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Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Au sein de la petite chapelle, un confessionnal avait été installé. Tapi près de la grande porte de chêne, l'habitacle était de simple facture mais joliment sculpté. Un petit coussin de velours écarlate trônait sur les deux banquettes de bois.

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Spoiler:

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

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Firmin, ce jour là, avait un peu de temps libre et il décida de quitter sa cave. La raison en était simple, il se souvint qu'un jour, la Mère du domaine lui avait demandé s'il était possible de mettre quelques bons vins à la chapelle au cas où un évènement se produirait.
Il s'y rendit donc avec quelques bons crus sélectionnés par lui même.

C'était bien la première fois qu'il rentrait en ce lieu saint. Il chercha un endroit sec pour y entreposer les divins breuvages.

Au moment de ressortir, son regard se posa sur le confessionnal. Bien longtemps qu'il n'avait mis les pieds dans ce lieu. Par curiosité, il ouvrit la porte destinée au confesseur et y posa son séant.

Il s'imagina recevant les confessions...

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La Jeune Marie

Marie, les bras chargés d'un bouquet de fleurs des champs, poussa doucement la porte de bois de la chapelle. Cette dernière grinça légèrement.

Par tous les saints, il va falloir que je dise à Arnaud de se charger des gonds. On ne peut vraiment pas compter sur cet espèce décérébré encore. A se demander, ce que Madame lui trouve pour le garder ainsi à ses côtés. Pffffff.

Elle avança d'un pas tranquille et de nouveau sereine. Elle aimait venir ici. La chapelle était toujours calme et silencieuse et pis, elle pouvait discuter de tout et de rien, avec LUI, étant au plus près de ce dernier. Elle se signa et s'approcha du petit autel. Le bouquet frais remplaça l'ancien aux fleurs fanées. Elle l'arrangea à sa façon, puis recula d'un pas, afin de contempler son oeuvre.

Elle descendit la petite marche de pierre, et s'agenouilla face à l'autel. La jeune femme s'apprêtait à tendre son esprit au Très Haut quand un craquement accompagné d'un bruissement d'étoffe la fit sursauter. Sa tête convergea vers l'origine du bruit .... à savoir le confessionnal. Intriguée, elle se releva, lissa sa jupe et avança vers le petit habitacle. Personne n'était à la place du pénitent, par contre, la porte réservée au confesseur était fermé. Mère Cyrianna était-elle là ? s'interrogea-t-elle.

Elle posa le bouquet fané à terre et s'installa sur le coussin écarlate, puis tendit l'oreille devant la petite grille. D'une petite voix qu'elle tâcha de transformer, elle s'exprima.

Ma mère, êtes-vous là ?
Puis-je me confesser à vous ?

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Firmin allait se lever pour sortir quand il entendit la porte grincer.
Un oeil discret pour apercevoir Marie qui ramenait des fleurs.
Il s'enfonça et se fit le plus petit possible.

Ma mère, êtes-vous là ?
Puis-je me confesser à vous ?

Foutredieu, le voilà dans de beaux draps. La Marie qui voulait se confesser. Bien loin pour lui sa dernière confession. Qu'allait il lui dire?
Il avala sa salive et essaya de prendre la voix la plus aigue possible.

Excusez moi mon enfant mais j'ai la voix un peu enrouée ce jour, un coup de froid, sans doute.
Je vous écoute.

Il rigolait intérieurement.
Qu'est ce que la Marie pouvait bien vouloir confesser. Elle, l'aristotélicienne.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La Jeune Marie

Excusez moi mon enfant mais j'ai la voix un peu enrouée ce jour, un coup de froid, sans doute.
Je vous écoute.

L'Intendante chef ne se formalisa pas de la voix rocailleuse de la chapelaine, et souffla quelques paroles et les quelques mots rituels.

Mes pas m'ont conduit jusqu'ici.
M'alléger de mes péchés m'a paru évident quand j'ai entendu le signe.
Pardonnez moi ma mère parce que j'ai pêché.

Assise dans le confessionnal, la jeune pénitente tendit l'esgourde à la réponse de la Mère. Mine de rien, cela faisait un bout qu'elle n'avait pu se confesser, enfin, elle le faisait mais sans intermédiaire et là, elle pouvait enfin s'alléger du poids écrasant de ses pêchers. Elle mit la main à sa poche et en sortit son rosaine qu'elle égraina. Elle ne savait par où commencer, ni s'elle avait vraiment envie de tout confesser, surtout qu'elle cotoyait Mère Cyrianna au quotidien au domaine ... Un instant méditative ... Elle ferait le tri et pis voilà ! Elle se pencha vers le grillage en bois, et commença d'une voix à peine audible et toujours transformée ...

Je me laisse souvent emportée par hum comment dire .... emportée par comme qui dirait, par tous toussotements et mordillage de la lèvre ... "la passion" et le devoir de bien faire. J'ai un caractère entier, des principes ! J'aime que tout soit propre et carré, et n'arrive pas à transmettre ce soucis du bon ordre à autrui, enfin à certaines "gangrènes". Je subis ainsi les railleries de ces dernières. Et en conséquence, j'ai péché en parole, en proférant des mots peu fidèles aux principes aristotéliciens, ma mère. Des débordements peuvent me prendre et j'en suis venue au moins une fois aux mains. Je devrai en avoir honte, mais ce n'est pas le cas. Mais, je vous rassure, dès le soir venue, je me suis flageller aux branches de buis pour ces écarts de conduite.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Firmin souriait d'entendre Marie cacher son identité en déguisant sa voix.
Il écouta le début de confession. Pas très intéressant. Enfin, toujours bien de savoir qu'elle se battait avec un ou une domestique.
Tout en l'écoutant, il essayait de se rémémorer quelques paroles latines entendues lors de ces nombreuses visites chez les moines lors d'achat de vin.

Ira furor brevis est (La colère est une courte folie) mon enfant.

Cela passerait très bien surtout qu'elle ne devait rien y comprendre mais il trouvait que cela faisait mieux de balancer quelques mots latins.

Vous vous flagellez mon enfant? Comment procédez vous?
Corpus delicti (Le corps du délit).

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La Jeune Marie

Ira furor brevis est mon enfant.

Elle resta silencieuse plongée dans ses pensées... revivant ses souvenirs.

Vous vous flagellez mon enfant? Comment procédez vous?
Corpus delicti

Elle inspira profondément avant de répondre:

Et bien, ma mère, je procède ainsi.
Je monte dans ma chambrée, après m'être purifiée d'eau bénite.
Je me dévêtis, et me place à genou devant l'image de notre Bon Arisote.
D'une main ferme, je prends le branchage, et je me frappe le corps nu avec.
Je le fais, bien entendu, ma mère à chaque fois, en récitant des prières et des oraisons. Le tout dure environ dix minutes.
Je suis comme en transe en ces instants là de punition.
La douleur survient à chaque coup porté et me rappel le mal fait ... après, je ne sens plus de douleurs, je me sens mieux, même bien. Le départ de la souillure sans doute.
Je procède correctement, ma Mère ?

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Firmin écouta la façon de procéder de la Marie; voilà qui devenait plus intéressant.

Ecclesia abhorret sanguinem (L’Eglise a horreur du sang) ma fille.
Je ne suis pas une adepte de la flagellation mais si après vous vous sentez mieux, c'est bien là l'essentiel.
Dominus vobiscum (Le Seigneur soit avec vous).
Par contre, mon enfant, vous devez savoir que cette punition n'est vraiment utile que si elle est effectuée par une autre personne que par vous même.
Je ne veux pas trahir le secret de la confession mais avant vous, Firmin se trouvait à votre place. Quel saint homme. Saviez vous qu'il avait longuement hésité avant de choisir entre les ordres et maistre de chais. C'est un homme pur.
Dans cette demeure, je ne vois que lui pour vous donner une telle punition.
Vous ne changerez donc rien à vos pratiques mais je demanderai au sieur Firmin d'éxécuter cette sanction. Il n'osera pas me refuser ce service.
Et surtout n'hésitez pas, à chaque péché, allez le voir.
Je lui ferai part de sa nouvelle mission pour l'amour d'Aristote.
Liberate me ex inferis (sauvez moi de l’enfer).
Sinon, à part ceci ma fille, qu'avez vous d'autre à confesser?

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La Jeune Marie

Elle fut atterrée d'entendre la demande de la mère Cyrianna. Si atterrée, qu'elle dut répéter avec ses propres mots l’injonction pour l'imprimer en son esprit, mais surtout pour avoir confirmation de la chapelle qu'elle avait bien compris ce qu'elle exigeait d'elle.

Le Maistre de Chais doit me flageller .... Le Maistre de Chais doit me flageller .... Firmin ...
Mais .... mais .... Je n'oserai pas ... C'est ... impudique ... Il risque en plus de répéter cela ... Toute la mesnée va être au courant !

Elle fut prise de hoquets.
Elle se mit à begayer et se surprit à rougir.

Et sinon eu et bien Je...je...je n'ai pas respecté ce que nous enseigne notre foi.
Mais, ce fut à l'insu de mon plein grès ... je n'étais plus moi même, j'étais comme une marionnette ce jour là ... Le Malin avait pris possession de mon corps.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Le Maistre de Chais doit me flageller .... Le Maistre de Chais doit me flageller .... Firmin ...
Mais .... mais .... Je n'oserai pas ... C'est ... impudique ... Il risque en plus de répéter cela ... Toute la mesnée va être au courant !

Mon enfant.
Macte animo ! Generose puer, sic itur ad astra (Courage noble enfant ! C’est ainsi que l’on s’élève vers les étoiles).
Ce n'est pas impudique, il s'agit d'une punition.
Et vous pouvez compter sur sa discrétion, cet homme est muet comme une tombe. L'avez vous déjà entendu médire sur quelqu'un?

Et sinon eu et bien Je...je...je n'ai pas respecté ce que nous enseigne notre foi.
Mais, ce fut à l'insu de mon plein gré ... je n'étais plus moi même, j'étais comme une marionnette ce jour là ... Le Malin avait pris possession de mon corps.

Ah là, elle en avait trop dit ou pas assez. Il commençait à prendre du plaisir à effectuer ce jeu.

Comment ça mon enfant?
Post Tenebras Lux (Après les ténèbres viendra alors la lumière).
Expliquez moi comment le Malin a t'il pu prendre possession d'un corps aussi pur? Libérez vous mon enfant que je vois si je puis vous pardonner cet acte.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La Jeune Marie

Comment ça mon enfant?
Post Tenebras Lux
Expliquez moi comment le Malin a t'il pu prendre possession d'un corps aussi pur? Libérez vous mon enfant que je vois si je puis vous pardonner cet acte.

Elle se tordit les doigts, fort mal à l'aise.

Et bien ... oh, que c'est délicat à dire tout ceci. Je n'étais plus du tout moi même comme je vous le dis, ma mère ... Tout cela s'est passé en plus devant des témoins ... J'ai honte, honte, honte ... Il m'a fait faire des choses, si vous saviez, si vous saviez ... Il était là, à me donner des ordres et ...

Elle se signa.

Chenapan z'amoureux Messages : 793 Date d'inscription : 15/05/2010

Il était assis tranquillement assis sur une souche d'arbre et regardait vers le ciel. Non pas qu'il rêvait mais il regardait la cîme des arbres afin de repérer les arbres bien droits pour les couper et les emmener chez son ami menuisier afin qu'il lui fasse quelques belles poutres.
Son attention fut attiré par les grincements de la porte de la chapelle. Il vit Firmin portant un panier qui semblait rempli, semble t'il, de bouteilles de vin.
Il sourit en se disant qu'il devait livrer le vin pour la messe.

Peu de temps après, son attention fut de nouveau attirée par cette même porte. Cette fois ci, c'est Marie qui y entrait avec un bouquet de fleurs dans les bras.
Il reprit son observation vers les cîmes. Au bout d'un certain temps, il reposa son regard vers la chapelle. Il trouva étrange de ne pas avoir entendu un bruit signalant la sortie des deux domestiques.
Que pouvaient ils bien faire? Connaissant Marie, elle devait être entrain de prier. Mais que faisait le Firmin? Une dégustation de vin, peut-être.

Machinalement, il ramassa un bout de bois et à l'aide de sa dague, se mit à le tailler tout en fixant le lieu saint. Cela devenait inquiétant. Il jeta le restant du morceau de bois puis rangea sa dague afin de se diriger vers l'édifice. Etaient ils possible qu'il soit arrivé un malheur. Il hâta le pas.

Arrivé devant la porte, il l'ouvrit en prenant soin de la soulever pour éviter les couinements. Il reprit sa dague et passa la tête.
Il ne vit.....personne. Il aperçut les fleurs sur l'autel tandis que les fanées se trouvaient sur un banc. Avaient ils trouvé le passage? Non, impossible, il était bloqué depuis le dernier passage de la vicomtesse.
Il décida d'entrer et écouta. Des chûchotements se firent entendre. Il les localisa provenant du confessionnal. Il s'approcha doucement et se colla à un pan de bois.

Comment ça mon enfant?
Post Tenebras Lux
Expliquez moi comment le Malin a t'il pu prendre possession d'un corps aussi pur? Libérez vous mon enfant que je vois si je puis vous pardonner cet acte.

Et bien ... oh, que c'est délicat à dire tout ceci. Je n'étais plus du tout moi même comme je vous le dis, ma mère ... Tout cela s'est passé en plus devant des témoins ... J'ai honte, honte, honte ... Il m'a fait faire des choses, si vous saviez, si vous saviez ... Il était là, à me donner des ordres et ...

Il manqua d'éclater de rire. Marie semblait se confesser à Firmin et en plus elle l'appelait ma mère. S'agissait il d'un jeu? Les paroles entendues ressemblaient bien quand même à une confession. Il resta immobile et attendit la suite.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Et bien ... oh, que c'est délicat à dire tout ceci. Je n'étais plus du tout moi même comme je vous le dis, ma mère ... Tout cela s'est passé en plus devant des témoins ... J'ai honte, honte, honte ... Il m'a fait faire des choses, si vous saviez, si vous saviez ... Il était là, à me donner des ordres et ...

Nil sine numini (Il n’y a rien sans la volonté des dieux).
Racontez moi ça mon enfant et en détail que je comprenne ce qu'il a pu vous arriver.
Délicat ceci, trés délicat. Bien difficile de faire quitter le Malin d'un corps.
Je vous écoute mon enfant.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La Jeune Marie

Nil sine numini (Il n’y a rien sans la volonté des dieux).
Racontez moi ça mon enfant et en détail que je comprenne ce qu'il a pu vous arriver.
Délicat ceci, trés délicat. Bien difficile de faire quitter le Malin d'un corps.
Je vous écoute mon enfant.

Elle n'avait qu'une envie, quitter le confessionnal.
La mère la mettait dans l'embarras.

Tout ce que je raconterai là, ma Mère, restera bien entre ses murs ?
Vous garderez bien le secret de la confession ?

Questionna-t-elle inquiète.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Tout ce que je raconterai là, ma Mère, restera bien entre ses murs ?
Vous garderez bien le secret de la confession ?

Cura ut valeas ! (Prends soin de toi !) mon enfant.
J'ai un devoir de réserve, vous êtes sous le secret de la confession.
Allez y mon enfant, n'ayez point peur. Je peux tout entendre...

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La Jeune Marie

Nil sine numini (Il n’y a rien sans la volonté des dieux).
Racontez moi ça mon enfant et en détail que je comprenne ce qu'il a pu vous arriver.
Délicat ceci, trés délicat. Bien difficile de faire quitter le Malin d'un corps.
Je vous écoute mon enfant.

Marie était en proie à un tel désarroi en repensant aux mauvaises tentations auxquelles elle avait cédé ou failli cédé qu'elle en resta prostrée durant de longues minutes, n'entendant même pas la réponse de la Mère Cyrianna lui intimant de confier ses péchés, sans crainte.

La servante sortit de sa léthargie, rouge de confusion mais fort heureusement, ça, la mère ne pouvait le voir ! Sa respiration s'était accélérée. Elle triturait plus qu'elle n'égrainait son rosaire. Ses mains devenaient moites. Pas très à l'aise la Marie. Elle se réinstalla un peu mieux.

Je me sens bien perdue ma Mère, surtout rien qu'en me remémorant tout cela. Aidez-moi à redevenir moi-même, je vous en prie si ensuite je enfin je ... Arffff, par tous les saints, que c'est délicat, que c'est embarrassant toute cette affaire. D'autant plus, je ne suis pas la seule concernée ... Oui, vraiment embarrassant.

Marie baissa la tête.

Par quel bout débuter ... oh c'est tout de même embarrassant ... Alors eu voilà, certains jours, je LE vois ... Il m’apparaît comme ça et me parle. La première fois ce fut ce fameux jour dans le ruisseau quand euu enfin quand enfin je crois que enfin j'ai eu quelques ... enfin eu ... vous vous souvenez ? Vous étiez d'ailleurs là ! Vous m'aviez soigné dans mon lit avec ce brave Enguerrand.

Des rougeurs apparurent sur ses pommettes.

Et bien, depuis ce jour là, il vient me voir de temps à autre. Il me susurre de faire des vilaines choses !
Des choses pas du tout aristotéliciennes même !!! C'est un des suppôts du Malin !!!
Il prend tout contrôle sur moi quand il apparaît. Il me fait faire des choses, par tous les saints, oh par Aristote. Il m'a fait un soir danser avec euuuu enfin des manières de gourgandines ! Oui, de pure gourgandine. Oh, j'ai honte ma mère, j'ai honte si vous saviez. Et ce jour là en plus, j'ai caressé euuu enfin nan, je veux dire touché ... mais par inadvertance, vraiment, je ne enfin c'était un regretable accident, une chute, un vertige ... je euu il me perturbait et euuu enfin j'ai posé ma main où il ne fallait pas ... Oh mon dieu, j'étais confuse, si vous saviez mais le messire était un grand homme, il n'en a pas fait de cas ... mais mon dieu, quelle honte, quelle honte ...

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Je me sens bien perdue ma Mère, surtout rien qu'en me remémorant tout cela. Aidez-moi à redevenir moi-même, je vous en prie si ensuite je enfin je ... Arffff, par tous les saints, que c'est délicat, que c'est embarrassant toute cette affaire. D'autant plus, je ne suis pas la seule concernée ... Oui, vraiment embarrassant.

Je suis à votre écoute mon enfant. Si vos voulez être pardonnée, vous devez tout me confesser.

Par quel bout débuter ... oh c'est tout de même embarrassant ... Alors eu voilà, certains jours, je LE vois ... Il m’apparaît comme ça et me parle. La première fois ce fut ce fameux jour dans le ruisseau quand euu enfin quand enfin je crois que enfin j'ai eu quelques ... enfin eu ... vous vous souvenez ? Vous étiez d'ailleurs là ! Vous m'aviez soigné dans mon lit avec ce brave Enguerrand.

Oui, oui ma fille,je me souviens, mais je n'ai ren constaté d'anormal. Vous avez eu quelques.....quoi?

Et bien, depuis ce jour là, il vient me voir de temps à autre. Il me susurre de faire des vilaines choses !
Des choses pas du tout aristotéliciennes même !!! C'est un des suppôts du Malin !!!
Il prend tout contrôle sur moi quand il apparaît. Il me fait faire des choses, par tous les saints, oh par Aristote. Il m'a fait un soir danser avec euuuu enfin des manières de gourgandines ! Oui, de pure gourgandine. Oh, j'ai honte ma mère, j'ai honte si vous saviez. Et ce jour là en plus, j'ai caressé euuu enfin nan, je veux dire touché ... mais par inadvertance, vraiment, je ne enfin c'était un regretable accident, une chute, un vertige ... je euu il me perturbait et euuu enfin j'ai posé ma main où il ne fallait pas ... Oh mon dieu, j'étais confuse, si vous saviez mais le messire était un grand homme, il n'en a pas fait de cas ... mais mon dieu, quelle honte, quelle honte ...

Quelles vilaines choses? Vous devez être plus précise que j'évalue le degré de votre péché.
Que vous fait il faire?
Vous avez honte de quoi mon enfant?
Vous avez posé votre main où?
Allez y mon enfant, racontez moi tout avec plus de précisions.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Citation :: La Jeune Marie

Quelles vilaines choses? Vous devez être plus précise que j'évalue le degré de votre péché.
Que vous fait il faire?
Vous avez honte de quoi mon enfant?
Vous avez posé votre main où?
Allez y mon enfant, racontez moi tout avec plus de précisions.

Marie se mordilla la lèvre et s'approcha de la grille.

Ma Mère ... J'ai dansé langoureusement avec deux grossesGrosse quinte de toux miches de pain dans les mains posé ma main sur son entrejambe. Nouvelle quinte de touxMais tout cela s'est fait sans mon consentement plein et entier !!!! Il m'a obligé ma mère, il m'a obligé. Je ne sais comment, la chanson peut-être oui ça doit petre cela, sa voix envoûtante ... Il me menait à la baguette par sa voix... mais bon ce jour là, ce n'est pas moi qui fut la plus indécente !!! La Dame de Compagnie de Madame ne fut pas en reste, croyez-moi ma mère. Elle aurait bien des choses à se confesser, je vous le dis ! Et Madame aussi !!! Je suis une oie blanche moi, comparé aux deux ... Oui, oui, je sais qu'il n'est pas bon de se comparer à autrui, c'est mauvais mais ce n'est que la stricte vérité, ma mère.

Marie baissa la tête.

Et pis de toute manière, à chaque fois, toutes ses choses qui me font arrivées le furent à l'insu de mon plein grès. Bien que je tentais mon esprit vers notre Très Haut, ça bourdonnait dans ma tête, dans mon corps dans ... oh à chaque fois cela fut horrible, ma mère. La lutte était inégale.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Firmin écoutait Marie en se disant qu'elle se faisait tout un monde d'une montagne. Il n'y avait là vraiment pas de quoi fouetter un chat.
Il rebondit de suite sur une de ses phrases.

Que savez vous de la dame de compagnie et de Madame? Il vous faut parler mon enfant. Me dire tout ce que vous avez sur le coeur afin de vous sentir mieux.
Hum...hum....donc si je comprends bien, il y a la Marie douce et chaste et de l'autre, celle qui est envahie par le Malin.
Une lutte entre le bien et le mal. Savez vous mon enfant que parfois il n'y a pas de mal à se faire du bien?
Enfin, ceci est encore un peu brouillon pour ma compréhension. Je ne suis pas très au fait de ses sujets... brûlants.
Pourriez vous m'en dire plus que je comprenne bien le mal qui vous ronge.
Vous dîtes que cela bourdonnait dans votre corps? Que se passe t'il exactement en vous? Vous devriez peut être céder à cette voix afin de voir ce qu'il se produit et ainsi il sera plus facile pour vous de lutter ensuite, sachant où cele vous entraînerait.
En ce moment mon enfant avez vous des pensées impures en parlant de ceci.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

La Jeune Marie

[RP] Confessional 111229031806689272

(...)
Pourriez vous m'en dire plus que je comprenne bien le mal qui vous ronge.
Vous dîtes que cela bourdonnait dans votre corps? Que se passe t'il exactement en vous? Vous devriez peut être céder à cette voix afin de voir ce qu'il se produit et ainsi il sera plus facile pour vous de lutter ensuite, sachant où cele vous entraînerait.
En ce moment mon enfant avez vous des pensées impures en parlant de ceci.

Marie en resta comme deux ronds de flan.
Le discours de la Mère déboussola ses idées bien rangées et préconçues qu'elle se faisait.
Elle retournait en tout sens les dires, se les répéta même à voix basse, ce qu'il fait qu'elle ne répondit pas de suite. Sous la blonde chevelure, la cervelle bouillonnait.
Elle répondit donc mais pas forcément dans le bon ordre des questionnements.

Ma Mère ... Vous le pensez vraiment ???
Je devrai céder à Mephistos ? Tout de même, bien qu'il m'a l'air parfois sympathique, c'est un être démoniaque ! Et il a de ses idées de dépravations, ma Mère si vous saviez, si vous saviez !!!
Mais là, en cet instant même, nan j'en ai aucune voyons, ma Mère, je suis dans un confessionnal, et dans une chapelle, un lieu pieu. Ce n'est pas là, par tous les SAints, un espace pour que je me remémore des moments d'égarement même si eu enfin si enfin si oh ma Mère, vous me perturbez là. Je ne trouve plus mes mots, ma Mère.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Ma Mère ... Vous le pensez vraiment ???
Je devrai céder à Mephistos ? Tout de même, bien qu'il m'a l'air parfois sympathique, c'est un être démoniaque ! Et il a de ses idées de dépravations, ma Mère si vous saviez, si vous saviez !!!
Mais là, en cet instant même, nan j'en ai aucune voyons, ma Mère, je suis dans un confessionnal, et dans une chapelle, un lieu pieu. Ce n'est pas là, par tous les SAints, un espace pour que je me remémore des moments d'égarement même si eu enfin si enfin si oh ma Mère, vous me perturbez là. Je ne trouve plus mes mots, ma Mère.

Si je vous le dis mon enfant, c'est que je le pense.
Euh....non, désolée je ne sais pas.
Dommage qu'il ne vienne pas là, il serait plus simple pour moi de voir votre comportement et ainsi savoir comment faire pour lui faire quitter vos pensées.
Essayez de penser très fort à lui et laissez vous aller à ses demandes.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

La Jeune Marie

[RP] Confessional 111229031806689272

Si je vous le dis mon enfant, c'est que je le pense.
Euh....non, désolée je ne sais pas.
Dommage qu'il ne vienne pas là, il serait plus simple pour moi de voir votre comportement et ainsi savoir comment faire pour lui faire quitter vos pensées.
Essayez de penser très fort à lui et laissez vous aller à ses demandes.

Marie sursauta. Mère Cyrianna avait-elle bien toute sa tête ? La servant commençait à en douter.
Son discours ne correspondant pas du tout à ce qu'elle se faisait de cette femme pieuse, ni d'ailleurs aux préceptes qu'on lui avait inculqué depuis sa plus tendre enfance.

Ma Mère ... Mephistos est un être démoniaque ! Rendez-vous compte, il se complaît à vouloir que je me livre aux plaisirs de la chair ! Et pas que seule, que je prodigue quelques largesses ! Il en est hors de question et surtout pas avant le mariage, ma Mère.
Vous vous sentez bien ? Etes-vous certaine de ce que vous me chantez là ?
Ce dernier m'a même encourager à comment dire ... assouvir mes plus bas instincts !
Moi, une femme pieuse, une innocente, une fidèle !
Déjà, que je me repends d'un péché de chair chaque jour, bien que ce dernier fut oh je le confesse, pas désagréable mais depuis plus rien !

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Horribile auditu (Horrible à entendre) mon enfant.
Comment voulez vous être pardonnée si je ne sais pas quoi vous pardonner?
Hum...et quels sont vos plus bas instincts? Vous êtes en confession ma fille alors confessez vous complètement.
Comment ça le péché de chair? Avec qui mon enfant? Expliquez moi donc cela aussi.

Firmin se frottait les mains. Il allait enfin savoir ce que cachait la Marie.

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

La Jeune Marie

[RP] Confessional 111229031806689272

Horribile auditu (Horrible à entendre) mon enfant.
Comment voulez vous être pardonnée si je ne sais pas quoi vous pardonner?
Hum...et quels sont vos plus bas instincts? Vous êtes en confession ma fille alors confessez vous complètement.
Comment ça le péché de chair? Avec qui mon enfant? Expliquez moi donc cela aussi.

Marie eut des suées.
Elle préférait bien être ailleurs en ce moment même mais certainement pas ici.
Comment avouer l'inavouable ! Comment confesser de telles choses !
Cela la mettait face à la réalité et non plus dans son petit monde qu'elle s'était forgée.
Elle déglutit et se rapprocha de la grille.
Sa voix s'était radoucie, et fut très très basse ... La Mère Cyrianna avait intérêt d'être dotée d'une excellente ouïe.

Ma Mère ... C'est que certaines nuits, je repense à lui, à ces moment si particuliers.
Ma Mère, j'ai péché.
Je me suis laissée aller au péché de chair ... Je crois que je ne suis plus pucelle, ma mère.
Honte sur moi. J'ai tellement honte mais je ne puis regretter bien que des fois, je le maudis de tant de tortures et tourments, de me laisser si seule, de m'ignorer de ... oh ma Mère ... C'est dans ces moments aussi que Méphistos vient me voir !

Messages : 483 Date d'inscription : 31/10/2010

Ma Mère ... C'est que certaines nuits, je repense à lui, à ces moment si particuliers.
Ma Mère, j'ai péché.
Je me suis laissée aller au péché de chair ... Je crois que je ne suis plus pucelle, ma mère.
Honte sur moi. J'ai tellement honte mais je ne puis regretter bien que des fois, je le maudis de tant de tortures et tourments, de me laisser si seule, de m'ignorer de ... oh ma Mère ... C'est dans ces moments aussi que Méphistos vient me voir !

Plus pucelle? Comment ça mon enfant? Avec qui?
Soyez plus précise. Comment voulez vous que le trés haut vous pardonne?
Horribile auditu (Horrible à entendre) mais je suis prêt.
Et je ne sais toujours pas ce que Mephistos vous fait faire mon enfant?