Carnet et autre

Lndil a écrit:

Lndil, relaxé dans sa barque, à regarder le bouchon vivoter sur la surface plane et réfléchissante du lac d'Azin.
Fouille dans son sac et en sort papier et de quoi écrire... ouffff pas facile dans la barque mais ca irait.

Citation :

Le 22/04/2010
Me voila sur Azincourt depuis plusieurs jours. Mon second jours de pêche.
Que cela fait du bien de se ressourcer ici... là où tellement de choses furent vécues : passion, amour, amitié, joie mais aussi peine, haine, désillusions...
Pas questions d'être nostalgique pourtant.
Mais que cela fait du bien de me retrouver sur ce lac, de retrouver des personnes qui ne vous ont pas oublié malgré les années passées loin d'Azincourt.
Il ne me manque qu'une chose pour que mon bonheur ne soit complet... ce n'est que dans l'absence qu'on remarque que cela nous manque tellement.

Yoshilas a écrit:

Yoshilas se baladais et testait un machin d’enfer, une longue télescopiquement télescopique qui permettait de voir très voir très très loin.

Il repéra un intrus au loin et prépara le tout nouveau canon afin de régler la visée.
Haa ben c’est cool ya enfin un bateau dans la région, celui là lé tout petit ya personne qui verra qu’il a disparu.

Il fouille dans ses poches à la recherche de ses notes explicatives du fonctionnement de l’engin.

Alors,
Point un avoir le canon, j’ai.
Point deux avoir boulet et poudre, sèche si possible.

Il vérifie tout ca dans le chariot.

Boulet ..ouaip… poudre .. ouaip … meche.. ouaip c’est cool j’ai rien oublié.

Bon maintenant faut l’installer.
Alors voyons voir ca, caller le canon sur un socle solide pour qu’il ne bouge pas.

Il se retourne, regarde si un endroit convient et voit une butte de terre.

Ben voila suffit de demander aller hop je grimpe ca la haut. Hoo le canasson ramène ta croupe par ici qu’on monte le canon, aller hop arrive bondiou.

Il monte le canon sur la butte plante deux trois piquets et tout content de son travail se met a remplir le canon de poudre, d’étoupe et du boulet.

Bon ca c’est fait, maintenant la visée.

Il mouille son doigt pour estimer le vent.

Mouais Nord - nord est, vitesse heuuu.. dison trois nœuds.

Il déplace les crants pour relever le fut. Puis il se met au garde a vous avec les deux silex a coté du canon.

Enseigne Yoshilas, vous êtes prêts a faire feux.

Oui CHEF !!!

A mon commandement !!!

FEUUUU !!!

Il allume la mèche, se recule de quelques pas prends sa longue vue et attend…

PCHHHHHHH !!!! BOUUUMMMMMMMMMMMMM !!!!!

Le boulet sort du fut et pars en direction de … heufff par là quoi. Il retombe a bien deux cent mètres de la petit embarcation.

FUUUUUZZZZZZZZZZZZZZ !!!!!!!! PLOUFFFFFFFFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!!!

Haa mince le vent a surement tourné, faut que je rectifie.

Il essaye de faire partir la fumée en battant des bras et recommence a faire des calculs plus précis.

Exor6 a écrit:

Exor6 qui revenait tranquilement par les berges du tribunal pour se rendre à l'université, entendit un bruit assourdissant, se précipita vers l'homme.

Ohhhhh mon ami Yosh, qu'est-ce que c'est que heuuu???, ce truc là que tu fais, mais, ohhh.....
- T'es pas blessé ??

Tu vises quoi??

...

Yoshilas a écrit:

Yoshilas sortait a peine de son nuage de résidu de poudre et autre joyeuseté qu'il tomba nez a nez sur un homme.

Exor . Mais qué tu fous là triple buse, tu ne trouve pas que tes procès a la mord moi le nœud ce n’est pas suffisant, tu arrive à me faire perdre du temps dans mes expériences en plus .. non mais je rêve là !!!!

Exor6 a écrit:

Exor6 relevant Yoshi à moitié affalé parterre.

Triple andouille, tu veux des moignons à la place de tes doigts boudinés ??
Pfffff
En tout cas, joli tir, mais m’est avis que t'as pas pris en compte la direction du vent.

Exor6 se lécha le doigt, le mis en l’air puis s’avança vers le canon, encore chaud. Puis rentra ses mains dans ses manches pour ne pas se brûler et tourna le canon en direction de la berge.

Voilà c’est par là qu’il faut viser. En montrant du doigt la direction de Bertincourt.


Maintenant mes procès, c’est un peu par ta faute gras du bide, toi et tes idées aussiiii; pffffff. Je te signale que t’es attendu à la barre, et t’es prié de te tenir à carreau pour une fois, essaye de ne pas les traiter de noms d’oiseaux...

Lndil a écrit:

Tend l'oreille... un boum voisin... puis un sifflement
Relève paresseusement son chapeau qui couvrait presque ces yeux
puis un énorme

BAOUUUUUUUUUMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM

et une garbe d'eau vertical formidable et une bonne petite vague qui aurait fait chavirer la barque si Lndil n'avait pas entendu la chose.

MAIS QUEL EST L'IDIOT QUI S'AMUSE A ME CANONNER ????
Arrête de gueuler après réflexion... ne devrait pas être à coté vu le temps que ca a sifflé et le boum de départ...
Bon se faisait tard... valait mieux rentrer que de se faire trucider par la personne qui le visait.... mais peut être n'était ce pas le cas.

Lndil a écrit:

Au réveil, devant un thé fumant.

Citation :

Le 23/04 :
Me voila à nouveau plus assidu à l'université maintenant que j'ai du temps.
Je peux enfin finaliser mes connaissances des langues.
Cela est bon pour les langues modernes. Il ne me manque plus qu'un ultime cours pour maîtriser également le latin.

Sinon m'étend fait attaquer par je ne sais quel Hurluberlu avec son boulet sur le lac, je vais éviter d'y pêcher dans les jours qui viennent.
De toute façon j'ai un cours de Grec à prendre peut être aujourd'hui... et j'ai mon cours de Latin à prendre dimanche.

Lndil a écrit:

Après une journée de travail dans le champs de maïs de Nezhant, Lndil s'en retourna dans la chambre qu'il avait loué dans un un corps de ferme.
Il n'avait pas voulu s'inviter chez d'anciens amis qu'il avait ici.
Après un bon repas il pu s'attarder à rajouter quelques lignes à son calepin

Citation :

Le 24/04 :
Journée harassante... j'ai évité le lac comme dit préférant travailler dans un champs d'un Azincourtois que je ne connais pas.
Heureusement que j'ai également un champs de maïs, j'ai pu ainsi y travailler de la meilleure des façons.
Je retournerai à la pêche lundi car demain j'ai un cours de latin à assurer.
Lundi, j'irai pêcher... j pourrai rêvasser à son éventuelle arrivée si le crétin qui me visait ne m'en empêche pas.

Lndil a écrit:

Un peu à la bourre, le vicomte de Lens griffonne quelques lignes.

Citation :

Le 25/04 :
Dimanche....
Voulant faire acte de foy en allant à l'église de Saint Daniel de l'Adultère, j'ai eu la mauvaise surprise de voir les portes closes.
Encore un exemple de l'absence de l'église dont je prêche les vertus en ces belles terres Artésiennes... m'enfin.

Sinon j'ai donné mon cours de langue hebdomadaire et même la Rectrice y a participé.
J'espère qu'elle aura apprécié ma pédagogie ... ce qui l'a rassurera dans son choix à ne pas en douter.

Enfin j'ai pu me promener un peu à nouveau dans les vergers et la forêt... que de souvenirs.
J'aimerai pouvoir un peu les atténuer en m'en construisant de nouveau si seulement elle me rejoignait.

Bref... demain pêche.
Se sera encore une journée farnienté ^^

Lndil a écrit:

Lndil se leva à l'aube... il était 6 heures. Voila longtemps qu'il ne connaissait plus le terme de grasse-matinée.
Ses tâches et responsabilités passées l'avaient habitués à dormir peu.
Il s'habilla... passant devant le mirroir, vit sa barbe hirsute de trois jours...
Qui donc s'inquiéterait de son aspect. Tant qu'il ne sentait pas l'alcool... on ne le prendrait pas pour un pochtron.
Et puis voila bien longtemps qu'il n'avait pas laissé poussé sa barbe.

Se passant la main sur le visage, il prit le baluchon et y enfourna de quoi tenir la journée.
Se retrouva vite sur le ponton à défaire le nœud de sa barque, se jeta dedans et rama jusqu'en plein milieux du lac encore dans la brume... mais il savait exactement où il était à trois coups de rame prêt.
Il avait tellement de fois ramé sur ce lac par le passé... cela ne pouvait s'oublier.

Après avoir fait son premier jeté de sa matinée, il reprit son calepin.

Citation :

Lundi 26/04:
Voila... ma semaine de pêche débute.
A peine le soleil levé que je suis déjà en plein milieu du lac avec le bouchon qui flotte et ce calepin entre les mains.
Cela me fait bizarre d'avoir tant de temps à moi... mais cela fait du bien en définitive.
Tient je vais me laisser pousser la barbe... voila longtemps que je n'avais pu le faire, me sentant trop obligé d'être "propre" sur moi pour le HC.
Toujours pas de nouvelles sinon... j'espère qu'elle va bien ainsi que celui qu'elle porte.

Erwyndyll a écrit:

Quelques semaines qui ressemblaient à des années... Moins d'un mois sans aucun doute... mais cela ressemblait à l'éternité... Par Aristote qu'il était difficile d'être séparé de celui qui faisait battre votre cœur...
A Azincourt il était...c'était du moins ce qu'on lui avait dit... Elle avait longtemps hésité : le rejoindre ou non ? Leurs derniers mots avaient plutôt...rudes.
Elle passa une main sur son ventre... Aller jusque là n'était pas sans dangers dans son état mais elle avait connu des situations bien pires après tout et il méritait cet effort.
ce fut entendu, elle héla l'une de ses servantes et lui ordonna de faire ses bagages sur le champs.
Pas trop cependant, elle voyagerait léger afin d'y être le plus rapidement possible.

De tours en détours du chemin, de fosses en bosses, elle parvint jusqu'à la petite ville...
Nulle trace de son aimé... Son logis était vide... La Comtesse s'assit sur un banc, immensément déçue...

Vint à passer un groupe de pêcheurs. Gueux au grand coeur qui lui indiquèrent bien vite que l'élu du sien pêchait encore...

Elle partit seule jusqu'aux rives, avança jusqu'à ce que ses chausses touchent l'eau et attendit. Il était là celui qu'elle aimait...
Allait-il la voir ? Allait-il venir vers elle ?
Après tout, il lui tenait peut être encore rancune de leur dispute... Elle avait été stupide de partir ainsi sans missive ou autre pour l'annoncer...

Mais le cœur à ses raisons que la raison ignore...

Lndil a écrit:

Nouveau passage devant le miroir après le levée ....
Oula...

Les cheveux avaient bien poussés et la barbichette aussi

Passa une main dans le broc d'eau puis la passa dans les cheveux pour se coiffer négligemment.
S'assoit à table pour prendre un léger repas avant de s'en aller... griffonne quelques lignes sur le livret.

Citation :

Mardi 27/04:
Bon aujourd'hui pêcher mais vu le temps qui s'annonce, je pense que je vais surtout faire une bonne sieste sur l'ile qui se trouve au milieu du lac après y avoir posé mes canes.
Et je vais pas me déranger pour piquer une tête.... je vais même passer la journée en tenue légère.

Aussi tôt écrit, aussitôt fait.
Lndil se retrouva bien vite sur l'île indiquée.
Il installa son matériel et après attendit que la température monte pour se dévêtir et enfin piquer une tête. Il finit le reste de la journée couché sur la berge.

Lndil a écrit:

Lndil était resté toute la journée sur son île.
Le soir il avait pu voir que du beau temps s'annonçait a priori pour demain : ciel clair, pas une brise d'air. On se serait cru en plein mois de juillet tellement il faisait bon.

Il décida de se manger un poisson résultat de sa pêche et qu'il passerait même la nuit à la belle étoile.
Allongé sur le sol, sur ses habits, tête posée sur son baluchon et sous une étoffe, regardant les étoiles... il avait pu se rendre compte combien il avait pu oublier ce qu'il avait pu apprendre sur ces constellations.
Il s'endormit l'esprit reposé.

Il dormit comme une souche ... tellement il fit bon cette nuit.
Il se réveilla le matin, le soleil déja le réchauffait à nouveau

Il bu de sa piquette et se jeta de suite dans l'eau... magnifique... simplement magnifique. Il ne manquait qu'une chose pour que ce soit le paradis se dit il.

Il ressortit de l'eau et pendant qu'il séchait au soleil il reprit son écriture.

Citation :

Mercredi 28/04 :
Je viens de passer une merveilleuse nuit... j'ai dormi à la belle étoile en plein milieu du lac d'Azin sur la ptite île.
J'aurai aimé qu'elle fut là... cette nuit à deux aurait été simplement magnifique... il faut dire que je me souviens encore de cette nuit avec Feue ma Carmilla. J'aimerai tant pouvoir partager la même chose avec mon Erwyndyll.
Je vais pour le moment passer encore cette journée à pécher.

Il venait de relever les yeux par hasard et en regardant le rivage opposé... il crut à un mirage...

Il sauta dans sa barque et alla à sa rencontre.
Mon Amour.... Toi ici ?
Il ne chercha pas à comprendre et la fit tournoyer après l'avoir prise dans ses bras. Puis la reposant.
Tu sais quoi ????... Je t'aime

Lndil a écrit:

Ils avaient passés une très bonne journée ensemble...
Bien sur il l'amena dans la chambre qu'il avait loué, la laissant seul un temps pour pouvoir se rendre présentable : un bon décrassage et un léger rasage de sa barbe et moustache naissantes.

Il l'amena dans les ruelles d'Azincourt... lui montra l'ancienne batisse qu'il avait occupé par le passé avec Carmilla.
Il n'avait pas voulu trop trainer dans cette rue plein de souvenirs et l'invita rapidement dans une taverne non loin.

Après le repas, ils rejoignirent à nouveau sa chambre. Ils purent échanger un moment de tendresse, couchés côte à côte, lui la main posée sur son bas ventre légèrement arrondis maintenant.

Ils se promenèrent dans les près et champs autour d'Azincourt, profitant du magnifique temps.

La nuit, ils la partagèrent et s'endormirent dans les bras l'un de l'autre.
Quand il se réveilla dès les premières lueurs, il se glissa hors du lit pour rapidement écrire ...

Citation :

Jeudi 29/04:
Ma Douce est arrivée hier.... magnifique journée passée ensemble.
J'espère bien en faire de même aujourd'hui et pourquoi pas l'emmener sur le lac et son île... voir y passer la nuit avec elle.
Bien sur il lui faudra davantage de confort, surtout dans son état.
Cela m'a fait bizarre de me promener avec ma nouvelle femme dans des endroits ou je fus avec feue ma Carmilla... mais cela me motive d'autant plus de vivre une vie de famille heureuse... je ferai tout pour cela.

Se retourne alors pour la regarder dormir et se dit qu'il ferait bien mieux de lui préparer un petit déjeuner que de continuer d'écrire.
Et c'est ce qu'il fit.

Erwyndyll a écrit:

Elle cherchait toujours ses mots... comment qualifier la journée qu'elle avait passé ? Magnifique ? Existait-il quelque chose de plus grand que ça ? Car... vraiment, elle était au comble du bonheur...Il lui avait fait découvrir sa vie et son passé, ses secrets et ses souvenirs...
L'avait protégée, installée, s'était montré doux et serviable...
Oui, vraiment magnifique n'était pas assez fort...

Parfait ?

Quand elle se réveilla le matin suivant, elle tâta l'oreiller... pour n'y sentir que du vide... Effrayée, elle s'éveilla en sursaut, regarda autour d'elle, revivant en une fraction de seconde ses terreurs et ses réactions d'enfant.

Inoubliable ?

Elle le chercha des yeux, le vit lui souriant devant un petit déjeuner digne d'une princesse.

Merveilleux ?

Lentement, elle s'étira, se leva et lui déposa un minuscule baiser sur ses lèvres avant de lui attirer la tête contre son ventre.

Sublime ?

Lndil a écrit:

Après leur petit déjeuner en amoureux, il l'amena sur le lac, dans sa petite barque.
Il avait un peu pêché mais il l'avait surtout amené sur la petite île pour passer une journée magnifique au soleil.
Pas trop exposé tout de même... un trop plein de soleil n'est pas bon pour la peau d'une femme enceinte.

En fin d'après midi, il prépara leur retour sur la berge.... il remarqua d'ailleurs qu'il allait devoir racheter une barque car celle ci commençait à se fissurer.
Il faut que nous retournions sur Azincourt pour demain mon Amour... j'ai un cours de langue à dispenser à l'université.

Sur la route pour Arras, ils purent discuter de choses et d'autres puis elle s'endormit plutôt tôt même si la nuit était déjà tombé... peut être les premiers signes de la fatigue liée à sa grossesse.
Ils arrivèrent tard à Arras, à son appartement.
Il l'amena pour qu'elle puisse se coucher de suite... il la suivit de peu par après.

Dès le lendemain matin, aux premières lueurs il en profita pour tirer du sac de quoi continuer son journal et s'installa près d'une fenêtre..

Citation :

Vendredi 30/04 :
Le temps n'est pas gai ce matin.
Heureusement j'ai pu avoir une journée magnifique en présence de ma Belle sur le lac et l'ile d'Azin ... avec le soleil pour témoin.
Aujourd'hui j'enseigne à l'université, voila pourquoi nous sommes remontés durant la nuit vers Arras.
La, ma Belle dort encore dans mon lit ... je la regarde... j'en ai de la chance d'avoir cet ange avec moi.

Le vicomte de Lens range son cahier et puis va réveiller sa femme doucement par des baisers portés dans son cou, sur sa joue, ses lèvres et son front.

Erwyndyll a écrit:

Un baiser.. un autre... un troisième... Elle ouvrit un œil qu'elle referma bien vite. Autant profiter un maximum...
S'étirant langoureusement, elle passa une main dans son cou puis l'attira vers elle en riant.

Les heures suivantes s'écoulèrent à leur rythme... Ils prirent le temps de vivre et d'être heureux à deux... pour encore quelques temps.

Ce n'est qu'à contrecœur qu'elle le laissa repartir... Elle, restant encore au lit...des douleurs fulgurantes lui poignardant le dos.

Lndil a écrit:

Lndil était allé à l'université donner son cours de langue... Tout s'était bien passé jusqu'au moment de rencontrer le comte de Ponthieu et le Seigneur de Cantaing.
Les échanges furent vif et surtout blessants... mais Lndil en avait vu bien d'autre et ne s'était pas laissé démonter.

Il était rentré retrouver sa Douce dans son appartement... là, encore une fois, les échanges furent très tendues.
Cependant le Vicomte de Lens ne s'imaginait vivre sans cette femme.
Il l'assura de tout son amour mais lui fit clairement comprendre que ce qui le blessa était d'apprendre cela de la bouche d'un autre.

Ils discutèrent tard dans la nuit et à nouveau le matin après une nuit plutôt courte.
Il l'a rassura de ses intentions par ses caresses et ses baisers.
Il lui appris qu'il repartait pour Azincourt afin de pêcher avant de revenir pour mardi.

Après s'être préparé, il l'embrassa une dernière fois en lui glissant quelques mots doux à l'oreille.
Je te l'ai déjà dit de nombreuses fois et te le répète encore une fois... je t'aime, n'en doute jamais.

Après son départ, il n'oublia pas d'écrire les quelques lignes quotidiennes bien que ses pensées étaient fort occupées.

Citation :

Samedi 1er mai :
Me voila reparti pour Azincourt pour quelque jours de pêche.
Il faut que je me rachète une barque tout d'abord.
Ce retour sur Arras ne fut pas des plus calmes : Luzifer se gausse et Neidanac continue de raconter n'importe quoi...
J'espère avoir démontré à Erwyndyll combien je l'aime même si elle put en douter parfois.

Il referma son calepin en ferment les yeux, tête reposant en arrière sur la voiture qui le ramenait à Azincourt.
Il avait hâte de la revoir mardi.

Lndil a écrit:

Dimanche... le temps s'était écoulé vite depuis que Lndil avait appris la composition de la liste PAR...
Il fut quelque peu dépité et décida de passer la journée sur le lac pour être au calme, tournant la situation dans tous les sens... repensant aux paroles échangées entre eux, à ce qu'il avait prévu pour eux deux.
Il connaissait par avance ses réponses à d'éventuelles questions qu'il poserait car ils en avaient déjà plus ou moins parlé.

Bref... son moral était aussi maussade que ce temps gris et pluvieux qui recouvrait tout le ciel.... il récupéra son carnet pour y griffonner quelques lignes:

Citation :

Dimanche 2 mai :
Après la pluie le beau temps dit le dicton.... malheureusement la réciproque est tout aussi vraie bien sur.
Voila, il semblerait que je doive voyager seul... sans ma Douce puisqu'elle semble avoir décidé de "ne pas laisser couler l'Artois"
Moi je ne peux pas rester, il me faut voir d'autres horizons un temps.
J'aurai espéré le faire en couple comme prévu de longue date.
C'est beau d'aimer... mais ca n'en reste pas moins très difficile parfois.

Lndil ne savait plus trop comment continuer.
Tellement de choses se confrontaient dans sa tête.
Son envie de partir, son envie d'être toujours avec elle... et que dire de son envie de voir son ventre s'arrondir et prendre soin d'elle.

Il avait envie de hurler mais il se dit une fois de plus qu'Aristote était bien cruel avec lui.
Il était trempé et son carnet prenait l'eau. Il le rangea et décida de se rentrer... il venait de remarquer qu'il tremblait comme une feuille entre ses émotions et le froid qui pénétrait le plus profond de ses os avec l'humidité de ses habits.

Il décida qu'il rentrerait sur Arras demain pour préparer son départ.... à contrecœur mais décidé tout de même.

Lndil a écrit:

Lundi, Arras.
Lndil avait pu mettre en vente le résultat de ces journées de pêche sur le lac d'Azincourt.
Il avait aussi mis en vente des légumes et du maïs qu'il possédait, parfois de très longue date.
Il avait trainé un peu dans les rues d'Arras n'osant pas trop allé à la rencontre de sa Belle. Il savait pertinemment que ça allait être très dure.

Il s'en alla travailler à la mine... rien de mieux qu'un travail harassant et abrutissant pour se vider l'esprit.
Il se rendit en fin d'après-midi à l'étuve militaire du fort pour se faire tout propre... se rappela qu'il avait un courrier à écrire pour la Capitaine. Il s'en occuperait demain.

Avant de s'en aller pour rejoindre sa Douce, il prit son carnet pour rajouter quelques lignes.

Citation :

Lundi 03/05 :
Je suis revenu sur Arras.... après une journée à la mine pour me vider l'esprit, je vais m'en retrouver ma ptite Femme.
J'en suis heureux et pourtant je redoute le moment ou nous parlerons de mon départ qui s'approche et de son nouvel engagement ici.
Dire qu'elle m'avait promis de venir avec moi... mais je ne peux lui en vouloir car je connais bien cette sensation d'engagement qu'on peut ressentir pour l'Artois... peut etre dans deux mois quand je reviendrais...

Sur ces derniers mots, il enfila un manteau épais pour le soir vu qu'un grand froid touchait la région... rien de bon pour les futurs semailles et pour la floraison des plantes se dit il.

Lndil a écrit:

La nuit fut difficile... les explications longues mais, au final, il réussit à la convaincre qu'il ne cherchait pas à la fuir et que bien au contraire il aurait tant aimé qu'elle fut avec lui.

Après une longue et houleuse discutions, ils se rapprochèrent tout de même et échangèrent quelques tendresses.
Ceci dit il appuya bien sur le fait qu'il était décidé à s'en aller un temps... le besoin de voir un peu autre chose en paysage était fort.
Il pensa qu'elle était rassuré et avait compris que ce n'était en rien tourné contre elle.

Il écrivit

Citation :

Mardi 04/05:
Dure nuit mais au moins les choses sont tirées au clair.
Je m'en vais faire mon petit tour et elle reste en Artois.
Il me faut voir d'autre lieu avant de revenir, elle a besoin de soutenir l'Artois encore.
Je pense que même si nous en sommes frustrés tous les deux, nous savons au moins à quoi nous en tenir pour les 2 mois prochains après les élections.
J'aurai tellement voulu qu'elle m'accompagne mais bon...

Sinon journée morose du coup.
Je me prépare mais l'entrain est moindre bien que je sois heureux de faire un bout de la route avec quelques amis.
La semaine risque d'être pourrie avec ce temps en plus... même pas de cours à suivre à l'université.

Il rangea son livret et se décida d'aller se chercher du travail à la mairie.

Lndil a écrit:

Lndil après avoir travaillé à la mine, Lndil était rentré à son appartement pour se sécher car il s'était fait rincé sur la route... sale temps... on se croirait en plein novembre au mois de mai.

Il s'était résolu de démissionner de l'Ost... il commença sa lettre mais ne pus la poursuivre... tellement de souvenirs lui revinrent.
Il avala un bout afin de réfléchir à ce qu'il écrirait. Il avait trouver une trame simple et clair... très rentre dedans mais il le pensait.

Il alla rejoindre sa Douce pour la soirée et cette dernière fut simplement magnifique...
Bien sur elle lui demandait à nouveau de rester, de ne pas partir mais il ne pouvait répondre positivement à cette demande.
Il semblait qu'elle ne lui en tenait pas rigueur après les explications d'hier bien qu'il se doutait qu'elle ne lâcherait pas aussi facilement.

Le lendemain matin, avant de partir à la mine, il écrivit dans son calepin

Citation :

Mercredi 05/05 :
Magnifique soirée puis nuit avec ma Douce... qu'il sera dur de la quitter pour les deux mois à venir.

La vie sur Arras me pèse un peu pour le moment. Peut être devrai je retourner plus souvent en tavernes !

Ah oui... cela en est presque anecdotique : j'ai carrément démissionné de l'Artois.
Plusieurs raisons m'y ont poussé entre mes convictions profondes suites à quelques discussion, le ras-le-bol face au dédain de certains (qu'ils nous montrent comment ils serviront l'Artois mieux que moi ces plus de 3 dernières années) et enfin simplement car je ne voulais pas être rattaché/avoir des obligations ici.

Il est clair que mes deux mois de vacance de toutes obligations ici me feront un grand bien.

Erwyndyll a écrit:

Château de Guines... Chambre de la Comtesse...

Décidé il semblait être... Pourtant elle n'avait pas encore dit son dernier mot.. Tenace elle était la Comtesse...Et elle continuerait jusqu'à la minute de son départ ! Foi d'Erwyn !
Bon...par quoi commencer... Elle alla jeter un œil dans sa garde-robe... Il y avait bien quelques tenues affriolantes...Cela pourrait être intéressant... Elle baissa les yeux sur son ventre. Nettement moins sexy déjà...
Bon, idée A à ranger au placard....
Plan B...la femme inconsolable ? Non, ce n'était pas trop son style.
C ? Hum... Pourquoi il n'y avait jamais de C ?
Elle se décida à aller marcher un peu. Qui sait... Peut-être l'inspiration viendrait-elle ainsi ? Et allez savoir... en marchant une dizaine de kilomètres elle accoucherait peut-être un peu plus tôt...

Lndil a écrit:

Citation :

Jeudi 06/05 :
Retour à la mine aujourd'hui... la vie me semble monotone et avec des blancs là.
Mais en même temps qu'il est bon de flâner. Cela me permet de voir tout le temps que je consacrait au HC.

Bien sur j'ai ma Douce et son ptit ventre qui commence à s'arrondir légèrement... que j'adore cela...
Il va m'être difficile de ne pas pouvoir suivre à nouveau cette grossesse comme pour celle de Carmilla avec Jonas quand j'étais en Normandie.
Néanmoins ma rentrée dans deux mois coïncidera à son dernier trimestre... je serai donc là quand la grossesse nécessitera mon aide.

Enfin les préparatifs pour le départ se poursuivent mais quelques embêtements semble poindre leur nez... il semblerait entre autre que j'ai bien fait de démissionner.

Lndil referma son calepin, le posa sur la table basse et laissa son esprit vagabonder en reposant sa tête en arrière ... de toute façon le temps qui continuait d'être maussade.

Lndil a écrit:

Citation :

Vendredi 07/05 :
Encore une journée à la mine... au moins le comté pourra voir que je travaille toujours pour lui ^^.
Bon ca n'en reste pas moins frustrant tout ca...
J'ai des fourmis dans les jambes, j'ai hâte de pouvoir me promener un peu... par contre nous ne sommes plus que 3 pour le moment.

Tient d'ailleurs je n'ai toujours pas eu de réponse claire/officielle à ma demande de démission... Je ne sais quoi en penser : du "j'm'enfoutisme" ou bien est ce le moyen de me tenir en laisse.
En tout cas, je trouve cela pas très correct.

Bon il va falloir voir avec Néfi pour les préparatifs... et je vais prendre contact avec quelques connaissances.

Lndil était vanné de sa journée de labeur et le mauvais temps ne l'avait pas gâté mais il allait écrire quelques missives à de vieilles connaissances.

Lndil a écrit:

Citation :

Samedi 08/05 :
J'en ai eu marre de la mine > J'ai fait des infidélités... à la mine.
Je suis allé travailler chez Virginiehortense dans son champs de blé.
D'ailleurs cela m'a permis de de gagner un peu plus que les 16 écus habituel tient.

Sinon demain je reste sur Arras afin d'aller à la messe du dimanche avant de reprendre la route pour Azincourt afin de pêcher.

Lndil avait bien envie de rajouter d'autres choses dans son calepin mais tout n'était pas bon à écrire... on ne savait pas qui pouvait entrer en possession de ses écrits.

Citation :

Lndil s'était levé tôt pour faire ses ablutions... préparé quelques affaires pour se préparer lui même avant d'aller à la messe dominicale.

Il n'avait pas eu la chance de la suivre à Azincourt car il n'y avait plus de curé qui s'occupait de l'église St Daniel de l'Adultère.
Il y aurait définitivement toujours un soucis avec l'occupation des postes par des curés ici en Artois.

A la messe il pu revoir le père DarkDragonLord pour le prévenir en toute amitié de son absence prochaine.

Après la cérémonie, il se changea une nouvelle fois pour aller trainer dans les bois de la forêt d'Arras malgré le temps mitigé.
La nature s'éveillait depuis quelques semaines maintenant... tous les arbres étaient en fleur, certaines fleurs annuelles sortaient de terre.
Lndil eut même la chance de trouver quelques brins de muguet... il en souria aux souvenirs de sa contrée d'origine ou cette plante était si courante.

Il traina ensuite un peu en taverne pour revoir quelques connaissances... mais ne discuta pas beaucoup de son futur départ.

Puis il rentra, s'alluma un feu dans sa petite cheminée... en rapprocha un fauteuil et s'y posa avec un bon livre.
Dans le prolongement de son envie de voyage, il lisait les récits de Jean de Mandeville dans son livre, [i]Itineraria.

C'est encore l'esprit plein d'images invraisemblables qu'il sortit son petit calepin pour y apporter ses notes journalières.

Citation :

Dimanche 09/05/1458 :
Journée détente : messe, promenade puis lecture...
Qu'il est bon d'ainsi se détendre...
Demain je remonte sur Azincourt retrouvé le lac, il me manque déjà ^^

Lndil a écrit:

Lndil était prêt après une bonne nuit ... il s'était d'ailleurs assoupi devant l'âtre.

Avant de s'en aller, il se toucha la barbe... cela le changeait beaucoup surtout qu'elle avait encore bien augmentée depuis la dernière fois.
Sa Douce ne lui en avait pas parlé la dernière fois mais elle n'était que naissante.
Passant toujours sa main droite sur le bas de son visage, se plaça devant un miroir. Il se dit qu'il la laisserait pour le voyage... ca donnait un style "baroudeur"

Il en rigola puis prit son baluchon pour s'en aller à pied sur le chemin de Arras à Azincourt.
Il s'était prévu un ptit coupe faim comme déjeuner.

Il s'arrêta sur le noeud de la mine d'or où il avait si souvent travaillé mais aussi fait de la surveillance de chemin en compagnie de ces anciens amis qui pour une très grande majorité n'était plus de ce monde aujourd'hui ou parti dans d'autre contrées...
Que la vie passe et change au final.
Il se décida à rajouter quelques lignes à ses mémoires.

Citation :

Lundi 10/05/1458 :
Me voila sur le chemin pour Azincourt.
M'arrêter ici pour manger me rappelle le temps que j'ai pu passer ici non pour travailler mais pour surveiller les chemins comme soldat... soldat d'Azincourt d'ailleurs.
Je me disais que de nombreuses choses avaient changés depuis... en amour, en amitié et en politique.

Lndil a écrit:

Lndil était donc arrivé à Azincourt.
Il s'était laissé la journée, décidant de ne même pas travailler.
Il avait passé la soirée en taverne en compagnie d'une jeune femme, Phelia.
Ils avaient pu discuter de choses et d'autres et Lndil pu rappeler de ses souvenirs et parler politique... à en devenir presque nostalgique.

La journée était si vite passée, à peine le temps de se promener sur les berges du lac malgré la pluie.
Il se mit un peu à l'abri sous un grand sol pleureur, assis sur un grand rocher... certainement un granite... et sortit son ptit calepin.

Citation :

Mardi 11/05/1458:
Dur journée qu'aujourd'hui... je n'ai rien fait. ^^
Mais j'ai tout de même rencontré une jeune femme que je connaissais déjà de nom, Phelia Valbony.
J'ai pu l'envoyer vers le bureau de TECAP après quelques échanges sur la politique.
Là, je suis sous la pluie aux abords du lac... sentant la pluie mêlée à l'odeur si particulière du lac. Demain j'irai pêché à nouveau ...

Lndil a écrit:

Citation :

Mercredi 12/05/1458 :
Rien à raconter...
Temps toujours aussi maussade.... et bien froid avec ce petit vent en plus.
J suis allé pêché mais j'ai remballé le matériel après le premier poisson pêché.
J vais m'en remettre à mon livre et reprendre le voyage là où il s'était arrêté.

Lndil posa son calepin et récupéra son livre.
Installé devant son feu dans la cheminée, un ptit tabouret à son coté avec une boisson chaude, il continua sa saine lecture.

[quote="Garde"]
Fin septembre 1458 ... jour de grand froid ... Guines ...

Le garde pousse la grande porte de bois des cuisines. La lourde porte grince péniblement, il regarde autour de lui.
Il se dirige vers l'âtre pour profiter de la chaleur des flammes dansantes. L'hiver est encore loin, mais la journée fut glaciale en ce jour de fin septembre. Cela ne présage rien de bon pour la prochaine saison, à coup sur, un rude hiver et beaucoup de travail afin d'assurer le quotidien ici.
Une fois réchauffé, il s'assied, mande à la cuisinière un verre de vin chaud. Il l'avala d'une traite, repoussa le verre bruyamment, en réclama un autre de sa voix bourrue. L'homme, d'une trentaine d'année bien tassée, engoncé dans sa cape en haillons vert, porte un chapeau à larges bords, une épée déjà usée. En ses pupilles, fatigue et paix se lisent. Il a hâte de terminer son service ce soir et de rejoindre la couche de sa germaine. Germaine, petite femme rondelette qui trouve grâce à ses yeux. Il boit son deuxième verre en silence, goûte l'atmosphère serein en cet instant de l'endroit, tout en jouant avec sa miséricorde.
Il sourit. Il sourit dans le vide.
Tout à coup, son comparse vient le rejoindre. L'échange entre les deux hommes est bref mais les directives de la Comtesse sont claires comme de l'eau de roche. Le Comte n'a plus sa place en ses lieux et ne doit en aucun cas poser un orteil. Il n'aime pas cela le garde mais son rôle est d'obéir et il est au service de la Comtesse des lieux. Si Guines ne doit plus accueillir le Comte Lndil, Guines ne l'accueillera plus. Il se lève de son siège, quitte les cuisines pour retourner à l'entrée de la porte du château.
Pour une fois, il espérait de ne pas avoir besoin d'exécuter l'ordre et que l'homme ne vienne pas mais il sait que peu d'espoir.
Il n'aime pas les disputes conjugales mais il ne se permettra pas d'en dire mots à ses employeurs. Cela ne le regarde pas, il est là juste pour exécuter les ordres. Il attend, surveille du haut de la tour de ronde, grelote de froid aussi mais aucun trait de son visage ne le montre.

Le temps passe, bientôt son tour de relève, bientôt l'heure de rejoindre sa Germaine.
Tout à coup, la silhouette du Comte d'Avesne apparut au loin. Le garde se tourne vers son compagnon d'arme.

Il arrive.
Que fait-on ?
Qui lui dit ?

Garde a écrit:

Fin septembre 1458 ... Guines

Les ordres sont les ordres. Allons-y. Pas d'état d'âme à avoir dans des cas pareils sinon tu sais bien que tu y perdrais ta place et qui va faire chauffer la marmite après ça ? Moi, le choix est vite fait.

Le garde n'aime pas quand même. Cela semble facile pour son comparse. Il faut dire qu'il en a déjà mis à la porte plus d'un maraud et pas forcément avec le dos de la cuillère. Il l'imite et prend une mine des plus patibulaires. Aucun sourire ne marque son visage contrairement à l'accoutumée. Il le suit vers l'entrée des parties privatives. Au moment où le Comte souhaite franchir la porte d'entrée des lieux, il fait front avec son comparse. Il explique rapidement la situation au comte devenu personna non grata à partir de ce jour de fin septembre. Il n'aime pas ça mais n'a pas le choix, se remémorant les paroles de son compère. Il espère que cela se passe bien, sans heurt, sans cri. Il en avait entendu des choses pas jolies, jolies. Les rumeurs vont bon train sur le couple en taverne en autre. Il n'est qu'un simple garde dont le travail pour lui est une nécessité vitale. Pas question de perdre ce dernier même pour un salaire de misère alors il se dispense de l'ouvrir et boit ses verres en taverne quand autour ça cause de ça. Il termine alors sa diatribe par un laconique.
Plus le droit de venir mon brave messire. Les ordres sont les ordres.
Ne vous fatiguez pas mes Braves, je sais bien que vous ne faite qu'obéir aux ordres.
Le garde soupire d'aise de ne pas avoir eu l'usage de la force pour mener à bien cette mission peu orthodoxe, mettre à la porte un mari, noble de surcroit. A l'instant de refermer la porte au Comte devenu indésirable à Guines, il l'entend s'adresser à lui.
Vous passerez tout de même un message à ma chère femme, votre maîtresse.
Vous lui rappellerez que je pars comme il en avait été décidé et rediscuté après maints reports.
Si elle devait me chercher dite lui que je serai certainement du coté de l'Alençon à défaut d'être parti pour la Suisse ou encore la Bourgogne.
Son camarade est plus prompt à répondre.
Soit. Il en sera fait.
Il le regarde s'en aller en silence. Il n'est point noblio mais simple gueux et les mœurs de la haute lui sont une fois de plus singulières. Jamais chez lui, la Germaine commande et encore moins papillonne ailleurs sans en subir des conséquences immédiates. Jamais, il se laisserait faire mettre à la porte.

[Artois / Régions du Sud ... fin d'année 1458]

Messager a écrit:

Des pigeons en partance du Domaine d'Ytres filèrent vers le Sud.

Citation :

Domaine d'Ytres, 14 novembre 1458

Mon cher ami


Je n'ai point eu de nouvelles mais fort possible que nos plis se soient croisés. J'espère que cette missive porteuse de nouvelles artésiennes te trouvera en bonne santé. Comme je te le contais dans ma précédente lettre, la vie au domaine suit son cours. Le Maistre d'œuvre a refait surface et nous a apporté de splendides vitraux pour la chapelle Marie-Madeleine. L'un d'eux aura de fortes chances d'être en place à l'occasion des baptêmes prévu d'ici une dizaine.
En seras-tu ? En tout cas, sache que tu y seras comme toujours le bienvenu en mes terres.

Je t'évoquais le mariage de ton fils, un déroulement positif semble prendre tournure au niveau de l'organisation ... Enfin, je dirais même, il était temps ! Que de complications administratives pour unir deux êtres devant le Très Haut. Cela devient un vrai parcours du combattant et démotive dans les préparations. Je comprends l'attrait de certain pour de nouvelles religions ... D'ailleurs, je vais t'en apprendre une belle à moins que tu n'en es eu déjà écho avec tes longues oreilles toujours à l'affut. Le spinozisme débarque en Artois avec le retour de Nicolas Eymerich. Je t'en donnerai des nouvelles mais cela promet déjà, et pour sur que l'évêque de Cambrai, Monseigneur Adso, n'a guère envie de laisser ses ouailles sous l'emprise de cette nouvelle religion. Il va y veiller au grain et a déjà entamé quelques démarches. En parlant de religion, j'ai une bien mauvaise nouvelle à te transmettre. Le Père DardragonLord s'est éteint. Paix à son âme. Une figure artésienne dans les rangs aristotéliciens de plus qui nous quitte, après feu le Père Carbonnel. Je consacrerai bien un article à ce dernier mais je ne connais que trop peu ses œuvres ... Peut-être que toi, tu en serais davantage pour l'avoir côtoyé. Si tel était le cas et si tu en envie, sache que je prendrai ta bafouille pour la gazette avec plaisir.

Hum, que t'écrire d'autres ... Ah oui, et bien, j'ai revêtu une nouvelle casquette, celle de chef de port depuis quelques temps déjà. Arfff, je connais d'avance ta réaction à ce sujet, ne grogne point ! Tu sais fort bien que cela renforce ta petite ride au menton. Quoi, tu ne savais point que tu en avais une ? Oh flûte, quelle boulette j'ai fait ... Et ben je t'en informe donc. Rooooo, mais non, je te fais marcher, ne va point t'observer dans la psyché. Bref, tout cela pour te dire que je me suis laissée emberlificoter par l'Baron de Richebourg ... d'un remplacement de quelques jours, à quelques semaines ... Et encore, je crois qu'il a un autre projet qui le tarabuste sur ma personne mais attention, en tout bien tout honneur. Ce remplacement a démarré sur les chapeaux de roue. Il parait qu'à l'accoutumée, l'on entend que la brise et les rouleaux de la Manche et ben, malchance ou chance, selon le point de vue, pour ma part, il n'en fut rien. Point calme du tout !!! J'ai fait la connaissance épistolaire d'un capitaine ronchon et houspillant nos us et coutumes. Il débarqua même de force sur une plage proche, ce qui a du endommager son embarcation. Ce ne fut point la seule surprise mais le reste te sera conté à ton retour. Saperlipopette, je vais en avoir pour des heures, de quoi te souler mais petite vengeance joutes sainte Omerienne, dirons-nous.

J'ai un tout autre sujet délicat à te confier et où le père que tu fus et es encore, pourrait être d'une grande aide … mon fils … Je suis quelque peu perdue et Lou ne m’aide guère à ce sujet au contraire, il semble prendre plaisir à me taquiner avec … Tu es certainement passé toi aussi par cette étape où ton fils a eu … comment dire cela … Hum … des questions plus poussées sur les transformations de hum la vie et la copulation … Parbleu, aurais-tu des conseils avisés ? Laissez faire la nature ? Lui trouver une personne adéquate pour les premières découvertes ? Prend tout cela en main ? Le stopper ? Brefle, tous tes conseils avisés seront les bienvenues... surtout que son comparse de trois ans son cadet, Killian m'a l'air de prendre le même chemin ...


Voilà, je pense avoir faire le tour des sujets divers et variés en tête ... à moins que ... Arfff, point possible de poursuivre ... la vie au domaine me réclame déjà et si je n'y cours point, une énième catastrophe risque de poindre son nez. ...

Prends soin de toi et à très bientôt. Lou se joint à moi pour te saluer.
Amitiés.
Ombeline.

***

Citation :

Domaine d'Ytres, 20 novembre 1458

Mon cher ami


Je n'ai toujours point eu de nouvelles. J'espère que tout se passe bien pour toi.

Le baptême des enfants et de Lou s'est plus ou moins bien passé ... J'aurai pensé que tu en serais mais apparemment point. Il est vrai que la distance n'aide pas et pis l'Ordre ne doit pas donner tant de permission que cela. Peu de monde mais qu’importe … même si Killian aura eu une petite déception sur une absence... absence que nous avons taché de lui faire oublier. Enfin l'essentiel est que cette cérémonie ait pu se faire depuis le temps que cela trainait. Il y a eu quelques bons moments de franche rigolade … Plongeon de Nathanaël dans le baptistère, arrivée d’un invité surprise en la personne d’un petit batracien, et un duo détonnant avec Jehanne et Liptis qui ont été pris pour des marauds par les enfants et ont du subir leurs tortures… Et bien d’autres encore, que je te conterai dans quelques temps. Beaucoup de vie, beaucoup de péripéties mais tout cela n’aide point au repos, car repos la médicastre que tu connais me sermonne d’en prendre. Je ne suis plus au conseil comtal mais au final, mes journées sont toutes aussi chargées.

En parlant d’occupations, les préparatifs pour le mariage de ton fils et Melina avancent à grand pas. La chapelle sera prête comme convenu. Le Père Nannuccio officiera. Je ne connais point encore tous les détails, tel que la liste des invités mais y’aura de quoi faire. Nous nous verrons certainement à cette occasion car un jour pareil, j’espère bien que tu auras une permission. On ne marie pas son fils tous les jours.

Comme je t’en parlais dans ma dernière lettre, le spinozisme Nicolas Eymerich s’est refait une place, en Artois peu à peu… et pas toujours de manière des plus douces … Il a pris d’assaut l’Eglise d’Azincourt et en a fait le carrefour pour enseigner ses préceptes. La Comtesse réagira certainement à cette incursion peu orthodoxe … Le guet ou l’armée devra officier si le dialogue ne passe point. Parallèlement à cet acte, il est devenu aussi nostre recteur et réserviste au guet. Assez cocasse, ne trouves-tu pas ?

Voilà, rapidement quelques nouvelles, en espérant que tu reçois bien cette missive.
Prends soin de toi et à très bientôt au mariage de ton fils. Lou, comme à l’accoutumée, se joint à moi pour te saluer.

Amitiés.
Ombeline.

***

[Annecy ... Mois de janvier 1459]

Lndil a écrit:

Lndil n'avait pas eu de réponse d'Ombeline sur sa dernière lette.
Il faut dire qu'il s'était vu chez Néfi avec bien d'autres personnes.
Et bizzarement, elle ne lui avait pas parlé de cette lettre.
Il ne lui fut pas étonnant que son pigeon ait pu se perdre vu la zone de guerre où il était.
D'ailleurs c'était clair qu'il utiliserait un faucon cette fois ci.

Citation :

Annecy, le 17ème jour de janvier

Ma Chère Ombeline

Je suis donc retourner sous les remparts d'Annecy mais je ne devrai plus trop tarder... J'y ai pourfendu deux hommes et nous nous battons quotidiennement. Malgré cela nous n'avons toujours pas réussi à reprendre la ville. Ces sièges sont long et parfois frustrant.
Pourtant Fredal m'a rejoint avec une belle garnison levée depuis les terres qui sont uniquement miennes. Une centaine d'hommes qui ne seront pas mécontent de rentrer d'ailleurs.

Je suis bien content de tous vous avoir revu à Mercatel pour le jour de l'an même si ce ne fut certes pas assez long pour discuter avec toutes les personnes présentes et en particulier toi.
Néanmoins j'ai pu voir que Lou était en forme ! Pour sur que tu dois le bichonner ...

Concernant ton fils et Kilian, dont tu me parlais dans ta dernière lettre, je peux toujours essayer de leur faire quelques explications plus ou moins directes... tout dépendra de leur age mais surtout de leur maturité à ces deux jeunes garçons.
Et puis, j pense bien connaître la solution de Lou pour les 'former'. Je ne pense pas qu'elle soit des plus sages bien entendu.

Enfin je finirai en te disant que je pense rentrer à nouveau d'ici peu en Artois mais comme tu as du l'entendre je ne resterai pas trop longtemps.
Je me suis enfin décidé à suivre l'Ordre de Saint Michel dans une mission de plus longue durée quelque part dans une contrée du Sud. Je m'en irai donc un temps de notre belle région d'Artois.
Je me doute que cela ne te réjouis guère mais il faut savoir partir pour parfois mieux revenir surtout quand on pense ne plus être bien utile.
M'enfin... avec le joli bateau à Lou vous pourrez bien un jour nous rejoindre facilement.

J'espère que ce début d'année te fut agréable. Passe le bonjour à ton homme de ma part et à ton écervelé de Ruru.

Amicalement

Lndil

02/02/1459
Voila... Lndil était enfin de retour en Artois, parti depuis septembre malgré un passage éclair pour passer la Saint Sylvestre à la réception organisée par Néfi.
Il voyait la ville de Péronne de loin. Fredal lui avait appris que son champs avait été vendu sur Arras et qu'il ne fallait plus que vider ce qu'il y avait dans la dépendance pour enfin repartir.
Il avait prévu de rester quelques jours pour régler quelques affaires courantes, voir Liptis et Merdita entre autre.
Ensuite il repartirait pour le Sud, plus bas encore qu'il ne fut, là où un projet l'attendait.

03/02/1459
Voila... arrivé à Arras en compagnie d'Alcalnn...
Lndil fit un tour dans son appartement et s'enquit de l'inventaire de maïs. Il contacterai Tiberre pour une vente au comté afin que celui ci puisse un peu profiter de ses offres.
Il faudrait peut etre qu'il s'achète une charrette pour le reste de ses affaires.

07/02

Lndil avait eu la surprise de voir son champs déjà vendu en arrivant. Un heureux hasard surtout lié au fait que la muraille d'Arras avait été agrandie, permettant, à ce lui qui le désirait, d'acquérir un second champs.

Il avait encore eu de la chance car le maire, son ami Tiberre, lui acheta de son maïs pour le décharger et surtout lui vendit une magnifique charrette.
Cela donnait un charme certains, comme un air de bohème mais il était clair que le départ n'en était plus si éloigné maintenant.

Voila maintenant longtemps que cela était dans les couloirs... et Lndil fut ravi d'y voir plusieurs autres personnes intéressées lors du nouvel an passé chez Néfi.

Bref... le voila prêt pour le départ.
Il fallait cependant passer encore à une réception donnée par son ami et vassal Liptis. Se serait une bonne occasion d'y faire ses adieux.
Puis il faudrait passer voir la troupe d'Ytres... même si cela pourrait être difficile de partir sans eux.

Lndil était décidé de tourner la page même s'il laissait de trop nombreux ami(e)s ici.
A cette morosité soudaine se rajouta la mort d'une personne qu'il avait connu il y a peu et qu'il avait considéré rapidement comme une amie. Qu'Aristote veille sur elle, dame Mitijo.

09/02

Et les voila parti... ils étaient déjà arrivés sur Bertincourt Alcalnn, Brune et lui.
En passant par Azincourt, il avait acheté une charrette pour Néfi chez une dame, appelée Aurelav, une connaissance de Ombeline et Lou.
Maintenant qu'ils étaient à Bertincourt, ils y passeraient un ou deux jours, le temps déjà de préparer la charrette à Néfi mais aussi de dire au revoir à la petite troupe d'ytres qu'ils ne reverraient pas avant quelques temps certainement. Le chemin entre l'Artois et le Béarn n'était pas des plus courts.


De Bertincourt il grossirait leur petit convoi avec Néfi mais aussi Pégas qui s'était aussi décidé à partir d'après ce que lui avait dit Néfi. D'ailleurs cela serait encore un travail pour ce cher Chat... avoir un autre LP pour la Normandie.

Il avait d'ailleurs fait envoyé une petite missive à Néfi hier.

Citation :

Ma Chère Amie,

Comme nous en avions convenu, je te rejoins à Bertincourt accompagné de Brune.
Nous devrions être arrivé mercredi le 09, demain.
J'ai hâte de pouvoir partir tous ensemble vers cette nouvelle destination.

Amicalement

Lndil

Voila... ce qui était en préparation depuis quelques temps déjà allait enfin arriver.
Il fallait juste encore attendre un dernier LP pour Pegas - un embêtement de plus pour le Chat - et la petite troupe pourrait s'en aller.

Lndil avait retardé le moment d'une chose, celle de l'écriture de sa lettre qu'il afficherait en place d'Arras. Il savait que cela ne ferait ni chaud ni froid à certains, en ravirait certainement d'autre... mais il tenait à le faire déjà pour dire au revoir aux nombreuses personnes qu'il n'avait pu voir physiquement.
Il prit un parchemin et sa plume...

Citation :

Artésiennes, Artésiens, Artois,...

Voila déjà quelques temps maintenant que je m'étais fait rare. Non que la vie de l'Artois ne m'intéressait plus mais simplement parceque je fus gagné par une certaine lassitude et qu'il me fallait faire et voir d'autres choses, lieux.

Malgré ce qu'en pense certains, je fus un des conseillers les plus fidèles à l'Artois y travaillant sans relâche dans diverses domaines que ce soit économique, diplomatique ou encore religieux et cela pendant plusieurs années sans presque aucune discontinuité, payant de ma personne et de mes biens propres. J'ai d'ailleurs toujours encore donné de mon temps à ceux qui voulaient bien écouter les élucubrations du "vieux fou" que je suis devenu, même encore aujourd'hui.

Je ne dis pas cela pour qu'on me chante des louanges ou je ne sais quoi, je le rappelle afin simplement de vous faire comprendre mon constat : après avoir passé tant de temps en Artois à faire moult choses et de n'y avoir pu y reconstruire une famille solide, je préfère m'en aller.

Certains me rappelleront certainement un de mes dictions préféré - "l'herbe n'est pas plus verte ailleurs" - ... je répondrai qu'ils ont raison mais que, à défaut, j'aurai au moins à découvrir de nouvelles personnes, de nouvelles amitiés, de nouvelles haines aussi.
Car justement ici il n'y a plus d'émerveillements pour moi ici ou si peu. Je connais par exemple par cœur le langage stéréotypé de mes adversaires... alors à quoi bon continuer, ca n'est que trop stérile.

Alors voila, je m'en vais. Non je ne fuis pas, encore moins rejoindre d'éventuelles "traitres"... je pars en compagnie de personnes qui me sont chères (ce Chat d'Alcalnn, la piccouzeuse de Néfi et Brune des Brumes) en rejoindre d'autres avec qui des liens d'amitié se sont tissés (Mélina et mon fils Jonas ainsi que d'autres membres de l'OSM).
Nous partons pour le Béarn, jolie petite région pleine de promesses.

Je voudrai conclure en remerciant toutes les personnes que j'ai pu croiser amis comme adversaires -je ne parlerai pas d'ennemis car si c'est un Artésien car nous avions tous l'envie de sublimer l'Artois à notre façon.
Je ne veux pas citer de noms mais je pourrai parler des personnes que j'ai croisé à Azincourt ou encore à Arras... à ceux dont j'ai partagé des moments en les ayant sous mes ordres... à ceux qui ne sont plus parmi nous et que je ne n'oublierai jamais... à ceux avec qui j'ai eu de belles discussions aux HC... à ceux des partis que j'ai fréquenté...
La liste n'est que trop longue pour cette grosse tranche de ma vie ici en Artois.

Je pourrai encore déblatérer longtemps en racontant une somme considérable d'anecdotes mais qui seraient totalement futiles aux yeux de beaucoup mais cela aurait le mérite de montrer à quel point j'ai vécu, senti, respiré, souffert en/pour l'Artois...
Mais c'est aussi ce qui me fait partir car je suis tout doucement un homme du passé ici... or je reste et je veux rester un homme du présent et du futur.

Alors... je ne dirai pas Adieu mais au revoir et à bientôt au détour d'un chemin ou d'un voyage.
Et puis n'oublions pas.... ARTOIS RENDS TOI, QUE NENNY MA FOY

Lndil, simplement

Lndil se promenait dans les rues de Bertincourt.
Se figeant pour une dernière fois avant un long moment, l'architecture typique des maisons artésiennes.
Puis il prit son calepin.

Citation :

Voila... le jour j est arrivé.
Hier, le Duc de Mortain m'a rendu visite pour m'ndiquer qu'il avait obtenu le dernier LP demandé, celui de Pegas.
J'ai fait de suite parvenir des messages aux 3 autres membres du voyages pour leur indiquer qu'il devait se tenir prêt pour le lendemain.
Aujourd'hui j'ai pu en parler de vive voix en taverne avec Néfi et Brune.

Dans quelques minutes nous partirons... nous partirons pour de bon d'Artois pour nous installer dans une autre région.
Cela avait déjà pu être le cas si seulement Erwyndyll s'était tenue à sa parole... ils seraient certainement aujourd'hui en Bourgogne.

Cela est certainement mieux ainsi...
Allons, le cœur léger vers un avenir nouveau...

Lndil s'en retourna à la rencontre de la ptite troupe qui s'était donné rendez vous sur la place des tavernes.