Arrivée des invités pour le banquet d'honneur

Peu de temps après que Liptis ait rejoint Guillaume en la petite cour du château un cavalier fit son apparition. Un grand sourire se fit jour sur le visage de Liptis lorsqu'il reconnut son suzerain.

Quel plaisir de le recevoir en ce lieu. Il s'avança vers lui tandis que Guillaume s'inclinait respectueusement. Après les avoir salué, son puissant ami lui demanda une chose que Liptis accepta bien volontier bien qu'il lui présenta un visage légèrement chagriné avant de sourire grandement.

Bien sur mon ami. Comme il te plaira. Je me rattraperais avec d'autres invités.

Puis, se tournant vers Guillaume qui n'osait bouger. Je te présente mon intendant, Guillaume. Je l'ai recruté sur les conseils avisé de ma mère, Bathilde.

Puis,

Comment trouves-tu ce petit château dont tu as bien voulu me confier la charge ? Il y avait moults travaux à faire... et tout n'est pas fini mais je trouve qu'il a désormais fier allure.

Puis, laissant Guillaume au milieu de la cour pour attendre ses autres invités, il guida Lndil vers la salle de réception.

Liptis, après avoir escorter son suzerain dans la salle du banquet et l'avoir laissé aux bons soins de sa mère retourna vers la petite cour.

Alors qu'il s'en approchait, il entendit l'arrivée de chevaux. Il pressa donc le pas et arriva juste à temps pour voir son invité Sa Grâce le duc de Mortain être présenté par Maighdin à son intendant.

Il avisa la présence d'un jeune homme auprès du couple et supposa qu'il s'agissait du page du duc.

Il s'inclina respectueusement. Votre Grâce. Soyez le bienvenue au château de Marles. J'espère que vous avez fait bonne route.
Il salua le jeune homme puis souhaita la bienvenue à son amie Maigh dont c'était la première fois qu'elle venait en ces lieux.

Une fois les usages respectés, il convia ses invités à le suivre en la salle du banquet.

Elle préparait son départ quand on lui avait apporté l'invitation de Liptis, elle la parcourut avec plaisir et en informa la marie pour qu'elle prépare sa robe à tassel grenat. Elle avait encore un peu de temps devant elle et continua ses préparatifs. Puis le moment venu elle s'occupa un peu d'elle impatiente de retrouver ses amis parti depuis si longtemps.

Une fois prête elle put monter en voiture que conduirait Gohan qui faisait le fier dans ses habits aux couleurs de Mercatel ce qui l'amusait beaucoup. Il avait pris en assurance depuis la fête de l'an gui et en oubliait peu à peu son bégaiement.

C'est donc soigneusement vêtu d'une robe de brocard grenat, ourlet de soie safran et coiffé d'un sage henin point trop volumineux qu'elle se présenta à la porte du Domaine de Marles.

Bonjour, je suis Nefi, Dame de Mercatel, le sir Liptis ma convié ce jour.

Guillaume avait regardé s'éloigner son maître et son suzerain vers la salle du banquet. Il appréhendait un peu de se retrouver ici, seul au milieu de la cour, à attendre les invités.

C'est alors qu'il vit arriver des cavaliers. Il leva un sourcil ; deux chevaux mais trois personnes. Sitôt ceux-ci arrivés, la troisième personne, une femme, fut la première à mettre pied à terre. Elle présenta ainsi ses compagnons et Guilaume s'inclina.

Heureusement le maître du château ne fut pas long à réapparaitre à ses côté et après les présentations et salutations d'usage, il guida lui-même le duc dont il savait être l'un des invités d'honneur.

Il ne put s'empêcher de regarder le petit groupe se diriger vers la salle de banquet. Un petit filet de sueur glissa le long de son échine. Et bien, cela commençait fort, se dit-il.

Il n'eut guère le temps de souffler qu'un équipage fit son apparition au sein de la petite cour. Reconnaissant l'occupante aux armes et à l'escorte, le vieil homme s'inclina presque jusqu'à terre. Lorsque l'occupante se présenta il ne put guère que bafouiller.

Votre... Votre Grandeur ! Devait-il, pouvait-il ajouter autre chose ? Non, il ne valait mieux pas. Un homme tel que lui ne pouvait, ne devait point déroger à son modeste rang de serviteur.

Toujours plié en deux, il s'effaça et pria la comtesse d'Artois de bien vouloir le suivre.

Se redressant, il excusa son maître de ne pas être présent pour la recevoir car il venait d'accompagner l'un des invités d'honneur.

Veuillez me suivre... Votre Grandeur.

Quel honneur pour lui d'introduire en ce petit château la dirigeante du comté.

Sitôt arrivée sur le seuil de la porte, il annonça, bien clairement, Sa Grandeur Zazaroyaume, comtesse d'Artois.

Puis, une fois cela fait et voyant Liptis s'occuper de la suite il retourna dans la cour où une nouvelle invité venait d'arriver. Celle-ci se présenta et Guillaume s'inclina.

Bonjour, je suis Nefi, Dame de Mercatel, le sir Liptis ma convié ce jour.

En effet, Dame de Mercatel. Si vous voulez vous donner la peine de bien vouloir me suivre...

Il guida donc la jeune femme vers les autres invités.

Vers la salle du banquet.

Guillaume s'en revenait de la grande salle où il avait délivrer son message lorsque de nouveaux cavaliers firent leur apparition.

Ce fut, tout d'abord, une jeune femme tout en noir et... fort imposante. Guillaume se posa un instant la question de savoir si l'état de cette femme était du à son maître ! Non, il n'y avait que peu de raison. Et si tel était le cas... Il prit l'invitation et la salua.

Le second cavalier était un homme au port altier. Il semblait chercher quelqu'un mais, au vu de la jeune femme, sembla retrouver une certaine bonne humeur.

Je suis Guillaume, l'intendant de ce domaine. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous conduire auprès de mon maître et des autres invités.

Puis, d'un geste, il les invita à le suivre vers la salle de réception du château.

La jeune femme avait fait les présentations.

enchantée Guillaume, je suis la fifille du maitre des lieux. Et voici Tiberre.

C'est un Guillaume tétanisé qui la regarda. Que venait-il d'entendre ?
Elle serait la fille du sire de Marles.

Non, impossible ! Comment cela aurait-il pu se faire ! Et Bathilde, si elle avait été au courant... C'est alors que son regard se posa sur le ventre rebondit. La question qu'il s'était posé lors de son arrivée ressurgit aussitôt dans son esprit.

Houla, elle venait présenter le fruit des ses étreintes avec le maître... devant Bathilde et les autres invités ? Le pauvre Guillaume ne savait plus trop quoi dire ni faire. Où était-il tombé ! Enfin, cela ne le concernait en rien, du moins l'espérait-il - et il guida les nouveaux arrivants vers le banquet.

Annoncez la filleule de Sir Liptis, Dame Merdita, ainsi que Sir Maurin et Dame Gina.
Quand vous dites que nous ne sommes point en avance? cela voudrait dire que le repas est déjà commencé????

Guillaume regarda la dite dame d'un air surpris. Il ouvrit la bouche pour faire une remarque mais se retint juste à temps. Il ajouta uniquement.

Nullement Dame. Les autres invités en sont à la collation mais le repas ne saurait tarder. Puis il décida de lancer tout de même une petite pique, comme ça... Pour voir. Je pense que vous n'aurez guère le temps de savourer tous les breuvages mis à disposition.

Puis, s'inclinant légèrement, il les invita à le suivre auprès des autres invités.

Tandis qu'il les guidait vers la salle de réception, l'intendant ne put s'empêcher de se questionner. Encore une filleule ? Le sire de Marles en faisait il collection ? Et cet enfant ? Non, s'il avait été du maître des lieux, Bathilde lui en aurait sans nul doute touché un mot. En tout cas, il semblait indéniable que Liptis aimait s'entourer de jeunes et jolies jeunes femmes.

Il eut, un peu malgré lui, un petit sourire en pensant aux réactions de cette brave Bathilde, elle si droite et si pratiquante. Il voyait peu à peu la société et les moeurs changer. Jusqu'où cela irait-il.

Enfin, ils arrivèrent devant la salle de réception et s'effaça afin de les laisser passer, la jeune femme pédante, son mouflet et sa suivante. Il s'éclipsa rapidement et retourna en cuisine afin de déguster sa bonne soupe.