Nouvelles d'apprentis aventuriers

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Un coursier en culotte courte arriva aux abords du domaine de Richebourg. Il vérifia le plan gribouillé à la va vite par un gaillard du coin pour le rencarder sur le fief en question. C'est donc en tirant la langue, qu'il déboula devant les grilles du manoir du Baron et brailla afin de s'annoncer.

Hola la garde !
Un pli pour l'proprio, ouvrez.

Le contenu du pli disait ceci :

Citation :: A terre, Port de Mimizan, le 27 juillet 1459
D’Ombeline et ccie, à bord de l’Ombylou
A l’attention du Baron de Richebourg,
A un Soiffard invétéré,
A un propriétaire d'une cave des plus intéressantes
A Ericp212, Bertincourtois, en Artois.

Cher Eric,

Le Bonjour,

Je vous écris ces quelques lignes depuis le navire, amarré enfin au port de Mimizan, en terres gasconnes. Cela fait bientôt un bon mois que nous avons pris la mer et que d'aventures ! Veuillez accepter mes humbles excuses de ne point vous avoir tenu un peu plus au courant de notre périple. L'Ours et/ou notre Roi du maïs ont j'ose croire été meilleur informateur que notre personne. Par moment, l'on ne ressent pas le temps passé tandis que d'autres fois, cela ne dure que trop. Les premiers jours ne sont des plus guillerets, du moins pour certains, qui restèrent cloitrés en leur cabine, à claquer moultes peaux ...

M'enfin, je vais vous écourter ce passage pour conter des choses plus plaisantes ... nos emplettes ! La cale se remplit au grès de nos escales ... Déjà trois ports du moins deux découverts de fond en comble ... Vannes et La Rochelle ... Petite incursion en terres poitevines où nous y avons fait d'enrichissantes rencontres. J'ai songé à vous ... un soiffard tenait une immense taverne, susnommée le Grand Bitard. Allez savoir pourquoi quand je l'ai vu, votre nom s'est glissé sur ma langue ... Sieur Sarmite fondateur de Poitiers, vieux marchand seigneur de St Gelais, de Andilly les marais et de Celles sur Belle tel est son nom ... Oufff, je crois n'avoir rien oublié^^ ... Voici ce que l'on peut lire à l'entrée de son établissement :

Le Grand Bitard, c'est plus qu'une auberge, c'est l'Histoire.
C'est plus qu'un lieu de bonheur et de rencontres, c'est presque un pays de cocagne. un temple profane.
Quand on veut veiller tard, on va au grand Bitard.
Quand on veut manger bien, faut pas aller plus loin.

L'établissement a foule ! Je me saurai cru un soir à Berti bien que je n'y suis peu restée, la fatigue pesant. Nous devions faire cap pour la Guyenne ensuite. La Blaye, Bordeaux, telles étaient notre destination. Toutefois, un aléas de faits successifs, nous y a fait renoncer, au grand dam de nos passagers qui avaient grand envie de retrouver le plancher des vaches... surtout après avoir subi une tempête du tonnerre ! Nous étions vraiment un simple fétu de paille sur les flots lors de cette fameuse nuit au large de l'île d'Ouessant.

Bref, n'ayant point de place garantie non plus sur la Teste ... un navire de l'amirauté royale nous aurait soufflé la place, d'après ce que j'ai cru comprendre de notre capitaine passablement énervé ! Et le temps pressant ... Sylvine était au plus mal, il lui fallait des soins au plus vite ... Nous devions nous presser de trouver un port et c'est là que nous mouillons actuellement : Mimizan, après un petit forçage. Oh, gageons que vous auriez aimé être sur le navire ! Cela vous aurez un tantinet raviver quelques souvenirs ... bien que la situation fut délicate de part l'état de santé de notre amie commune. A ce propos, Sylvine est entre les mains des sœurs mimizannaises, fort bienveillantes. Elle y restera le temps qu'il faudra pour reprendre des forces. De notre côté, nous partirons par la route vers la Guyenne pour vostre commande en autre, à moins que notre présence soit requise auprès de Nefi qui fut malmenée par un couple de marauds, quoique je me demande qui a été le plus malmené, connaissant son expérience soldatesque. L'Ours et ccie partent cet après-midi pour la rejoindre à Dax où elle a élu domicile provisoirement du moins si elle n'a pas repris la route ! Elle en serait bien capable.

Bien, je crois avoir fait le tour de l'essentiel nous concernant. Ah si, tout de même, tout le reste de la troupe se porte bien. Les enfants sont très curieux et assoiffés de connaissances. Vous risquez de ne point les reconnaitre à notre retour. Lou, égal à lui même. Et la petite perd peu à peu son visage de poupon. Et vous, comment vous portez-vous ? Et le port ? Comment se passe le relais ? Des rencontres intéressantes ? En parlant de rencontres ... avant de prendre larguer les amarres, nous avons croisé une connaissance commune ... Nous ne savons si elle est restée sur Bertincourt. ... Elle semblait bien dépaysée et nous ne pouvons que la comprendre, étant passé déjà par là ... Nathgi ... Pourrez-vous transmettre mon bonjour ? Et pendant que vous y êtes, à nos autres relations communes, cela vous fera sortir un peu de votre antre. ^^ Enfin n'en abusez pas pour boire à tirelarigot, hein ... Laissez-en aux autres. Avez-vous entamé les travaux en vos terres de Richebourg ? Pensez-y, l'été les ouvriers ne courent point les rues.

Bien,il est temps d'interrompre mes badinages ... Déjà soyons bien heureuse si vous nous avez lu jusqu'au bout.
Nous vous souhaitons bonne réception du présent pli.
Donnez-moi de vos nouvelles si vous en avez le temps et l'envie, il me tarde de vous lire.

Que le Très-Haut vous garde.
Bien à vous.

Ombeline et ccie

Messages : 15 Date d'inscription : 12/10/2010

Le garde un peu sourd s'ennuyait ferme dans sa mansarde, le baron n'était point sorti de son tonneau depuis, depuis ... il ne parvenait plus à se le rappeler. Seul là-haut, sous les toits, une énième partie de tarentelle en cours et toujours ce vent qui soufflait et n'apportait aucun nouvelle de son maître.
Un braillard braillait devant l'entrée de la grille, la langue pendante et le souffle court.
Le garde mit son tablier, prit un cruchon de vin et descendit aux nouvelles.

Hola la garde !

Lueur d'espoir dans l'oeil du garde, lui qui espérait des nouvelles de son maître, il était grand temps d'entretenir sa propriété, il pourrait bien y faire quelques travaux, semer les champs, développer de nouvelles cultures même si c'était pour satisfaire quelques plaisirs à la Sainte-Bibine, enfin raisonnablement et comme il sied à un baron digne de ce nom. Tout ces idées s'amplifièrent rapidement mais le couperet tomba, sec et impitoyable

Un pli pour l'proprio, ouvrez.

Le vieux garde s'adossa aux grilles, glissa, failli laisser tomber le cruchon qu'il avait prit pour redonner des forces au coursier en culottes courtes. Il avait tant espérer des nouvelles du propriétaire.

Après quelques temps, il reprit contenance, ouvrit la grille et fit entrer le coursier. Il le remercia et lui offrit le cruchon et une piécette.

Sur le chemin vers sa mansarde, il lut la lettre attentivement, enfin des nouvelles du Sud, de la vicomtesse et de sa troupe. Le courrier ne lui étant pas adressé, il ne pouvait y répondre. Il se promit de faire parvenir la lettre à la taverne des soiffards. Là il était sur que ce courrier parviendrait au baron et il espérait que le baron réponde, sinon à ce rythme là il n'était pas prêt de voir des invités.

Messages : 15 Date d'inscription : 12/10/2010

A la taverne des Heureux Soiffards

Comme à son habitude, le soiffard de l'année trainait à la taverne des Heureux Soiffards. A se demander s'il n'y avait pas élu domicile.

Le coursier envoyé par le vieux garde arriva à la taverne et sur ses indications reconnu directement le baron. Le vieux garde ne lui ayant pas laissé d'attention particulière, il lui tendit la lettre et voulut repartir aussi vite mais le soiffard l'arrêta d'un geste lui commandant une chopine à la tavernière.

Le coursier ne put résister, la vida d'un trait et alla la déposer sur le comptoir. En revenant devant le baron et constatant que celui-ci n'avait pas encore commencer la lecture perdu qu'il était dans les limbes embrumées de l'alcool il se permit de montrer la missive et dit :

m'siou le baron, je crois qu'une missive vous est adressée.

Sur ces dires, il reprit la route à la recherche d'une autre mission.

Le baron écarquilla les yeux, se les frotta pour essayer de mirer qui pouvait bien lui écrire ainsi, marmonna quelque chose d'incompréhensible et commença la lecture.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Nouvelles d'apprentis aventuriers 111011023644540015

Un coursier durement assermenté et grassement payé se perdit en pleine cambrousse artésienne. Perdu, le pauvre faillit finir embroché par un paysan mécontent de le voir prendre comme raccourci son potager. C'est finalement, complètement éreinté qu'il se traina devant les grilles du domaine de Richebourg qu'il finit par dénicher.

D'une voix essoufflée, il appela le garde.

Hola pffff hola pfffff la garde !
pfffff pfffff j'ai pffffff un pli pour l'proprio, j' crois bien pfffff ... ouvrez.

Le contenu du pli disait ceci :

Citation :: A terre, Côtes Catalanes, le 25 septembre 1459
D’Ombeline, aventurière, en quête de nouveaux rivages,
D’une voyageuse et de sa troupe

A l’attention du Baron de Richebourg,
A un Soiffard invétéré,
A un propriétaire d'une cave des plus intéressantes
A Ericp212, Bertincourtois, en Artois.

Cher Eric,

Le Bonjour,

Je vous écris ces quelques lignes depuis les côtes catalanes. Cela fait bientôt plus de trois bons mois que nous avons quitté les terres artésiennes. J'espère que vous vous portez au mieux n'ayant point eu vent de vos nouvelles, ni de Bertincourt. Je ne sais point le nom des bourgmestres qui se seraient succédés ou les derniers ragots.

Bien que j'ai écris, il est fort possible qu'avec la guerre, les lettres ne sont point arrivées à bon port.
En parlant de guerre, qu'en est-il en Artois ? Avec Lou, depuis pas mal de jours, nous prévoyons un retour plutôt que prévu. Les démarches sont en cours, et nous tâchons de récupérer toutes nos commandes. Certaines ne pourront malheureusement se faire. Nous envisageons toutefois de revenir dans le sud, voir plus loin encore. Ces excursions, nous ont permis de poser les jalons de nos futurs projets commerciaux et nouer des contacts, qui j'espère perdureront.

Les terres ibériques sont dépaysantes, paysages, coutumes, parlers, mets ... mais malheureusement comme partout sans doute la proie aux marauds. Nous avons pu assister à de nombreuses reprises à des attaques de mairie et mouvements soldatesques. Les Aragonais et Catalans ne font pas bon ménage mais fort heureusement pour nous, ne détestent point les voyageurs ... bien que certaines circonstances auraient pu nous faire passer pour des brigands et les coups de fourche auraient pu vite prendre la place de la fameuse orangeade d'accueil.

Concernant notre petite troupe, tout le monde est encore en vie ! Nous nous sommes scindés en deux groupes ... Il faut prendre soin des ainés, ils ont plus de mal à suivre tout comme ceux pourvus encore de petites gambettes. Il y a de fortes chances que nous remontions avec de nouveaux membres, enfin si nous atteignons notre embarcation sans mauvaise surprise. J'aurai certainement bien des choses à vous conter encore mais nous devons prendre la route vers la ruée aux olives et leur huile.

Je vous souhaite bonne réception du présent pli.
Transmettez, si vous le voulez bien, le bonjour de la mesnée d'Ytres à nos connaissances communes.

Que le Très-Haut vous garde.
Bien à vous.

Ombeline et ccie

Messages : 15 Date d'inscription : 12/10/2010

le vieux garde était toujours sans nouvelles du baron. Cela faisait des jours qu'il hésitait sur la marche à suivre, fallait-il rester coute que coute à son poste ? fallait-il partir à la recherche du baron ? d'ailleurs était-il encore en vie ?
Hésitant devant ce choix, il se héler par un coursier hors d'haleine

Hola pffff hola pfffff la garde !
pfffff pfffff j'ai pffffff un pli pour l'proprio, j' crois bien pfffff ... ouvrez.

Point encore de nouvelles du baron mais bien des nouvelles pour le baron. Il ferait bien d'y répondre et de venir montrer le bout de son nez s'il ne veut pas perdre tout contact. Perdu dans ses réflexions il failli manquer de courtoisie.

Entrez donc vous reposer et vous restaurer avant de reprendre la route.

C'était bien le moins qu'il pouvait faire.
Il commença alors la lecture qu'il agrémenta de ho et ha au gré des épisodes narrés. Il était bien content de savoir qu'ils étaient tous entiers et qu'ils reprendraient bientôt le chemin du retour.

Restait à trouver le baron et à l'encourager à répondre.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Entrez donc vous reposer et vous restaurer avant de reprendre la route.

Le coursier fut surpris mais agréablement et une proposition pareille ne s'écartait point. C'est donc d'une voix guilleret qu'il répondit par l'affirmative.

Ben avec joie.
J'ai le gosier sec.

Il suivit le garde et s'installa là où ce dernier lui désigna une place. Alors que le garde prenait connaissance du pli, le coursier osa faire preuve de curiosité et l'interrogea.

D'bonnes nouvelles ?
Pas la porte à côté ce pli.
L'a de la famille dans le sud votre patron ?

Messages : 15 Date d'inscription : 12/10/2010

Le coursier, un peu surpris de la proposition accepta son offre et s'installa légèrement à l'écart pendant qu'il lisait sa lettre.
Ha

Ho

Le temps s'égrenait lentement et rien ne semblait perturber la concentration du vieux garde qui avalait les nouvelles de la smala partie dans le Sud.

D'bonnes nouvelles ?
Pas la porte à côté ce pli.
L'a de la famille dans le sud votre patron ?

Centré sur sa lecture, il mit du temps à répondre aux questions indiscrètes. Que de plus, faut dire qu'il perdait un peu la notion de convivialité et de causalité entre une question et sa réponse qui font qu'une conversation est partagée et agréable.
Hochement de tête

Vui des bonnes nouvelles de la smala mais hélas pas du baron. S'il ne se met pas à répondre il va perdre ses amis qui voyagent dans le Sud.

Reprenant le cours de ses pensées, il parla plus pour lui-même

Comment faire pour convaincre le baron de répondre ? et aussi de passer à son domaine ?

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Vui des bonnes nouvelles de la smala mais hélas pas du baron. S'il ne se met pas à répondre il va perdre ses amis qui voyagent dans le Sud.

Le coursier offrir au garde un sourire compréhensif.

Comment faire pour convaincre le baron de répondre ? et aussi de passer à son domaine ?

Persuadé que le vieux garde s'adressa encore à lui, le coursier se permit de lui répondre.

Il faut un bel hameçon.
Y a que comme ça qu'on a une prise !
Qu'aime-t-il ?
L'or ? Les bijoux ? La chasse ? La pèche ?
Les femmes ? Les hommes ? Les victuailles ? La boulasse ? Les canassons ?

Suffit de trouver son poids faible et de s'en servir à bon escient.

Savez, j'avais un oncle dans l' temps. Un pas commode et grincheux qui plus est. Et ben, l'on ne le voyait jamais sauf en de rares occasions ! Un vrai ours. Sauf qu'à force, ça nous prenait le choux à la baraque et pis surtout sa femme. Ah pauvre tantine Jeannette, elle en a eu des misères avec lui et pis quelle vie ! Personne aurait voulu prendre sa place à la tantine Jeannette. Ah ça oui, quelle vie, quelle vie ! Elle s'est tuée à la tâche pour pareil tête de lard. Pauvre tantine, pauvre tantine ... ....

*** blablabla long laïus sur la pauvre tantine Jeannette que nous vous épargnerons d'entendre dans notre grande générosité, amis lecteurs^^. ***

Bref, c'est comme ça qu'on l'a coincé l'oncle ... héhéhé. Depuis, suffit de lui dire y'aura la tarte aux oignons, il raboule ! Par contre, après, je vous dis pas, y'a intérêt de décarrer fissa, car j' peux vous dire ça fouette et pas qu'un peu ! Pire que la mamie Auguste quand elle s'oublie et reste trois bons jours dans son jus.

Pause marquée.

Votre Baron doit bien avoir un point faible.
Alors ?

Messages : 15 Date d'inscription : 12/10/2010

Le vieux garde tout absorbé dans sa lecture et dans ces pensées, ne s'était pas vraiment rendu compte que le coursier était présent et qu'il avait parlé à voix haute en se demandant comment convaincre le baron de répondre et aussi de passer à son domaine.

Il faut un bel hameçon.
Y a que comme ça qu'on a une prise !

Mais oui comment n'y avait-il pas pensée plus tôt ? il réfléchissait à ce qu'il pouvait bien le faire venir. lorsque le garde emporté par son élan se mit à parler de son oncle.
Il n'entendit pas la moitié de cet histoire et se demandait qu'est-ce qui pourrait pousser le baron à respecter son rang de baron, à faire fructifier son domaine et à répondre cordialement aux courriers qui lui était adressé voir à en envoyer spontanément !
Les précédents locataires étaient bien plus civilisés.
Petit blanc dans la litanie de l'oncle

Votre Baron doit bien avoir un point faible.
Alors ?

Le vieux garde réfléchissait aussi vite qu'il le pouvait

heu bein ça alors quelle question !!

Je n'y avais jamais pensé, faut dire que le baron il n'est jamais venu jusqu'ici, il y a bien eu deux fois des mouvements suspects du côté de la cave mais je n'ai pas osé descendre.
Sur qu'un baron ça doit aimer la littérature, aller à matines et à complies et toutes les autres messes de la journée, ... ou je ne sais pas trop. Ce qui est sur c'est que cela ne doit pas boulasser souvent.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

heu bein ça alors quelle question !!

Je n'y avais jamais pensé, faut dire que le baron il n'est jamais venu jusqu'ici, il y a bien eu deux fois des mouvements suspects du côté de la cave mais je n'ai pas osé descendre.
Sur qu'un baron ça doit aimer la littérature, aller à matines et à complies et toutes les autres messes de la journée, ... ou je ne sais pas trop. Ce qui est sur c'est que cela ne doit pas boulasser souvent.

Le coursier tressaillit. Pas tomber dans l'oreille d'un sourd l'information, d'ailleurs il la répéta, tellement il en était surpris.

Il vient jamais mettre son nez ici ?
Ben foutredieu, y'a pourtant de quoi pioncer ici.
C'est grand. Y'en a qui rêverait d'avoir une bicoque comme ça.

Si j'comprends bien, vous êtes toujours ici seul ?
Sauf votre respect, l'ami, on est entre nous, hein, gens de la populace, vous attendez là comme un glandu la venue du messie.
Il n'a pas la corde au cou, ce Baron ?
Pas de donzelle autour ? d'épouse, de maistresse ?
C'est bien un homme ?

Messages : 15 Date d'inscription : 12/10/2010

Il vient jamais mettre son nez ici ?
Ben foutredieu, y'a pourtant de quoi pioncer ici.
C'est grand. Y'en a qui rêverait d'avoir une bicoque comme ça.

La conversation s'engageait, le coursier semblait avoir un certain sens pratique mais le il n'avait aucune idée de ce que c'était un baron avec une belle couronne et des droits et devoirs qui en découlaient.
Le vieux garde se rappelait, non sans une pointe de nostalgie, les anciens propriétaires. Le domaine était impeccable et prospère, la porte était toujours ouverte aux troubadours et ...

Si j'comprends bien, vous êtes toujours ici seul ?
Sauf votre respect, l'ami, on est entre nous, hein, gens de la populace, vous attendez là comme un glandu la venue du messie.
Il n'a pas la corde au cou, ce Baron ?
Pas de donzelle autour ? d'épouse, de maistresse ?
C'est bien un homme ?

Vuivui j'en conviens, cela fait un bout de temps que j'attends ici le baron, c'est ma fonction de le servir.
Aux dernières nouvelles c'est bien un baron, non marié. Pour ce qui est de courir la ribaude, je n'en aucune idée, il y avait bien quelques rumeurs qui couraient précédemment mais elles se font rares.

Sortant un cruchon de bière et le tendant au garde

Vous avez une idée de ce qui pourrait faire venir le baron dans son domaine ?

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Vuivui j'en conviens, cela fait un bout de temps que j'attends ici le baron, c'est ma fonction de le servir.
Aux dernières nouvelles c'est bien un baron, non marié. Pour ce qui est de courir la ribaude, je n'en aucune idée, il y avait bien quelques rumeurs qui couraient précédemment mais elles se font rares.

Sortant un cruchon de bière et le tendant au garde

Vous avez une idée de ce qui pourrait faire venir le baron dans son domaine ?

Le coursier prit le temps de la réflexion.

Ben faut quelque chose d'exceptionnelle ... Quelque chose qui ne lui donnerait pas d'autres choix que de venir ici.

Peut-être ben le quérir pour annoncer l'incendie dans l'une des ailes, une inondation dans la cave, une mise à sac des lieux par des voleurs de grand chemin, ou encore un racontar sur vous ...vous vous portez fort pale, pas loin de découvrir la Grande Faucheuse quoi ... ou encore si vous tâtez dans le moins dramatique, annoncer une découverte si surprenante et importante que vous ne pouvez le faire que de vive voix et non par courrier ... Faut quelque chose d'assez gros, pour capter l'attention du bonhomme. Un autre verre avant de décarrer serait pas d'refus.

Messages : 15 Date d'inscription : 12/10/2010

Le coursier prit le temps de la réflexion, ou alors c'était l’appât du cruchon ?

Ben faut quelque chose d'exceptionnelle ... Quelque chose qui ne lui donnerait pas d'autres choix que de venir ici.

Peut-être ben le quérir pour annoncer l'incendie dans l'une des ailes, une inondation dans la cave, une mise à sac des lieux par des voleurs de grand chemin, ou encore un racontar sur vous ...vous vous portez fort pale, pas loin de découvrir la Grande Faucheuse quoi ... ou encore si vous tâtez dans le moins dramatique, annoncer une découverte si surprenante et importante que vous ne pouvez le faire que de vive voix et non par courrier ... Faut quelque chose d'assez gros, pour capter l'attention du bonhomme. Un autre verre avant de décarrer serait pas d'refus.

Le vieux garde servit le coursier avec plaisir, et se servit aussi un verre, après tout c'était jour de fête car il y avait de la visite au domaine. Restait plus que ce soit la baron qui recoive. Il déposa le cruchon à côté du coursier.

Une effraction ? J'ai déjà entendu un bruit suspect du côté de la cave mais je n'ai pas osé bougé.
Quand à mon état de santé, je prie tous les jours Aristote de me porter grâce. Vous trouvez que je suis si pâle que cela ?
Je préférerais l'option de la découverte, peut-être qu'il reste un grand cru des précédents locataires ? enfin je ne suis pas sur que cela l'intéresse ? ou alors que des braconniers viennent chasser sur ses Terres ?

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Une effraction ? J'ai déjà entendu un bruit suspect du côté de la cave mais je n'ai pas osé bougé.
Quand à mon état de santé, je prie tous les jours Aristote de me porter grâce. Vous trouvez que je suis si pâle que cela ?
Je préférerais l'option de la découverte, peut-être qu'il reste un grand cru des précédents locataires ? enfin je ne suis pas sur que cela l'intéresse ? ou alors que des braconniers viennent chasser sur ses Terres ?

Le coursier opina du chef.

Ben c'est pas couillon ça !
Ouaip, ça devrait le bouger votre noblio. Faut faire du barouf, bien grossir votre histoire, du braconnage mais pas que. Genre, les marauds ont saccagé le bois, la note risquera d'être salée.
Quand même, jamais v"nu ici encore ? Incroyable, il a tant que ça de fief ce gars là ?
Vous avez de quoi grailler correctement et une solde décente ?
Parce que je veux pas dire, mais c'est souvent rappia les noblios.
Oula, faudrait pas que je m'attarde de trop, mais encore un p'tit coup de votre gnole ça ne me ferait pas d'mal. C'est du bon, ça.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Le coursier se servit un petit coup de gnôle et se l'enfila fissa.

Bondious,ça fait du bien par où ça passe.
Bon, je dois m'arracher de là, encore un pli à porter du côté de la capitale.
Contente de vous avoir connu, mon gars.
A la revoyure et bonne chance avec votre noblio !

Il remit son chapio sur la tête et fila ventre à terre vers sa monture. Il avait encore pas mal de route à avaler avant de pouvoir reposer ses miches au chaud dans une bonne taverne.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Missive venue à tire-d'aile.

Nouvelles d'apprentis aventuriers Oiseaux-pigeons-4

Le contenu du pli disait ceci :

Citation :: A terre, Port de Brest, le 1er novembre 1459
D’Ombeline et ccie, à bord de l’Ombylou
A l’attention du Baron de Richebourg,
A un Soiffard invétéré,
A un propriétaire d'une cave des plus intéressantes
A Ericp212, ma "future victime", en Artois.

Cher Eric,

Le Bonjour,

J'espère que cette missive vous trouvera en bonne forme et que vous ne nous terrez pas dans votre grotte. Votre silence m'inquiète, j'ose croire que vous êtes encore de ce monde que je puisse vous tarabiscoter à notre retour ! Sinon, je devrai me contenter de ce petit héritage perçu avant mon départ, et penserais bien à vous lors de l'achat de mon prochain trousseau à l'Atelier des Doigts d'Or.

Courte missive pour changer ^^ ... afin de vous informer que nous avons réussi à rejoindre notre navire au port de Mimizan, sans dommage. Nous avons aussi récupéré toute nostre escouade, avec quelques changements. Vous verrez une fois que nous aurons poser pied à terre à Berti mais d'anciens Bertincourtois sont de retour. L'air du Sud et quelques aléas sur la route les ont échaudé, et pire leur ont fait perdre leurs bas de laine. Prévoyez de quoi étancher leur soif, ne négligez pas sur le nombre de tonneau !

Le navire mouille actuellement dans le port de Brest et nous y ferons escale à peine quelques jours. Ensuite, nous prendrons cap vers l'Angleterre si tout se passe comme prévu. L'Ours, je peux vous le dire, se porte comme un charme et quant au Comte de Saint Pol, l'air marin lui ouvre grandement l'appétit. Ce dernier boulote toutes mes crêpes de bon matin. Il ne peut le nier, j'ai mené l'enquête et ce dernier a laissé sa marque ! Le reste de l'équipe se porte au mieux.

Que le Très-Haut vous garde.
Saluez nos connaissances communes.
Bien à vous.

Ombeline et ccie

PS: Prochaine escale > Chard, auberge "Devon".
Si des commandes peuvent être utiles pour la ville et/ou le comté, et que notre cale a la place et nous les fonds, n'hésitez pas.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Nouveau plis en provenance d'un point quelque part en mer.

Nouvelles d'apprentis aventuriers Oiseaux-pigeons-4

Le contenu du pli disait ceci :

Citation :: Un point quelque part dans la Manche, le 15 novembre 1459
D’Ombeline et ccie, à bord de l’Ombylou
A l’attention du Baron de Richebourg,
A Ericp212, ma "future victime", pour laquelle moults sévices me trottent de plus en plus en tête,
Domaine de Richebourg en Artois.

Cher Eric,

Le Bonjour,

Et oui, c'est encore moi. Tenace, à n'en pas douter. Je prendrais le dicton à la lettre, "pas de nouvelle, bonnes nouvelles" avec vous dorénavant. Notre voyage touche sous peu à sa fin. Nous avons quitté, il a de cela quelques jours, le port de Chard dans le Comté de Devon, chez les Anglois. La ville est fort intéressante et cosmopolite. Elle me rappelle par certains côtés Montpellier et déjà, nous envisageons d'y refaire un tour avec Lou. Je suis allée jusqu'à Bristol avec Melina et son compagnon. Et figurez-vous que j'ai eu le Comte de Saint Pol comme garde du corps ! A noter dans mes mémoires, un tel évènement. Mes crêpes ont su faire mouche mais je compte sur vous pour garder cela chose secrète. Point la peine de créer un esclandre avec Louisette. La pauvre doit déjà avoir eu quelques cheveux blancs de savoir son homme braver les flots et partir des mois loin d'elle. De surcroit, il me semble qu'elle n'a pas perdu le coup de main, question estourbissage avec son rouleau à pâtisserie et voyez-vous, je n'ai aucunement l'intention de tester cette expérience là.

Pour le reste, nostre escouade se porte comme un charme et mais tous ont bien hâte de poser un orteil en terres artésiennes. A ce sujet, nous espérons grandement qu'une place se libèrera. D'ici demain, en effet nous devrons choisir le prochain cap à prendre ... Nord/Est ou Sud/Est ... Hastings ou Bertincourt ... Si nous devons bifurquer une fois de plus chez les Anglois, nous y ferons escale le temps qu'un navire nous laissera sa place. Nous avons proposé nos services au pôle éco d'Artois mais à priori pas de besoin particulier. Une autre fois, sans doute, car comme vous vous en doutez, et encore que^^, la mer une fois qu'elle vous happe, l'envie de reprendre le large revient. Et pis comme dis, la ville de Chard, risque d'être l'une de nos futures destinations. Néanmoins ce ne sera pas pour toute suite, bien des choses sont à faire à notre retour et j'espère vous croiser toute de même avant la fin de l'année.

Que le Très-Haut vous garde.
Saluez nos connaissances communes comme toujours.
Bien à vous.

Ombeline et ccie

PS: Prévenez Perl ou le nouveau bourgmestre qui doit sans doute être Chriss43, que nous avons trouvé. Il comprendra certainement.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Pli en provenance du Domaine d'Ytres.

Nouvelles d'apprentis aventuriers Oiseaux-pigeons-4

Le contenu du pli disait ceci :

Citation :: Domaine d'Ytres, le 6 décembre 1459
D’Ombeline
A l’attention du Baron de Richebourg, Sieur Ericp212
Domaine de Richebourg en Artois.

Cher Eric,

Le Bonjour,

N'ayant pas eu l'occasion de vous croiser depuis mon retour au sujet de nos affaires, je viens solliciter un entretien auprès de vous. Cela permettra de rendre votre dû comme convenu et ainsi de m'acquitter de ma dette envers vous. Nous aurons là l'occasion aussi de voir les détails de votre autre projet, si vous le souhaitez.

En attente de vos nouvelles, bonne réception de ce présent pli.

Que le Très-Haut vous garde.
Bien à vous.

Ombeline

Messages : 15 Date d'inscription : 12/10/2010

Le vieux garde déprimait dans sa mansarde. Il ne voulait pas le montrer mais le dernier coursier lui avait donné le mouron. Il n'avait toujours pas vu le baron, et n'avait pas trouvé ce qui le ferait venir à son domaine, l'entretenir et inviter du monde.

Il ne sortait plus, prenait juste un quignon de pain un jour sur deux, faisait une partie de tarantelle, enchainait avec une petite sieste et attendait.

Il n'avait plus relevé le courrier depuis belle lurette. Il se décida enfin à passer au pigeonnier. Sans motivation il découvrit trois plis et reconnu l'écriture, il chargea de transférer tout cela en ville en espérant que le baron réponde directement.

Vicomtesse malicieuse Messages : 1632 Date d'inscription : 15/05/2010

Pli en provenance du Domaine d'Ytres.

Nouvelles d'apprentis aventuriers Oiseaux-pigeons-4

Le contenu du pli disait ceci :

Citation :: Domaine d'Ytres, le 21 décembre 1459
D’Ombeline
A l’attention du Baron de Richebourg, Sieur Ericp212
Domaine de Richebourg en Artois.

Cher Baron,

Le Bonjour,

N'ayant pas eu de réponse à mes plis, ni nouvelle concernant votre "commande" ou cet entretien auprès de vous, je ne vous importunerai plus. De mon côté les choses furent faites en bon ordre, vous saurez me trouver dans le pire des cas, du moins si je me trouve encore en terres artésiennes d'ici là.

Bonne réception de ce présent pli.

Que le Très-Haut vous garde.

Ombeline

Messages : 15 Date d'inscription : 12/10/2010

Le vieux garde continuait de déprimer dans sa mansarde, celle il était celle il espérait ne plus rester.
Il refit une ronde par acquis de conscience, passa devant le pigeonnier, y trouva une nouvelle missive. Il reconnu l'écriture, et la transféra aux heureux soiffards en espérant que le baron passe par là.