turpitudes quotidienne et familiale

Souriant de sa réaction et l'évocation de ses misères passé elle se tourna vers enguerrant qui venait de lui répondre.

Bon, l'père Gus vous propose de minger un ptiot morceau avant de r'prindre votre route malgré le fait que vous soyez des artigots.
Chi vous voulez bin m'chuivre.


Ils suivirent les deux hommes dans la maison, et elle fut soulagé de la proposition, elle avait malgré la douleur une faim de loup. Elle s'approcha toutefois de sa tante et lui murmura,

je vais avoir besoin de ton aide ma tante, je crois que je me suis cassé une côte il me faudra soigner ça.

petit regard de connivence entre elle puis elle entrèrent dans la maison proprette mais modeste.
Le Gus déposa rapidement de quoi se restaurer et boire, sur la table.

Allez, posez votre tchu sur l'kaielle, ché d'bon coeur que l'normand donne à minger aux artigots. Chervez-vous, faites nin vos timides.

Le Gus remplit les verres de cidre et servit un grand verre de lait à la fille d'Enguerrant.

Bonne appétit mes gins.

Merci Gus, nous avions grand besoin de reprendre des forces, abuserais je de votre hospitalité en vous demandant si je peux avec Ozanne m'isoler pour un brin de toilette ? nous avons comme vous pouvez le deviné fait une chute plutôt boueuse et nous devons soigner la petite avant de reprendre la route.

Après la réponse de Gus elle se rinça les mains à l'eau clair avant de s'installer à table avec le reste de la troupe. elle tentait de cacher sa douleur comme elle pouvait pas besoin d'alarmer tout le monde non plus.
Elle se fit une tartine de pasté et l'englouti avec plaisir.

Enguerrant, il faut qu'on discute tout deux, je le fais ici car ça concerne aussi Ozanne et la tante, et mes amis sont déjà au fait de mes projets.

Voilà je vais donc t'exposer le tout mais je te demanderais de pas m'interrompre et de bien réfléchir avant de me donner ta réponse.

Tu sais que depuis quelques mois j'ai en ma possession un petit domaine en Artois. J'y ai des terres, que je souhaite faire fructifier. Cependant pour le moment j'ai du me consacrer à la restauration plus qu'a la culture.
Je n'ai encore embauché personne pour le faire d'ailleurs.
Il y a dans le village une magnifique ferme libre. J'ai longtemps réfléchit, je sais que tu es un travailleur, et que l'Eraines t'a jamais laissé faire ce que tu voulais te faisant crouler sous les impôts et la corvée.
Ce que je te propose, c'est de prendre la ferme qui est libre pour toi, et devenir mon régisseur. En contre parti de ton travail, pour le domaine, tu auras le total usage de la ferme et des terres qui en dépendent. tu pourras la cultiver pour toi et avoir le bétail que tu veux. Ta fille aura une éducation et n'aura plus à faire la basse besogne. Elle pourra prétendre à un bel avenir et je participerais à sa dote le moment venu.
Vous ne serez plus en servitude, ton travail te rapportera des écus, et tu seras aidé dans tes besognes.

elle fit une pause et croqua dans une nouvelle tartine l'observant pour voir sa réaction.

La réponse avait mit le temps à venir, elle voyait son beau frère réfléchir, se tourner les méninges. puis répliquer enfin

Je te demande pas d'être bon pour les discours l'enguerrant, mais j'connais ta façon gérer ta terre. Je te donne l'opportunité de ne plus vivre sous la coupe de ce fou d'eraines, il viendra pas te chercher en Artois.
La seul chose que je te demande c'est penser à ta fille, de penser à ma douce Kataille aussi ce qu'elle aurait voulu pour vous deux.
Ce que je te propose c'est un travail digne, une maison, et de voir grandir ta fille dans de bonnes conditions.

elle fit une pause quelques seconde et regarda Ozanne qui faisait grise mine.

Je n'aurais rien fait sans signer un papier devant un homme de loi, Mais accompagne nous en Artois, vois la maison et les terres, je te ferais visiter le domaine et t'expliquerais ce que j'attends de toi comme régisseur.
Ensuite tu pourras prendre ta décision. Mais n'oublie pas une chose ta fille a déjà perdu sa mère, ne la prive pas de toi aussi. tu le sais j'en prendrais soin comme de ma propre fille. mais je suis sa tante je ne peux te remplacer.

Ozanne ma douce tu dois prendre des forces. as tu ton avis sur ce que je propose ? tu es concerné et grande maintenant tu as droit de donner ton avis.

Pas faim ... appétit coupé.[/quote]
La petite avait de qui tenir à ne pas en douter à moins que ce ne soit son jeune âge qui lui donnait une attitude revencharde.
Avant que Néfi ne lui parle, il réussit à lui glisser.
Tu sais... je peux comprendre que plein de choses te déplaise en ce moment même. Mais il faut que tu sois consciente de plusieurs choses.
1, rester là bas pour vous était impensable et tu devrais en être persuadé plus que quiconque vu ce qu'il risquait de t'arriver si j'ai bien tout suivi
2, même si tu as l'impression qu'on ne te demande rien, tu sais bien que Néfi fera tout pour que tu sois au mieux et ne t'imposera rien... et qu'elle connait bien ton père, ses qualités tout autant que ses travers.
Alors arrête donc de broyer du noir, souffle ou pète un coup mais dis toi qu'une vraie vie sans servitude t'attends maintenant.
Lndil lui souria sachant bien qu'elle risquait de mal prendre ses avis... il ne se souvenait que trop bien comme il était lui quand son père lui donnait des conseils ou encore mieux les discussions incessantes avec Jonas... Il fit un signe à Ozanne pour qu'elle porte attention d'une oreille aux discussions entre son père et sa tante

A peine avait il fini que ses paroles semblaient déjà être une prédiction.

Ozanne ma douce tu dois prendre des forces. as tu ton avis sur ce que je propose ? tu es concerné et grande maintenant tu as droit de donner ton avis.

l'Enguerrant sortit de la maison ce qui selon elle n'était pas une mauvaise chose, il fallait quand même qu'il réfléchisse à cette proposition elle le comprenait bien. Continuant son repas elle attendit qu'Ozanne lui réponde son avis aussi elle le voulait. Elle prépara une généreuse tartine de pâté qu'elle lui tendit.

Alors pendant que ton père rumine dans son coin dit moi ce que tu veux et mange donc ça, il est délicieux ce pâté ça serait dommage de s'en priver.



(je raccrocherais la fin du rp d'enguerrant dans mon prochain post )

J'ai pas faim quand même.
j'irai chez les Artigots vu y'a plus choix, maintenant. Le père n'en a fait qu'à sa tête comme d'habitude quoique là, m'demande si c'est pas pire ... pire qu'un gosse. Après une fois là bas, j' verrai bien. Je ne suis pas nigaude et le travail ça m'fait pas peur. Je tâcherai d'trouver une place quelque part sans rien devoir à l'Enguerrant. Voilà mon avis tantine.

Elle s'amusa de la réponse borné de sa nièce.

hummmm tu es bien la fille de ta mère toi...

Elle la bisouilla.

Allons donc n'as tu rien écouté de ce que j'ai proposé ? crois tu que je laisserais ma nièce faire la bonne, pourquoi crois tu que je ne voulais pas vous laisser au prise d'Eraine.
Tu auras droit à la même vie que ta cousine, tu auras une jolie chambre, une bonne éducation, tu pourras profiter des chevaux pour apprendre à monter, faire des promenades avec les garçons à Ytres, porter de jolie robe, et choisir ce que tu voudras faire quand tu seras plus grande. Et puis ton père est une tête de mule ça c'est sur, mais il t aime tu sais pour ça qu'il voulait que je t'emmène avec moi. Pour pas que tu ais une vie de labeur.

Elle prit une de ses petites mains déjà marqué par le travail.

regarde tes petites mains ma douce, elle sont déjà usé par le travail de la maison.

L'enguerrant entra à ce moment là.

Bon, on va n'in paché la nuit ichi, l'Gus nous a aché vu. Ya de l'route incore jusqu'à ché les artigots. Allé, in route.
Merchi pour tout l'Gus.

sage décision Enguerrant vous verrez sur place si ça vous convient à tout les deux.
Mais tu permets ta fille et moi avons besoin de soin avant de reprendre la route, va préparer ton troupeau on arrive.

Ils finirent leur collation et avec l'aide d'angèle l'entorse d'Ozanne fut rapidement soigné. Elle l'aida ensuite à appliquer un baume sur ses côtes et les bander suffisamment serré pour tenir le reste de la route.
Ils remercièrent Gus et nefi lui laissa une petite bourse dans la chambre qu'il avait mis à leur disposition. Elle savait bien qu'il ne l'aurait accepté alors qu'ils avaient bien saboté le contenu de son garde manger. Puis ils avaient repris la route ils ne pouvait avancer bien vite avec le troupeau de normande d'enguerrant, mais finir par arriver à bon port s'arrêtant dans le village de Mercatel pour déposer le troupeau dans une pâture paisible. Ils firent encore une petite distance puis arrivèrent devant une ferme de belle taille, celle ci selon ses demandes avant été remise en état et visiblement la marie avait bien fait les choses.

Enguerrant, voilà ce qui peut devenir ta ferme si tu accepte mon offre.
Marie à normalement apporté tout le nécessaire pour y vivre. Si vous le souhaiter je vous laisse visiter, et vous y installer pour prendre du repos. Ou vous pouvez rentrer avec moi au domaine et nous reviendrons demain visiter tranquillement. La nuit ne tardera pas trop et le voyage fut épuisant.

hummmm tu es bien la fille de ta mère toi...

Sa tante l'embrassa.


Allons donc n'as tu rien écouté de ce que j'ai proposé ? crois tu que je laisserais ma nièce faire la bonne, pourquoi crois tu que je ne voulais pas vous laisser au prise d'Eraine.
Tu auras droit à la même vie que ta cousine, tu auras une jolie chambre, une bonne éducation, tu pourras profiter des chevaux pour apprendre à monter, faire des promenades avec les garçons à Ytres, porter de jolie robe, et choisir ce que tu voudras faire quand tu seras plus grande. Et puis ton père est une tête de mule ça c'est sur, mais il t aime tu sais pour ça qu'il voulait que je t'emmène avec moi. Pour pas que tu ais une vie de labeur.


Ses mains se retrouvèrent dans celle de sa tante.

regarde tes petites mains ma douce, elle sont déjà usé par le travail de la maison.

Ben oui, je ne chôme pas, bien pour za qu'je trouverai un travail correct. Je ne suis pas une paresseuse.

Le père pénétra dans la pièce en cet instant.

Bon, on va n'in paché la nuit ichi, l'Gus nous a aché vu. Ya de l'route incore jusqu'à ché les artigots. Allé, in route.
Merchi pour tout l'Gus.

sage décision Enguerrant vous verrez sur place si ça vous convient à tout les deux.
Mais tu permets ta fille et moi avons besoin de soin avant de reprendre la route, va préparer ton troupeau on arrive.

La gamine hocha du chef sans mot dire. Elle, elle verrait sur place. Les autres terminèrent de grailler, elle fut soigner avec précaution par la Tante angèle et sa tantine Nefi. Comme le reste de la troupe, elle remercia le Gus pour son hospitalité, il la serra dans ses bras quelques instants, émus tous deux. Elle le connaissait depuis toute petite, et le quitter comme ça, elle en avait le cœur gros. Elle laissait beaucoup de choses ici, beaucoup de connaissances, de souvenirs, et pas mal de bons. Jamais, elle n'aurait cru devoir quitter sa terre natale et surtout pas comme ça ... telle une fugitive. A cette pensée, elle jeta un œil sur le Père puis sur l'intruse. Au final, elle non plus ne semblait guère rassurée ... qu'elle aurait été son destin, à cette dernière auprès de l'autre vieux fou de Seigneur. Elle aurait sans doute fait comme elle, fuit que réaliser pareilles épousailles.

Ils prirent la route pour l'Artois, terre où au combien elle avait entendu tant de mal ... Elle angoissait de l'accueil que leur ferait les Astigots ... peur de finir au bout d'une corde ou au pilori, on disait tellement de choses sur eux, en Normandie ... certains parlaient même de mangeurs d'enfants ... En zieutant les deux exemplaires mâles du groupe, elle ne nota rien de bien différent d'eux, mais bon des amis de sa tantine ... possible que près d'elle, ils étaient comme tout le monde ... Tout cela cogitait sec dans sa petite tête, et elle avait vite fait de se faire "un film". Le Père braillait sans cesse derrière eux, vitupérant, marmonnant après le troupeau qui refusait d'avancer dans le bon sens, ou prenant un chemin de traverse ... bref, était-ce le troupeau qui faisait la tête de mule ou finalement le berger à leur tête ... Elle avait une petite idée, elle, la Ozanne. Le père l'était pas commode en pétard, des détails ne trompaient pas dans ses gestes et ton utilisé.

Ils finirent par franchir la frontière. Elle s'était imaginé une énorme barrière teintée de rouge, et des gardes tout le long mais au final, rien de cela ... une simple route et un poste avec des artigots qui surveillaient les allées et venues.

Ils passèrent comme du beurre. Époustouflant, songea la jeune fille. La toiture de Bertincourt fut en vue mais le groupe bifurqua, l'évitant afin de prenant un chemin plus direct pour le Domaine de Mercatel. Pour la visite de la bourgade, elle repassera ... et ça, sur, elle ira voir de quoi il en retournait et surtout quelle bouille avait les jeunes astigots.

Ils firent encore une petite distance puis arrivèrent devant une ferme de belle taille, celle ci selon ses demandes avant été remise en état et visiblement la marie avait bien fait les choses.

Enguerrant, voilà ce qui peut devenir ta ferme si tu accepte mon offre.
Marie à normalement apporté tout le nécessaire pour y vivre. Si vous le souhaiter je vous laisse visiter, et vous y installer pour prendre du repos. Ou vous pouvez rentrer avec moi au domaine et nous reviendrons demain visiter tranquillement. La nuit ne tardera pas trop et le voyage fut épuisant.

Ben, t'en pense quoi l' grand manitou d'Père. [i]ironisa la gamine.

C'est rudement grand, et de quoi y mettre de la future marmaille la dedans.

La gamine passa devant le Père, le regard toujours chagriné à son encontre ... La route n'avait pas changé ses états d'âme et ses griefs contre ce dernier. Elle avisa sa tantine.

Merci tantine. Il le dit pas, mais je te le dis. L'émoi sans doute, ou la fatigue de la route, pas tout jeune le Père bien que ça songe à ... enfin toujours est-il, qu'il accepte, et te remercie... enfin je suppose qu'il dirait ça.
Merci pour tout, on y sera bien même si c'est pas comme chez nous. J'ai bien réfléchi tout l'long du voyage. J'occuperai une chambre si y'a la place et que le père accepte mais le temps de trouver de quoi me retourner. Je travaillerai pour... et à défaut, si je prends trop de place, déjà ... ben, si tu acceptes de prendre quelques jours aussi, le temps de trouver un travail.

Elle se tourna vers le Père et Gertrude.

La maison est grande. Au lieu de bailler aux corneilles vous deux, notamment le Père, pas souvent qu'on t'entend pas, vous décidez quoi ? J'peux occuper une chambrée ? Qu'on y passe pas toute la nuitée. Et on peut peut-être visiter, surtout si la dame dont parle Nefi a tout préparé, ben on peut s'y installer de suite quoi.

Elle était resté bien silencieuse pour une fois. Elle laissait sa niéce régler les choses mais elle avait pas les yeux dans sa poche pour autant. Le beau blond l'aida à descendre de cheval et elle attendit un peu. Mais vu les échanges et le silence butée de l'enguerrant elle finit par suivre la petite et la drôlesse qu'elle connaissait pas.

va donc te r'poser ma Nefi, j'va veiller sur s'monde la. on s'voué d'main pou l'tour du propriétaire.

elle suivit ses deux comparse et entra dans la maison laissant l'enguerrant bailler au corneille alors que la nuit tombait.