtre zé fichus zailleurs, la bigote, vindioussssssssss !!!

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Oh c'est déjà prêt Pap', t'as fait vite dis donc. Je suis repassé par ma chambre et je pense que tout est bien pour qu'on s'amuse.

Bah oui, tu as été drôlement long, J'ai commencé sans toi. Vas y installe toi et attaque.

Le Rufus fit une entrée rampante.

Mortecouille, peut pas fichtre zé fichus zailleurs, la bigote, vindioussssssssss !!!

Tiens, bonjour Rufus. Au lieu de nettoyer le sol avec votre tarin, joignez vous donc à nous. Repas du matin, amusement certain.

Lou sourit et fit un clin d'oeil à Nathy.

Alors mon bon Rufus, du boulot pour aujourd'hui? Moi, je vais aller faire un tour sur le toit afin de vérifier si rien n'a bougé là haut. Le vent a soufflé un peu fort cette nuit. Ca me permettra en plus de vérifier l'état des cheminées avant que l'hiver ne se pointe. Nathy m'aidera......

[Cuisine]

Tiens, bonjour Rufus. Au lieu de nettoyer le sol avec votre tarin, joignez vous donc à nous. Repas du matin, amusement certain.

Rouspétances ... Il se releva tant bien que mal, pas un n'était venu l'aider un, bande d'ingrat persiffla-t-il ... mais bon d'un autre côté, il aurait refusé la main tendue, pas un mauviette le pépère, besoin de personne pour bouger sa carcasse, et pis quoi encore.

Il marqua un temps d'arrêt. Son pois chiche venait d'enregistrer l'information : graillage à l'horizon. Il zieuta la tablée d'une mirette fort intéressée. D'une paluche, il ramena un tabouret et posa son séant dessus.

Zety pas d'refus que za.

Alors mon bon Rufus, du boulot pour aujourd'hui? Moi, je vais aller faire un tour sur le toit afin de vérifier si rien n'a bougé là haut. Le vent a soufflé un peu fort cette nuit. Çà me permettra en plus de vérifier l'état des cheminées avant que l'hiver ne se pointe. Nathy m'aidera......

Sourire niais du pépère.

Ben pour zur d'zur. J'turbine à pas d'hor moua !!!
Va pas m'amuzer za jouer l'clown zur l' toit, mortecouille.
Zety pour zimprezzionner la patronneuuuu za zincore, hein ?
Les cheminées,zety du costaud que za, zety pas zune brizette za la noix qué va les terrazzer, bontéd'mère. Il n'y connais quet'chi.
Bon zen parlant d'turbin, ben moua ...

Bombarge du torse, lissage de la moustache.

La patronne m'a mandé zune commizzion d'haute zimportanze !
Et zety pas d'lapizzette de chatte que za, moua que j' l'dis !

Il farfouilla dans sa poche de derrière, après un petit récurage des écuries et tendit le papelard au Major sous le nez, l'agitant sans le lui donner.

Zacré zaffaire que za !!!
Lui fallait zun gard d'confianzeeeeeeeeee, tu vois mon gars ?
Zun gars comme moua quoi.
Bon zety quoi qu'on graille donc ?
Za cauze, za cauze, mais j'ai les chicots za zecs là.

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

La patronne m'a mandé zune commizzion d'haute zimportanze !
Et zety pas d'lapizzette de chatte que za, moua que j' l'dis !

De pour zûr, si la patronne te l'a confiée à toi cette mission, c'est qu'elle doit être de trés grande importance. Il lui faut un homme de confiance.

Le voyant agiter sa lettre.

Ah oui, je vois. Et que dit cette lettre?

Zacré zaffaire que za !!!
Lui fallait zun gard d'confianzeeeeeeeeee, tu vois mon gars ?
Zun gars comme moua quoi.
Bon zety quoi qu'on graille donc ?
Za cauze, za cauze, mais j'ai les chicots za zecs là.

Bah! arrêtons de parler travail et commence donc à grailler. Tiens, un petit verre de vin pour faire passer le tout.
On va se dépêcher avant que l'autre folle vienne nous hurler dans les oreilles.

[Cuisine]

Bah! arrêtons de parler travail et commence donc à grailler. Tiens, un petit verre de vin pour faire passer le tout. On va se dépêcher avant que l'autre folle vienne nous hurler dans les oreilles.

Les mirettes prirent un éclat de convoitise à la vue de la vinasse. Il s'enfila derechef le verre de vin et le reposa bruyamment, s'ensuivit un rot tonitruant.

Bondious, zety za fait du bien par zou za pazze.
T'as ben bien raizon l'Major, graillon la bonne pitanze.

Il piqua avec son couteau dans le plat et déposa dans sa gamelle, le bout de guibole de la poularde rôti froide ... reste du souper de la veille ... Il interpela le drole.

Pazze moua donc l'pain, l'gamin.

Il prit le couteau et découpa trois grosses tranches qu'il répartit équitablement avec ses voisins. Nouvelle interpellation, avant de s'engloutir un morceau de la poularde dans le gosier.

Vas-y l'Major, verze zen zencore une louche !
Pas d'la piquette zette vinazze là, zé moua qué te l'dis.

Il réenchaina sur la bigote.

L'est pas nette, nette la bigote. L'as ben bien raizon l'Major. Zur z'point, l'on z'rejoint.
Il s'rappelle d'safiole verdâtre l'autre matin ?
Pas idée d'ze peintulurer la goule comme za. Pour zur d'zur, va pas être fazile à loui trouver un bon gars.

Il s'enfila le second verre dans le gosier. Nouveau soupir de satisfaction et rot tonitruant. Geste envers le Major l'invita à lui en remettre.

Il veut zavoir zalors la commizzion d'importanze qu'elle m'a confié la patronneuuuuuuuuuuu ?
Hein ? Il veut oui ?
Ben, va t'l'dire.

Il reprit le papelard en main ... papelard qui se retrouva tacher de graisses dans la manoeuvre rufulesque ... Il le remit sous le piff de Lou.

Qu'il lit donc !
Zety zécris là, noir zur l'pachemin.
Elle cherche d'la mamelle pour garder l' best eu la drolezze .... Zety za lui en donne du turbin la petiote. Elle l'est zouvent za la tache la patronneuuu ... Za tête zouvent za zet âge là, bonté d'mère.
Ah nom d'vindious, j'aimerai ben bien r'venir mioche moua des fois .... lové dans d'ben bielles mamelles zé, pourra pas dire l'contraire mon gars, la patronneuuu, y'a ze qu'il faut hein ...

Rires gras du pépère qui se terminèrent par une flatulence à la fois sonnante et aromatique.^^
A votre bon cœur, messieurs, dames.

Maistre d'chais zauzzi qu'elle veut s'trouver zauzzi et ...

Il stoppa net, coupé par l'arrivée de la bigote en cuisine.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La jeune Marie

Saleté de volatile !!!
Oh oh oh, je vais te lui voler dans les plumes, la prochaine fois !
A la broche, qu'il va finir. A la broche !!!
Par tous les saints,par tous les saints ... Dans quel état m'a-t-il mise !!!

Grommelait la Marie la voix haute, en pénétrant dans les cuisines ... La blonde chevelure décorée de plumes de coq, le visage peinturluré d'un peu de terre, de grains de mais écrabouillés en autre, et sa robe austère toute poussiéreuse et avec quelques accrocs ... Ainsi donc ... voilà dans quel état, elle débarquait la Marie ... Elle n'était point d'humeur à la rigolade, bien que la chasse fut fructueuse au vu du panier d'osier d'œufs de poules qu'elle tenait par le bras. La vue des trois goinfres attablés comme des pachas qui s'en mettaient plein la panse ne risquait point de faire descendre la pression.

Qu'est-ce qui se passe ici ????

les interrogea-t-elle tout en réduisant prestement la distance les séparant d'elle. Plus elle analysait ce qu'il y avait sur la tablée ou du moins, ce qu'il restait d'un sacré petit encas, plus ses yeux s'agrandirent.

Ma poularde d'hier ???
Oh ... la terrine de sanglier ...
Et et ... le pâté de lièvre pour dimanche .... mais mais mais ...
Oh et ça aussi .... le fromage de chèvre ... oh, c'était pour ce midi ! Le dernier en plus de la réserve !!!
mais mais mais oh, par tous les Saints, en voilà des manières ... Oh, oh, oh, quand Madame va savoir ça.

dit-elle sous une voix criarde, avant de courir en direction de la table de travail pour vérifier que sa belle tarte aux pommes était, elle encore intacte ... Elle émit un gros soupir de soulagement en la voyant là, toujours aussi belle, toujours aussi appétissante. Son regard fut attiré par la bouteille, pour le moins non anodine sur la table. En l'identifiant, elle en sursauta de stupéfaction ... semant l'une de ses décorations qui parsemaient sa blonde chevelure ... Ils s'étaient siphonnés un grand cru !!! En trois enjambées, elle retourna à leur table, empoignant la bouteille par le goulot.

Rendez-vous compte du cru que c'est ?
Et on n'est pas un jour de pitance !!!
Madame va me le retenir sur mes gages, un grand cru pareil !!!
Oh par tous les Saints, mais qui l'a sorti ?????
Olalalalala ... quelle matinée de folie ... d'abord ce satanée coq du sans nom et vous trois, maintenant ....
Olalalalala

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Alors qu'ils étaient entrain de bien se remplir la panse :

Saleté de volatile !!!
Oh oh oh, je vais te lui voler dans les plumes, la prochaine fois !
A la broche, qu'il va finir. A la broche !!!
Par tous les saints,par tous les saints ... Dans quel état m'a-t-il mise !!!

Encore des soucis avec le coq Marie?
Que voulez vous, quand il voit une belle poule, il ne s'empêcher de lui sauter dessus.
Il ne manquerait plus que vous nous pondiez des oeufs maintenant.

Qu'est-ce qui se passe ici ????

Roh!!!ça se voit bien Marie, pas besoin de sortir de la cuisse d'Aristote. Nous nous restaurons pour prendre des forces, une dure journée nous attend.

Ma poularde d'hier ???
Oh ... la terrine de sanglier ...
Et et ... le pâté de lièvre pour dimanche .... mais mais mais ...
Oh et ça aussi .... le fromage de chèvre ... oh, c'était pour ce midi ! Le dernier en plus de la réserve !!!
mais mais mais oh, par tous les Saints, en voilà des manières ... Oh, oh, oh, quand Madame va savoir ça.

Hum cette poularde, froide elle est encore meilleure.
Et cette terrine, un délice.
Et ce pâté, un régal. Vous n'aurez qu'à dire à Jehanne d'aller en chasser et d'en refaire.
Ah! le chèvre, c'était pour à midi. Bah! tampis ce sera pour ce matin.
Mais madame ne dira rien, vous le savez bien mais bon si vous voulez aller vous plaindre, allez y mais je pense qu'à force de vous entendre geindre, elle va finir par vous donner congé.

Rendez-vous compte du cru que c'est ?
Et on n'est pas un jour de pitance !!!
Madame va me le retenir sur mes gages, un grand cru pareil !!!
Oh par tous les Saints, mais qui l'a sorti ?????
Olalalalala ... quelle matinée de folie ... d'abord ce satanée coq du sans nom et vous trois, maintenant ....
Olalalalala

Vous avez raison Marie, ce grand cru est un vrai régal.
Arrêtez donc vos âneries, madame ne retiendra rien sur vos gages.
Et cessez donc avec vos saints, pensez donc plutôt à faire pousser les votres.

Lou lui donna une bonne claque sur les fesses.

Allez donc nous chercher une autre bonne bouteille et arrêtez donc d'appeler tous vos copains de là haut.
Allez, hop, hop, hop et que ça saute.

Fiston avide d'apprentissage Messages : 301 Date d'inscription : 22/05/2010

Nathy écoutait amusé les remarques que son pap' disait à la Marie. Il se régalait avec les denrées sur cette table. Néanmoins, il ne prit pas de vin, préférant un bon verre de lait.

[i]Tout en attaquant une bonne tranche de pâté et en pensant à la soirée, il réfléchissait à un moyen d'espionner le grenouille.

Marie, si vous voulez, comme je dois travailler avec pap' sur les toits, au lieu de monter les mains vides à chaque fois, je monterai des baquets d'eau à faire chauffer, ainsi vous pourrez prendre un bon bain chaud en fin de journée.

Il remarqua que son pap' le regardait d'un oeil interrogatif mais il préféra sourire et continua à manger son pain et son pâté.

La Marie quitta la pièce.

[Cuisines]

Le pépère riait sous cape de voir la Marie malmenait par l'Major et encore plus, en entendant le claquement sur le fessier de cette dernière. Elle pestait la Marie, elle pestait et lui se gaussait, se gaussait et en avala de travers son p'tit rouge. Il crachotta le trop plein parti dans le mauvais aiguillage, puis posa son verre et félicita le Major.

Zety qu'il sait cauzer zaux donzelles, l'Major.
Zety za, za doit zvoir qui qu'est l'maistre dans l'baraque, comme pour tout za !
T'es un malouine, toua mon gars,t'as l' truc, hein.

Œillade complice... pourléchage des babines... passage d'une paluche graisseuse dans les tifs hirsutes, pour s'donner un genre.

L'grenier ? la cave ?
Ah, nan zety peut-être ben bien les écuries, hein mon cochon !
J' la raconterai pas za la patronneu, croix bois d'fer, juré, craché, que j' dis moua.
Doit l'avoir l'cuissot ferme la bigote, hein mon saloupiot.
Bon, j' comprends y'a le mouflet, il peut pas cauzer pénard, j'comprends.

Rires gras du pépère.

Bon zalors, l'en dis quoi du papelard l' Major, hein ?
Zety d'la commizzion que za.
Et il sait loui, zety quoi l' maistre d'chais ?

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La jeune Marie

[Cuisines]

Panier d'œufs posé sur la tablée, la domestique s'affairait à retirer les plumes parsemant sa blonde chevelure tout en ronchonnant aux dires du Maistre. Vraiment, vraiment cette maison, ohhhhhhhh.

Vous avez raison Marie, ce grand cru est un vrai régal.
Arrêtez donc vos âneries, madame ne retiendra rien sur vos gages.
Et cessez donc avec vos saints, pensez donc plutôt à faire pousser les votres.

Mes âneries, mes âneries, vous en avez de bonne vous. Par tous les Saints !
Évidemment, tout l' monde n'a pas la chance d'être nourri à l'œil. Certains doivent durement travailler pour leur gagne pain. Et cessez d'être irrespectueux avec LUI, un jour ça vous retombera sur le coin du bec et ohhhhhhhhhhhhhhhh

Lorqu'il lui porta la main aux fesses, elle bondit sur place, laissa échapper l'un des œufs qu'elle avait pris.

Allez donc nous chercher une autre bonne bouteille et arrêtez donc d'appeler tous vos copains de là haut. Allez, hop, hop, hop et que ça saute.

Oh et voilà !
Regardez ce que vous avez fait.
Pas croyable que cela. Madame sera mis au courant, et je ne paierai point cet œuf !
Vicieux !!! Honteux de faire souffrir une innocente jeune fille !!! Le Trés Haut, il vous regarde ! IL se souviendra de vos vices et coups fourrés lors de votre venue chez LUI !!!
Et de vous aussi l'Rufus !!! D'ailleurs, pour vous, ça serait bien un direct aux enfers. Par tous les Saints, pas un pour rattraper la vertu de l'autre. Ah si Madame voyait cela, ah si Madame était là.

Elle sortit en claquant la porte, laissant l'omelette à terre ... direction la cave.

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Zety qu'il sait cauzer zaux donzelles, l'Major.
Zety za, za doit zvoir qui qu'est l'maistre dans l'baraque, comme pour tout za !
T'es un malouine, toua mon gars,t'as l' truc, hein.

Oui, mon bon Rufus, le tric, il n'y a que ça qui compte.

L'grenier ? la cave ?
Ah, nan zety peut-être ben bien les écuries, hein mon cochon !
J' la raconterai pas za la patronneu, croix bois d'fer, juré, craché, que j' dis moua.
Doit l'avoir l'cuissot ferme la bigote, hein mon saloupiot.
Bon, j' comprends y'a le mouflet, il peut pas cauzer pénard, j'comprends.

Ah de pour zûr, tu ne peux pas imaginer comme elle a le cuissot ferme.
Quand elle te tient, elle te tient moi je te le dit.
Et elle bouge comme une anguille. Hum! un vrai plaisir à pécher.
Mais bon, je ne t'en dis pas plus sinon tu va souiller tes braies.

Bon zalors, l'en dis quoi du papelard l' Major, hein ?
Zety d'la commizzion que za.
Et il sait loui, zety quoi l' maistre d'chais ?

Ah oui, fais donc voir ça.

Il prit le temps de lire.

Bah dis donc, elle veut embaucher la patronne.
Serait ce qu'elle soit mécontent de ton travail?

Profitant de la situation.

Aurais tu fait une connerie dernièrement?
Sinon, maistre de chais ça c'est important.
C'est une personne de grande confiance.
Chais, tu vois enfin de compte cela veut dire chaise, c'est à dire que c'est réservé principalement aux nobles.
Néanmoins, elle a une particularité, c'est une chaise trouée.
Un personne s'asseoit donc dessus et fait ses gros besoins, tu vois de quoi je parle?
Et là, le maistre de chais intervient et vérifie l'état de ce que tu as fait. Il regarde s'il n'y a pas de vers ou toutes autres choses.

Lou fit un clin d'oeil discret à Nathy.

Tiens Nathy, tu devrais en profiter et aller rejoindre l'autre à la cave. Tu t'arranges pour éteindre la torche et tu t'accroches à elle en disant que tu as peur. Ainsi tu pourras toucher la marchandise.
Allez profites-en, file......

Fiston avide d'apprentissage Messages : 301 Date d'inscription : 22/05/2010

Il écoutait les explications de son pap' et comprit au clin d'oeil qu'il racontait des âneries au Rufus.

Tiens Nathy, tu devrais en profiter et aller rejoindre l'autre à la cave. Tu t'arranges pour éteindre la torche et tu t'accroches à elle en disant que tu as peur. Ainsi tu pourras toucher la marchandise.
Allez profites-en, file......

Oui, c'est une bonne idée ça, en plus, elle n'a pas répondu à ma proposition.

Zéty que moué j'peux z'y aller auzzi.

Je ne te le conseille pas Rufus, déjà que la patronne veut embaucher du monde, pas le moment de te faire remarquer.

Oui, pap' a raison, sinon m'man elle va te dire oust.

Il prit la direction de la cave et descendit doucement les escaliers. Il repéra la lueur de la torche.

Marie, vous êtes là?

Dans le même temps, il fit semblant de trébucher, fonça tête en avant et plaqua la marie en s'arrangeant bien pour rester allongée sur elle. Sous le choc, la torche tomba et s'éteignit. Tout se passait comme prévu

Oh là là, attention, aie, aie....Oh! Marie il fait noir, j'ai peur....ne me lâchez pas, j'ai peur dans le noir....oh Marie, oh Marie, tenez moi bien. Allallaille, j'ai mal, je peux plus bouger là...me lâchez pas hein Marie, me lâchez pas...

Joignant les gestes à la parole, il en profita pour toucher ses seins, une bonne partie de son corps et il s'arrangea surtout pour coller son zozio sur son intimité.

Par tous saints, espèce de de de de , ôtez vos pattes ... doux jésus, le fiston est aussi dépravé que les grands. Quand votre mère saura, quel honte pour la famille, o par tous les saints, elle en sera toute retournée !

La marie repoussa l'assaillant sans peine, au vu de sa petitesse.

Pitié, pitié Marie ne me lâchait pas, j'ai peur du noir, j'ai peur, sauvez moi Marie, sauvez moi.

Il s'agrippa à elle faisant mine de trembler de tous ses membres.

La Marie n'en crut rien, lui apeuré du noir. Un nain pervers, pas dieu possible de voir une telle dépravation chez une si jeune âme. Elle attrapa le broc de vin et le renversa sur lui.

Oust de là, vermisseau ! Ce petit jeu là, ne prend plus ! Je sais bien ce qui vous habite!.

Il se leva rapidement sentant la partie perdue. Il repéra une clarté au niveau de la porte et se dirigea rapidement vers elle pour regagner la cuisine.

PAP', PAP', la Marie elle est folle, elle m'a sauté dessus et m'a vidé le vin sur la tête. Elle est folle, j'te dis et en plus elle n'arrêtait pas de toucher mon zozio.

MARIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: [La jeune Marie]

La Marie bouillait de rage contre le damoiseau. Même petit, ça les titillait ce genre de chose, mais dans quelle monde vivait-elle ? Elle qui ne rêvait que d'une vie pure et chaste, suivant les préceptes de l'Aristote,son mentor, sa source d'inspiration, sa muse, sa ... grgrgrg

Elle tâcha de remettre un temps soit peu sa tenue. Dans quel état, avait-elle été encore malmenée et là haut, ça hurle son prénom. Mais que lui voulait-on à la fin ! Qu'il la laisse en paix tous ses suppôts de Satan. Nan, nan, elle ne se laissera pas faire. Elle attrapa le pichet, le remplit à nouveau en tâtonnant dans le noir.

Ensuite, elle grimpa tant bien que mal l'escalier étroit de la cave. Dans le noir,elle aurait pu se rompre le cou. Quel sale vermisseau. Ah par tous les saints, jamais elle n'enfanterait pareille engeance, hors de question qu'un homme pose ses sales pattes.

Me voilà, et votre vin par la même occasion ! Qu'avez-vous donc à hurler ainsi ? J'ai fait aussi vite que j'ai pu, surtout avec un vermisseau dans les pattes. Vous devriez surveiller un peu plus les manières de ce garnement !

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Me voilà, et votre vin par la même occasion ! Qu'avez-vous donc à hurler ainsi ? J'ai fait aussi vite que j'ai pu, surtout avec un vermisseau dans les pattes. Vous devriez surveiller un peu plus les manières de ce garnement !

Comment ça pourquoi j'hurle. Le fiston vient de me raconter. Vous n'avez pas honte de vous en prendre à lui espèce de dépravée de curetonne? Regardez dans quel état il est maintenant, je devais aller travailler avec lui?
Je vous donne peu de temps pour lui redonner figure humaine. Un bain et des affaires propres, et que ça saute.

Sourires intérieurs.

Si tel n'est pas le cas, je me verrai dans l'obligation de rapporter les faits à la vicomtesse et vous pouvez compter sur moi pour qu'elle vous mette immédiatement à la porte.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: [La jeune Marie]

Comment ça pourquoi j'hurle. Le fiston vient de me raconter. Vous n'avez pas honte de vous en prendre à lui espèce de dépravée de curetonne? Regardez dans quel état il est maintenant, je devais aller travailler avec lui?
Je vous donne peu de temps pour lui redonner figure humaine. Un bain et des affaires propres, et que ça saute.

Les deux bras lui en tombaient à la Marie. Pour un peu, elle en aurait lâché le pichet des mains. Par tous les saints, quel esprit diabolique ! Il cachait bien son jeu celui-là.

Si tel n'est pas le cas, je me verrai dans l'obligation de rapporter les faits à la vicomtesse et vous pouvez compter sur moi pour qu'elle vous mette immédiatement à la porte.

Marie toisa l'homme, puis le vermisseau en question qu'elle devait rendre une apparence humaine ... apparence humaine ... voyez-vous cela, grommela-t-elle intérieurement. Sourire de façade, elle se redressa.

Mais s'il vous sied, mon bon messire, s'il vous sied.
Je vais instamment m'occuper de cet Ange selon votre convenance.

Elle se tourna vers Nathanael, lui précisa qu'elle l'attendrait dans le couloir, donnant sur la lingerie, elle revenait au plus vite.

... Quelques instants plus tard ...

Elle retrouva le garnement dans le couloir et lui indiqua d'un geste des plus théâtrales, elle aussi elle savait faire, la direction de la salle de nettoyage, salle qu'elle détestait au plus haut point depuis cet fait honteux de cette maisonnée.

Mon petit, voulez-vous bien passer devant.

dit-elle d'un air pincé.

hrp:modif pour cohérence rp

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Ombeline venait de terminer sa dernière missive. Elle reposa sa plume dans l'encrier, souffla sur la dernière adresse afin de faire sécher l'encre plus rapidement. Elle se leva et prit la petite pile de missives. Elle décida d'aller retrouver Rufus, peut-être est-il encore au manoir. Si tel est le cas, elle lui confierait le courrier. Ils'en occuperait en même temps que l'annonce.

Une fois les escaliers passés, elle se dirigea vers le brouhahaha entendu. Elle croisa Marie ... fort peu loquace mais la salua d'un signe de tête, puis pénétra dans les cuisines. Ses traits s'illuminèrent en y découvrant son compagnon. Elle le rejoignit bien vite pour l'enlacer et déposer un baiser sur ses lèvres.

Tu traines en cuisine, mon coeur ?

Elle aperçut soudain Rufus, encore attablé.

Oh, vous ici ?
Et bien, cela tombe bien.
J'ai quelques missives à vous confier, en plus de l'annonce.
Vous irez bien vous en charger cet après-midi ?
Point pressé, mais pour savoir.

Zety comme zi zety fiait, qué vious dit, patronneuuu.

Bien bien.

Elle reporta son attention sur son homme, tout en bisouillant son fiston.

Et toi, tu as prévu quelque chose de particulier cet après-midi ?
Si rien de spécial, peut-être pourrions-nous accorder un moment, tous deux ?
Crois-tu que je puisse monter à cheval, où est-ce encore trop tôt ?
J'aimerai un peu prendre l'air ... hum ... à moins que tu es une autre suggestion de sortie qu'équestre ?

Le Rufus riait sous cap et surtout au retour du duo infernal. Et pis la patronne ramena sa fraise. Ses poiluches se hérissèrent lors des papouilles, il se remémora des dires du Major sur son histoire de maistre de chais. Il la fixa de son air naturel, se mandant quelle sottise avait-il pu bien faire. Il turbinait comme un fou, travaillant comme une bête, voir même triple bête !!! Il faisait tout ici. M'enfin, vérifier la consistance des colombines des membres de la mesnée, pas un truc qui le faisait vibrer ça. Il le laissait bien volontiers ce poste. Il s'manda quelle fiole aurait le gars qui se taperait pareil turbin. Le pépère se releva bruyamment et débarrassa sa gamelle. Il dut être quelque peu trop bruyant, elle l'avait enfin remarqué.

Oh, vous ici ?
Et bien, cela tombe bien.
J'ai quelques missives à vous confier, en plus de l'annonce.
Vous irez bien vous en charger cet après-midi ?
Point pressé, mais pour savoir.

Zety comme zi zety fiait, qué vious dit, patronneuuu.

Bien bien.

Il prit le paquet de missives et les fourra dans sa poche. Le pépère les zieuta tour à tour, puis quitta les cuisines, baragouinant dans sa barbiche de trois jours quelques jurons et commentaires sur les papouilles et le fait de ne pas pouvoir causer pénard avec le major.

Quelques instants plus tard, ce fut sur sa carriole que l'on put le voir en direction de la bourgade de Bertincourt.

Hue l'Pollux et l'Castor.
Hue Hue Hue

Il se trouva une petite place et entra dans l'imprimerie.

Messages : 112 Date d'inscription : 20/06/2010

Sylvine se promenait entre les étals, taquinant certains marchands sur les denrées qu’ils vendaient. Elle adorait cette saison. Elle se penchait pour sentir les fleurs, décrochait un sourire pour faire baisser les prix. La brunette était tout occupée à écouter l’histoire de l’épicier sur la manière dont il avait obtenu son safran lorsque elle reconnut la silhouette de l’intendant du domaine d’Ytres juché sur sa carriole. Suivant le messire des yeux, elle ne prenait plus attention à ce que racontait le brave homme.

Elle n’avait plus eu de nouvelles de la baronne depuis quelques semaines. Elle la savait proche d’enfanter. Sa curiosité la titilla.

Un petit auditoire avait encerclé l’étal. En un claquement de jupe et un tour sur elle-même, elle sortit de l’attroupement et sillonna entre les chalands, ne perdant pas des yeux, le messire aux longues moustaches. Il ne se trouvait plus qu’à trois bonnes centaines de coudées.
Relevant un peu ses jupe et cotillons, elle accéléra le pas.

Ce fût en vain. Celui-ci entra dans la nouvelle échoppe qui faisait tant de bruit et qui n'était pas un moulin.

La jeune femme s’assit sur un petit muret à l’ombre, attendant que l’homme en ressortit.

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Omby pointa son nez dans la cuisine également et ll'embrassa.

Tu traînes en cuisine, mon coeur ?

S'adressant à Rufus.

Oh, vous ici ?
Et bien, cela tombe bien.
J'ai quelques missives à vous confier, en plus de l'annonce.
Vous irez bien vous en charger cet après-midi ?
Point pressé, mais pour savoir.

Zety comme zi zety fiait, qué vious dit, patronneuuu.

Bien bien.

Ah bah, si c'est comme si c'était fait, on a gagné la guerre.

De nouveau elle reporta son attention sur ma personne.

Et toi, tu as prévu quelque chose de particulier cet après-midi ?
Si rien de spécial, peut-être pourrions-nous accorder un moment, tous deux ?
Crois-tu que je puisse monter à cheval, où est-ce encore trop tôt ?
J'aimerai un peu prendre l'air ... hum ... à moins que tu es une autre suggestion de sortie qu'équestre ?

Euh...oui effectivement, j'avais prévu quelques bricoles avec Nathy et, euh... en particulier vérifier l'état des cheminées avant l'hiver.
Néanmoins, je ne pense pas en avoir pour longtemps.
Par contre, Nathy devait...enfin, je lui avais confié une petite mission aux écuries, donc je vais aller lui montrer de suite ce que j'attends de lui et ensuite nous ferons un p'tit tour ensemble.
Je ne pense pas que Nefi serait contente de te voir sur un cheval.
Nous prendrons donc l'air en allant faire un petit tour dans le domaine.

Il se leva et déposa un baiser sur le front de son ange.

Rufus, je vous laisse ranger. Allez viens fiston que je te montre ce qu'il faut faire.

Ils quittèrent la cuisine.

Bon, bah pa pu faire autrement, ta m'man a besoin de s'aérer un peu mais je vais te montrer, ce n'est pas bien compliqué.

Arrivés aux écuries.

Bon, tu prendras le vieux drap blanc qui est là. Tu prends de la paille, tu fais une boule pour la tête et un gros saucisson pour le corps. Tu mettras un bout de ficelle au cou pour bien séparer la tête.
Ensuite, un peu de noir pour faire les yeux et tu te débrouilles pour attacher une chaîne.
Tu as compris?
Bon, je file revoir ta m'man.
Pense à planquer le fantôme et viens me prévenir quand tu as fini. Je ne serai pas loin, peut-être au potager ou au jardin.

Il repartit en direction des cuisines.

Voilà mon ange, les directives ont été données, on peut aller faire un petit tour.

Présentant son bras.

Si madame la vicomtesse veut bien se donner la peine...

Fiston avide d'apprentissage Messages : 301 Date d'inscription : 22/05/2010

Mais s'il vous sied, mon bon messire, s'il vous sied.
Je vais instamment m'occuper de cet Ange selon votre convenance.

Marie lui fit signe d'avancer.
Dis donc, pap' avait haussé la voix sur la cuisinière.
Sa mère ensuite arriva, les salua, bavarda avec pap et pis, ce dernier l'embarqua vers les écuries. Il enregistra toutes les indications données, avec un sourire allant jusqu'aux oreilles. Il fila ensuite en direction du couloir attenant à la lingerie. La bigote l'y attendait.

Mon petit, voulez-vous bien passer devant.

Il avait l'impression qu'elle se foutait de lui mais bon il cogitait sec là, il ne fallait pas laisser passer une telle occasion.
Il rentra le premier dans la lingerie et ferma la porte lorsqu'elle fut entrée aussi.
Il se posta droit devant elle.

Alors Marie, j'attends!!! Pap' a dit de me rendre figure humaine, un bain et des linges propres.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Euh...oui effectivement, j'avais prévu quelques bricoles avec Nathy et, euh... en particulier vérifier l'état des cheminées avant l'hiver.
Néanmoins, je ne pense pas en avoir pour longtemps.
Par contre, Nathy devait...enfin, je lui avais confié une petite mission aux écuries, donc je vais aller lui montrer de suite ce que j'attends de lui et ensuite nous ferons un p'tit tour ensemble.
Je ne pense pas que Nefi serait contente de te voir sur un cheval.
Nous prendrons donc l'air en allant faire un petit tour dans le domaine.

Les cheminées ? Déjà ? N'est-ce pas trop ...

Il se leva et déposa un baiser sur son front ce qui finalement la fit se taire et oublier sa question et toute protestation pour l'histoire d'équitation. Un malin, un malin songea-t-elle quand il déguerpit des cuisines la laissant avec Rufus...peu de temps, ce dernier avait lui aussi lever le camp.

Bon ben me voilà seule. Hum, que faire en l'attendant ?

Un petit gargouillis lui donna réponse. Sourire aux lèvres, elle alla chiper la clef de la petite armoire aux douceurs dans sa cache secrète. Quelques cliquetis et hop, sésame ouvre toi. Pupilles brillantes, narines au pâmoison, elle glissa sa main dans l'habitacle de bois et se servit avec un plaisir non feint. Ah la faimmmmmmmmmmmmmmmmm^^. Elle venait tout juste de faire disparaitre les dernières traces de son petit pécher quand Lou déboula de nouveau en cuisne.

Voilà mon ange (...), on peut aller faire un petit tour.

Il lui présenta son bras qu'elle prit avec plaisir.

Si madame la vicomtesse veut bien se donner la peine...

Je vous suis, je vous suis mon bien aimé.
sur quelle destination se porte votre choix pour ce bol d'air en tête à tête ?
Prairie ? Étang ? Bois ? Jardins ? Fauconnier ? Mare aux grenouilles ? ou que sais-je encore ...